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JE joints ici plufieurs lettres^, nan-feuUment relatives aux volcans far lefqueb fai fait
quelques recherches, mais à d'autres volcans de la France, & même de certaines parties dè
La prémiere ejl une réponfe de M. le comte de Baffon à la leurs que fai eu Vhonneur
de lui adréjfer fur le beau 6" fingulier courant de lave des environs de ViWt-^save de Berg ,
qui a circulé à travers plufieurs bancs calcaires. J'aurois dû peut-être me faire une délicatefjh
d'imprimer cette réponfe^ à caufe des chofes trop flateufes & trop pleines de bonté qüe.ce célebre
naiuralijte a bien voulu m'y dire, & que je ne dois regarder que comme une marque
d'encouragement, faite pour redoubler mon application , afin de mériter un fuffrage aujji
honorable : mais, outre qu'on doit recueillir foigneufement tout ce qui part de la plume de cé
favant illufire, cefi que cette lettre tenoit encore de trop pris à un point important d'hifioirè
naturelle , pour que j'euj)e pu me permettre d'y faire le moindre changement.
La fécondé eft une demande que les circonftances m'ont forcé de faire à M. Pafamóte
ingénieur-géographe, de l'académie de Dijon, très-habile naturalifte^ au fujetde fon mémoire
furia ^éolite. Sa réponfe eft intérejfanie, j'ai du l'imprimer, parce que l'auteur l'a exigé,
& quelle contient en outre des .éclaircijjhnens utiles fur un point défait qui paroijjhii con~
tradicioire.
Ceft après cette lettre que j'ai placé celle de M. O^y, chimifte de Clermont. Elle renferme
quelques remarques chronologiques fur les premieres découvertes des volcans éteints d'Ad..
vergne. ^ ; •
La quatrième m'a été ùdrejfée par M. Bernard, adjoint â Vobfervatoire royal dé'maririe
à Marfeille, il y eft fait mention de quelques volcans de là Proven'ce. ' .'
La cinquième eft relative à des volcans du Fore:[; M. de la Moignon de Màlêshtfh'ê'eût
la bonté de me l'envoyer dans le temps, avec la note fuivante en titre :" lettrë 'qiie'irî'à
commaniquée M. le doñeur Ponclion de Roane pour la faire paiïèr à M.'Faujas'.
Comme celte lettre écrite ¿n forme de niémoire,n'eft pasfignée, fignorefi elle eft de M. le doreur
Ponchon, ou de M. Paffînge, très-bon naturalifte de Roane. Mats comme elle contient des
détails inftrucîifs, fai l'honneur de prier celui de ces favans qui en eft l'aüteur, d'en recevait
ici mes remerciemens. Je n'aVois pu jufqualors — — . --y .
& rtfpeclable ancien miniftre, qui avoit bien
Enfin les dernieres lettres qui terminent
Dolomieu , naturalilie, doué des plus grandes connoiftances en chyifiie & en minéralogie.
Ces lettres font d'autant plus faites pour intéreffr, qu'elles contiennent de belles'& -curieufei
obfervations. fur les environs de Lisbonne. M. le chevalier de Dolomieû, entiéremèiïf livYé
à lachymie & à la partie des mines, navoit pas encore eu le temps de faite ane'éíüdé
particulière & fuivie des différentes matieres volcaniques , lorfquil arriva en Portùgali
fa modeftie l'empêchoh de prononcer d'une maniere affirmative, fur les pierres bafaitiques 'dù
pays qu'il vifitoit j mais l'exactitude de fes defcriptions, la fineffe de fes obfervations né
pouvaient laijjcr aucun doute aux naturaliftes qui fuivent la partie des volcans. M. le ché~
yalier de Dolomieu reconnaît hii-mcme dans fes dernieres lettres, que les pierres des envirôni
de Lisbonne font volcanifées ; mais ce combat entre la modeftie & l'inftruciioïï, iktérejfe
infiniment.
LETTRE de M. le Comte DE BUFFON à M. F AU JAS DE S. FoND.
Moncbard , ce zj août 1778.
JE viens, Monficur, de recevoir aujourd'hui 25, la lettre que vous m'avez faie
riiontienr de m'écrire, & comme je ra'empreiTe de vous répondre, je n'ai eu,que
le temps de parcourir les feuilles & les jplanclies de votre grand ouvrage furies
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