
l>e l’acte et du péracte.
Il est des actes essentiellement momentanés
dont on peut à peine séparer le perfectif du
parfait.
Ainsi, mourir : on meurt, on est mort ;
naître : on naît, on est né.
Il en est d autres qui sont temporaires, qui
ont une durée.
Ex. Lire un livre, écrire une lettre, parler.
Nous donnerons à lacté de durée le nom de
péracte.
Le péracte, comme toutes les choses qui ont
uné durée, a un commencement, une continuation
et une fin, et on peut le considérer dans ces
différentes circonstances.
Ainsi on considère le péracte :
\ ° Quand il commence.
Présent: Il lit, il écrit, il parle.
Passé : Il lut, il écrivit, il parla.
Je lus quand il entra.
Futur : Il lira, il écrira, il parlera.
2° Quand il est commencé, immédiatement
après qu’il est commencé.
Présent : Il est à lire, je pars.
Passé : Dès qu’il fut à lire, je partis.
Futur : Dès qu’il sera à lire, je partirai.
5° Pendant qu’il se continue.
Présent : Il lit, il est à lire.
Passé : Il lisait, il était à lire, quand j’entrai.
Futur : Quand il sera à lire, je partirai.
4° Quand il finit, ce qui constitue le parfait.
Lorsque l’acte est parfait on dit aussi qu’il est
prétérit, du mot latin prceteritum ; itum, allé,
prceter, au delà, au delà duquel on est allé.
Par analogie avec le mot prétérit, nous appellerons
:
In itif, l’acte qui commence;
Iriit, l’acte commencé ;
Péritif, Pacte qui se continue;
Périt, Pacte qui finit.
Nous distinguerons le prétérit, Pacte considéré
dans le moment qui suit immédiatement
son accomplissement.
Ex. Dès qu’il fut arrivé, je partis.