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4 5 8 LE T T R E S .
fait que ce poudingue eft fort tendre. Le gluten (jui en lie les parties efl craie
& l'humidité de r.iir l'altere & le dëcompofe.
J'ai obfervé, quoique rarement, des bancs de poudingue dont les éUmens ¿to:
fortement li<!s les uns aux autres, & fur lelquels les acides n'avoient aucune aft
On peut divifer en trois bandes les montagnes à'Evenosi le
forme la plus ball'e, & on ne l'obferve dans une étendue coi
du nord. La divilion moyenne eft couverte de rochers & de
voit feulement vers l'oueft quelques bancs d'une pierre inarn
chers de grès avec des veines de lilex. La partie la pli
rochers brûlés.
s trouvé dans la vallée des ban
^ ne des pierres volcanifées. Jt
e;pérois que les blocs les plus
s pourroit s'y reconnoitre eue
inllrations. Je remarquai fur ur
• les rochers fur lefquels le villi
s altérés, mais toujours reconnoi
rouvent, fi le poudingue dont j'
des
pondingL
Gdérable
•ufe qu
i élevé.
que du cít¿
lalcaires í on
fufe h l'air,
ne préfente
<iue des
rfque i'e
fur l'oi
la montage
pierre primit
tôt des démoi
paiement fut
plus ou moin
é plus ;
>1=
la pierre pri
J e penfe
Le
plu:
•tneme
de la*
fervei
On
pluCe,
de pierre vitrifiable
ne hâtai d'aller obfer
ros feroient moins altérés, & que la
e ; mes conjeitures devinrent bienrand
nombre de blocs ,
& princide
e eft b i t i , des morceaux
bles ; je fuis perfuadé que
i déjà parlé , & qui eft 1
it formé de petits grains
t leur a fervi de fondant 1.
quarts
i'ifSeTent
quartzeux.
.chers volcanifés. La partie la
préfente que des pierres de
¡1' : adhérent
ir des ter
: à'Evenos
s , du moi
ilfue fc
ar fui
plufieurs blocs
des pierres qui
left & de l'eft,
:ouler au temps
res ou fur des
du côté de fo
s je les ai vues t
les rochers calc;
feu. Comme ci
fources fot
lies font propres à indiquer la
. Ces eaux font excellentes , &
'eût pas été principalei
; que la craie qui les environnoit
ïillage i'Evcnos eft entièrement bati fur d(
élevée de la montagne, du côté du nord ,
lature dans une étendue de plus d'une demi-lieue de loi
affez confidérable.
obfervé à Evenos des morceaux de verre noir alfez
i vu auffi du fpath qui y éto
.1 bas de la montagne à foutei
ait fur les flancs de la montagn
s fontaines qui ne tariifent jama
des plus grandes chaleurs ; elles ont let
rochers de grès qui n'ont point été altérés par li
fituéesà une partie aiTez élevée de la montagne,
plus grande profondeur où l'on trouveroit des li
elles ne font chargées, ni de parties fulphuri
f e s , ni de parties bitumineufes.
font appuyées fur des rochers volca-
_ les calcaires voilines , ne peuvent être
laves ; les oliviers & la vigne y réuffiffent
ns plus corapatìes. Je pris au hafard une
n champ oil on avoit femé avec fuccès du
Les terres qui lèrvent à la végétation & qi
nifés, n'étant point dominées par les montai
que des détrimens plus ou moins atténués di
pourtant auffi bien que dans d'autres tern
certaine quantité de cette terre noi re, dans
froment, elle ne fit point d'etfervefcence avec fe
cette terre noire dans de l'eau, & j'eflayai de la pét
les plus fines & en connoitre la nature; l'eau occalio
qui fut détruite lorfqne cette terre fut féchée de ne
petite pincée fur le porte-objet du microfcope, mi
différence entre les molécules les plus fines de cette te
en pulvérifant des pierres brûlées.
"irte," je détrempai auffi de
pour en féparer les parties
1 une adhérence afl'ez foible
eau au foleil ; j'en rais une
je ne remarquai point de
, & la pouffiere qu'on forme
Lorfqu'on defcend de la montagne i'Evenos pour aller à Broujpin .
1 rencontre
-à-vis de ce
bientôt des roches & des terres calcaires; mais la montagne qui eft
village du côté de l'eft, eft encore couronnée de roch(
due de plus de demi-lieue. Ce qui eft fort curieux, c'eft que ces laves tiennei
banc fort étendu de la mime efpece de pondingue dont j'ai déjà parlé. Oi
y remarquer les différens degrés de l'aaion du feu.
On trouve encore au voilinage des rochers de ce genre qui ont été refpeaéi
par les feux fouterreins, des maifes coniidérables de matières métalliques fondues
ilcanifés dans une étent
à un
1 peut
lompreni t quelquefois des morceaux de quartz ; le fer eft le métal qui paroît
M. Bernard a été trompii ici par les apparences;les Tu r leur origine pi
laves d'Efenoi que j'ai examinées moi-raême fnr les dure, c'eft que c.
lieuï , contiennent à la vérici des quartz & même des corps ¿trangers.
noeuds de fpath calcaire, mais cela ne prouve rien
L E T T R E S .
s'y trouver en plus grande quantité ; mais l'intérieur di
coloré très-fouvent de verd-de-gris a , ce qi
l'acide a développé poftérieurement.
L'infpeaion des lieux ne permet gueres de croire qi
A^Evenos, &c. aient jamais fubi, à la partie fi '
fuffifante pour Couler. Leur élévation au de
la conformité qui fe trouve entre ceux qui
439
fouffiures de ces laves eft
ice la préfence du cuivre que
i du ten
nt été plu;
& ceux qui n'ont fubi que des altératit
doute là-delfus. Il paroît que les feux foute
force égale à la partie fupérieure de ces
plus foible vers les bords, ce qui eft fort a
Il paroît certain encore que ces volcan!
mer a couvert & formé les montagnes vc
élevées , il aurait été impolfible dans ce ca
qu'on n'y pût pas reconnoitre aucun mêla;
Il eft vraifemblable que c'eft uniquemei
rens volcans ont dû leur origine. On en tr
nent du enivre & du fer, & autant que
Broujjan étoient primitivement de même 1
muns au voifmage des bancs de poudingue
Les Bancs de poudingue qu'on voit à
flancs des montagnes calcaires qui s'étendi
e de Turriii mais dans cet efp:
l'on peut faire les mêmes obfei
y avoit pris des laves pour revêti
les rochers volcanifés
montagnes, une fulion
la forme qu'ils ont , &
:pofés à l'aaion du feu,
affez foibies, ne peuvent laiffer aucua
rreitis ont agi prefque par-tout avec une
montagnes; leur aSion a été feulement
f é à concevoir b.
n'exiftoient pas avant le temps où la
ifmes. Comme elles font calcaires & plus
I , q u e les laves fulfent reftées pures , &
ige de matières crétacées,
t à des pyrites enfUamés que ces diffé-
)uve abondamment à Ollioules, qui tienj'ai
pu juger, les laves métalliques de
lature les pyrites font encore très-comqui
s'étendent du côté du Bmfet.
IrouJIin, continuent de paroître fur les
nt vers l'eft, & ils ne fe terminent qu'au
trouve encore une montagne brûlée, ofl
q u ' à Everns , &c. Un eh:
rtreux me dit qu'on
l'intérieur du four de Mon.
V O L C A N S DE L A V E RN E E T DE C O G O L I N.
ifli trouvé dans lés Maures c près de Cogo/iii,quatre montagnes volcanifées;
élevée eft celle de la Magdtlame ; on y trouve des laves fort poreufes;
ft très-rare qu'on y trouve des points vitrifiés comme à Evenos. Auffi tenteitilement
La plu
mais il
t-on ir
élev^,
feu qu.
p o
tir
font Les rochers
f e u , fonc formés d'un fchifle talqueux,
d'en tirer deS étincelles avec facier. Le rocher qui eft le plus
onferve encore fa premiere fituation ; il a été beaucoup moins altéré par le
ceux qui l'environnent du côté de l'eft. La pierre primitive n'y eft pas
: reconnoiifable ; fa couleur eft grilitre ; les fouffiures qu'on y voit font pe-
J'ai
& peu multipliées; on y remai
autre chofe que du talc. Le!
Les trois autres montagnes volcanifées fc
pas beaucoup éloignées l'une de l'autre, o
& dans quelques-unes on obferve des m»
trouve près des laves, des fchiftes talqueu
lames brûlantes qu:
; des pi
n'ont pas été attaqués par le
les très-multipliées de quartz,
Dilins q. •
c des v
t p l ,
près de CogoUn , & elles ne font
trouve auffi des laves fort poreufes,
saux de quartz bien confervés. Oq
des granits groffiers & du grès rou-
ciens édifices
xi rte quelque
•oirécé prifes
vérifier moiruice
des pierres volcanifées, employées dans les an
it coniti
îtte ville ; me
ai reçu des p;
dans la haute
volcan qui d'
iu pere Pape
. Je fuis très-porté à croire qu'il e
iccupations ne m'ont pas permis
•es volcanifées qu'on me difoit av
rovence , mais je n'ai pu encore
s'y trouver. Une' perfonne infti
qu'il exiftoit un volcan ¿ceint
J'ai trouvé à Freju.
que les Romains y ax
volcan au nord de ci
faire la recherche : j'
au deflus de Calmars
même l'exiftence du
minéralogie , a dit •
¿'Eguicres.
au voifmage
I de Beaulieu ,
u r . l a notice
S le journal de phyfique la defcription du volcai
Dflbn de l'académie de Marfeille. Voilà, Monfi.
dans la
Vous trouverez da
découvert par M. G;
• • Comme ien'ai point 7« ceslaves avec une rouille les anciens volcans ont fubi des révolutions qui nous
«rte cuivreufe, ie ne puis rien dire i ce fujet, la empêchent de reconnoitre les traces des courans.
chofe me paroît même fort extraordinaire ; )'ai prié c On a donné ce nom àune chaîne confidérable de
M. Bernard de m'en envoyer quelques échantillons. montagnes fcbifteufes , 1 J.TT. = . . . -r, . . qui. occupent la
b Les laves à'Evenos n'ont point été fondue. .
place, & ont coulé comme toutes les autres laves
muiu-iguca , «w-r—— — r
taie de la Provence, & que les Maures habicoieot ai
tcefois,