
Si l ’on disait isolément, homme, mortel, sans
exprimer ou sous-entendre le verbe, on rappellerait
l’idée de homme, l’idée de mortel, mais
on n’affirmerait pas que la qualité de mortel
convient à l’homme.
Quand on dit : L ’homme mortel revit dans
ses enfants, le mot mortel est un attribut incident
par lequel on rappelle une qualité reconnue
de l’homme et précédemment affirmée,
mais qui n’est pas l’objet spécial de l ’affirmation
du moment.
Le verbe est l ’élément essentiel du discours,
car sans le verbe exprimé ou sous-entendu, il y
aurait des expressions d’idées, mais il n’y aurait
pas d’expressions de pensées, et, par conséquent,
pas de discours.
Attribut compris dans le verbe. — Verbes
attributifs.
Souvent le verbe et l’attribut ne font qu’un
seul mot.
Ex. L’homme meurt.
Les verbes dans lesquels se trouve compris
l’attribut s’appellent 'verbes attributifs.
Le verbe être, qui sert de lien entre le sujet et
l ’attribut, s’appelle 'verbe copulatf.
11 est lui-même attributif quand il exprime
l ’existence,.
Ex. Il est un Dieu qui récompense la vertu et qui punit
le crime.
La station.
Ex. Où est ton frère ?
La possession passive.
Ex. Ce livre est à Paul.
Sujet et attribut compris dans le verbe. — Verbes
substantifs.
Quelquefois le sujet, le verbe et l’attribut ne
font qu’un seul mot.
Ex. Il pleut (latin : pliât).
En français, le mot i l n’est pas le sujet de la
proposition. C’est un mot explétif qui tient la
placé du sujet, mais qui n’est pas le sujet. Le véritable
sujet est la pluie, qui ne fait qu’un seul
mot avec le verbe, qui en exprime l ’existence.
I l pleut est pour il tombe de la pluie.
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