
VA\e prétentif, l’acte considéré dons un temps
plus ou moins éloigné après son accomplissement.
Ex. Il était arrivé quand je partis.
Nous appelleronsperpéractf l’acte considéré
depuis son commencement jusqu’ti sa fin.
Ex. Dieu créa le monde en six jours.
Parfait subactif.
Remarquez qu’un péracte, comme lire un livre,
écrire une lettre, parler, n’est parfait que
quand le livre est lu, la lettre est écrite, le discours
est fini, mais qu’il y a acte de lire, d’écrire,
et de parler, par cela seul qu’on a lu, qu’on a
écrit, qu’on a dit un mot.
Il résulte de là, qu’on considère quelquefois
dans un acte de durée, le prétérit de l ’acte,
lequel prétérit représente un perfectif, tandis
que le prétérit du péracte, représente toujours
un parfait.
Ex. Dès qu’il eut parlé, je partis sans attendre la fin
de son.discours.
Ici, le prétérit, H eut parlé, représente un
perfectif. En effet, il parlait quand je partis,
puisque je partis avant la fin de son discours.
Nous appellerons parfait subactif, le parfait
par lequel on exprime dans un acte de durée le
prétérit de l’acte qui représente un perfectif.
Nota. Il y a beaucoup d’exemptes du parfait subactif, c’est-à-dire
du parfait employé pour exprimer le perfectif.
Ainsi, en français, la forme verbale aimé, craint, délivré, etc., etc.,
appelée ‘participe parfait, exprime très-souvent le perfectif. Il est
aimé signifie, on l’aime; il est craint signifie, on le craint; il est
délivré signifie, on le délivra et on le délivre.
En latin : « amata soror, » soeur aimée, signifie, soeur qu’on aime.
En grec : 7î î « iXyiu.svm tîxvov , enfant aimé, signifie , enfant qu’on
aime.
Cela est d’autant plus remarquable en grec qu’il y a une forme
spéciale pour exprimer le perfectif : ®tXso(/.ivo; tpiXtou.»rn, (piXsoaevov.
En outre, on dit en grec et en latin : a£u.r/iu.ai, memini, je me suis
souvenu, pour je me souviens, On dit en grec: é's'^Gt/.x, j ’ai craint,
pour je crains.
Ex. Tôv n à v a (ieâciy.c/Me:.
Nous craignons Pan.
(Théocrite.)
Etc., etc.
Cet emploi du parfait pour exprimer le perfectif
ne doit pas trop étonner, car il est rationnel
.
En effet, du moment qu’il y a sentiment de