Pluie de cendre
roygeàire.
5®. Incend. An I . e . 68 5
Incend. 99Ì
7®. Incend. 1036
SMncend. 1049
9®. Inc end. 1038
l o M n c e u d . 1139
I i®.Incend. 1306
12®.Incend. 1500
i j M n c e n d . 1631
r4MnceDd. 1660
15®.Inceod. 1682
l ó M n c e n d . 1694
i7®.Incend. 1701
i S M n c e n d . 1704
i 9 M n c e n d . 1712
2o®.Incend. 1717
2i®.Incend. 1730
2 2®. Inc end . I 7 Î 7
23Mncend. 1751
I S C O U R S SUR
l a c e n â i e f o u s Coi i i ïant ialV, rapporté par Sabellicus,
Sigonius & Paul Diacre.
Selon le calcul de- Baroni i is , qui cijie Glaber-Ridolphe,
moine de CUini.
Selon l 'anonyme du mont Caffin , dans fa chronique;
François S c o t , dans fon itinéraire d'Italie , regarde cet
incendie comme arrivéfous le pape Benoît IX, d'après
les annales d'Italie.
Voyez Léon d'Oftie, moiae du mont Caflln, cardinal
& évéque d'Oftie , qui a écrit la chronique du mont
Callin en 1087.
Au temps du roi Roger III, rapporté par l'anonyme
du mont Caffin , dans Îti chronique.
Voyez Falcone de Benevent , hiftoriographe du pap©
Innocent II.
Fid. Léandre Alberti, de l 'ordr e de Saint-Dominique,
dans fa defcription de l'Italie.
C'eft Léon de Noie qui en fait mention au chap, i®'',
de fon hiiìoire de Noi e & du Véfuve. Il aiTure, commç
témoin oculaire , que les matieres volcanifées é tant forties
du Véfuve, & ayantcouvert unegrande étendue de
p a y s , i l tombaunepluieabondant e de cendre rougeâtre.
Cet incendie fut ter r ible; les beaux jardins & les vergers
précieux de Pietra Bianca, de Sainte-Marie du Secours
, de Portici & de Granatello-, furent entièrement
d é t r u i t s ; un grand nombre d'auteurs , «Se ent r 'aut res îe
jéfuite Récupi t o & le per e Carate , théatin , Mafcoli &
Guliani en donnent les détails.
D é c r i t par J o f e p hMa c r i n o , dans fon traité du Véfuve,
imp. à Naples en 1693.
Ce quinzième incendie arrivale 12 août 1682; on peut
voir ce qu'en ont écrit Ignace Sorrentino & François
Balzano. •
Incendie confidérable : vid. Sorrentino. ^
L e I®''. juillet 1701: vtil. Sorrentino. !
L e z o m a i : vid. Sorrentino.
L e 5 févr ier ; même auteur.
L e 6 juin, le Véfuve v omi t , à p luf ieur s reprifes, del;^
lave jufques au 9 de juillet 1719, même auteur.
27 Février: Sorrentino rappor t e que le 6 juin le crat
e r e s'éroit élevé , par l'abondance des matieres , à un
p o i n t , que le fommetde la montagne étoituni comme
une plaine.
Voyez la belle defcription qu'en a donné D. François
S e r r a o , profeiTeur de l'univeriité royale de Naples.
L e 25 oAobre: comme cette éruption a été vue<5c
f u i v i e p a r le pere della Torre, qui en a été témoin ocul
a i r e , & que les détails qu'il en donne font très-propres
à inf t rui refur plufieurs points relatifs à divers phénomènes
qu'il a très-bien obfervés, je vais rapporter une partie
de fa defcription. « Je me tranfportai fur le Véfuve ,
n- dit cet auteur , le 19 oâobr e , quelques jours avant
11 l'incendie : j 'obfervai feulement qu'il fortoit de la fu-
» mée de quelques endroi t s du plan intérieur, mais abon-
» damment, fur-tout de la petite montagne qui couvroic
l'abyme : cette fumée fortoit avec b rui t , & faifoit un
n fifïlement femblable à -celui que feroit un métal fonda
" qui tomberoit dans un canal humide. Le 22 odobr e ,
« vers les trois heures après minui t , on entendi t un grand
L E S V O L C A N S B R U L A N S . zj
i j M n e e i i d . - A n J . C - i 7 5 i f" bruit du côté d'Ouajano ; & le 25, à ro heures du
» matin, Qp fent i t un tremblement de terre aiTez conlÎ-
» dérable à Naples & à Majfa di Somma. Enfin, le lundi
2 5 o f t o b r e , vers les 4 heures de la nui t , la montagne
s ' o u v r i t avec un grand bruit , un peu au-deiTus de ,
11 l'Airio -, le feu ayant fendu en gros quart iers & reaverfé
une ancienne lave coviverte de fable , & qui lui faifoic
o b f t a c l e . D e cette ouverture dontj'aidéjàparlé, fortic
la mat ierede la lave, fecpblableà du cryftalfondu af-'
» fpz épais. Elle defcendit fur le plan de l'Atrio del Cavallo
, occupant un large pfpace , & prenant le chemin
de Bofco-Trscafe.' Mais ayant trouvé un vallon
» profond & efçarpé, elle s'y jeta, &pr i t de-là un autre
chemin, à f avoi r , celui du Mauro, où font les bois
du prince d'Ottajano.
» Son CQurs fut f i rapide , que le premier jour elle fit,
en 8 heures, 4 milles de chemin, allant depui s le commencenîent
de l'Atrio jufqu'au vallon nommé Flufcio ,
» qui eft l'endroit oà l'on commence à'monterpour
» arriver an plan de l'Atrio. J'arrivai à 9 heures à ce
vallofï : comiïje i| n'était pas fort large , mais prof
g n d , la lave y étqit rei lerrée, & couloit comme un
» torrent d'upe matierefluide, mais d'une certaine con-
» fiftançe.
» Le ciel étoit ce jour-là fort ferain, mais l'air bien
» f roid. . . . La matjere paroiiToit comme un mur de
>1 cryftal fppdu, qui s'avançoit tout d'une piece, &bril-
» loit tquslesarbres&lesbui lTons qu'ilrencontroit dans
» les côtés du vallon. Je me tenois à 13 ou 14 pieds de
•> la lave, dans le p lan où il y avoit encore des arbres <Sf
» des vignes. A cette diftançe je fentois une chaleur con-
» fidérable, maisqui, loin de m'incommoder, me don-
» noit au contraire des forces & de la vigueur». Il falloit
" me garder fur-tout des pierres qui rouloient conti-
» nuellement de la furface en-bas . La lave étoit toute
n couverte depiefres de différentes grandeurs, dontles
» unes étoient naturelles, de couleur blanche & brune ;
H les autres étqienç calcinées, & cuites comme une brique
» qui a été long-temp^,,dans .un fourneau : quelques-unes
» relîembloient ay mâche-fer. Il y avoit avec les pierres
» une grande quantité de fable de couleur de châtaigne
" ou de cendres ; & l'on y voyoit de temps en temps
» des branches & des troncs entiers d'arbres de toute
" efpeçe, tant verts que fees . . . . Au refte , le feu n'é-
« toit pas vifible fur la furface fupér ieure de la lave. Si
.» cette ffiatiere rencontre en fon chemin quelque obila-
.. d e , comtne un gros caillou, elle s 'ar rêt e devant pen-
» dantunpeude temps, coulant toujours parles côcés»
» & paiTe enfuite par-deiTus quand elle efl: parvenue à fa
» hauteur. Si elle rencontre un arbre , elle l'entoure
» en continuant fon chemin. S'il eft fee, un moment
» après les feuilles s'enflamment tout-à-coup ; le tronc
» fe rompt Sç il eft emp o r t é par la lave. S'il eft v e r t , les
.. feuilles jauniiTent d'abord, l'arbre fe plie & fe rompt
» pour l'ordinaire; mais il ne prend feu qu'après avoir
Laveenfufion,
comparco à du
cryftal fondu.
Lave faifant en
ítlieures4miües
de chemin.
La chaleur de
la bvcenfiifìoD,
commode , même
d'allez prêt.
Circonftanees
relatives à l'incendie
des arbres
que la lave
rencontre dans
fou cours.
Ì ferai pas iloign<5 d'attribuer l 'état de ern.v..-ir o7'n\iiwien e
•,force & dc . vigue^^'• dans'Tequel * T 1 fe r« tro........ivoit I- le pere four »Vairo \, de Naples, t :'1 l es. expériencLe s de Mj .. ele^ profeC. fur des barrcs de fer,- pen,
de la Torre, i I'athmofplwre ¿ledriqwe qui doit eiv dantune Eruption, conhrment ce lentinietit.
is'mîdresdematietes en fiiilon,Si qui les