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M i l : ,
' ' î i ?
•441
Blliftti
:olonrn
remWent avoir une
qu'à ce que de uou.
que cette forme, dai
dentelle.
Comme je n'ai ici auc
peux faire aucune exp(irie
ruines de la ville où je f:
eu incendie, ôcoii le fi
:ès-marqué fur les pi
L E T T R E S .
verticales; & dans beaucoup de
rme prifmatique quadrangulaire
aux faits fe préfentent à moi , je
laquelle j'ai cru reconnoître une i
S ) a
i lei
tiqu.
pece
Dit fouifer
vitrei
: facilité pour
pyrotechniqi
¡s que lors du
p a r f a m a f f e & p i
•Bsfouraifes àfo.
le demi-vitrifical
1 vu de
eliprc
:es pii
p r e i 1
ae crois pas pt
ryllallifation,n
r le fei
•res qui
als jut
^iTIiyer c e t t epi e r r epa r feu, & qui
; , j-ai fait des recherches dans les anc
tremblement de terre de 1755;
r f o n aaivi té,devoi t avoir prodi
a f t i o n ; j'ai trouvé que notre p:
que la furface él '
a t f a n
•efcence a
e différentt
ëtoit plus fee &
J'ai découvert aulfi quelques
je regarde cependant comme uni
n e faifant aucune effe
petits grains vitreux di
lés d'une efpece de pierre noire ve
& ayant un coup d'oeil gras. Cetti
i i o m ,& qui fe détruit facilement,
la bafe duquel on voit la pierre ca
Une autre pierre rougeâtre ou !
eft vitreux , & qui contient dans I
D'après les détails dans lefquel;
propofer & de queftions à vous ù
bafaltiques foient le produit du fe
humide, dooni t on femblable proil
ci-defl'us peut-elle être regardée c
la porcelaine, & que dans l'i
& faifoit plus de feu avec le ' '
il y avoit
it un eftet
Tre bafald'une
très pierres qui ont leur c
rriété de celle-ci i favoi r ;
•ec les acides, ni feu ave
i coul eur s , foiblement ag
-dâtre, en tache ronde, fe
pierre mélangée à qui je ne fais point di
forme un petit maffif fur la croupe d'un
: a i r e , & à la Sime la pierre bafaltique.
oirâtre, également friable, poreufe, dor
IS trous une efpece de terre ochrscée
je viens d'entrer, j'ai beaucoup de dont
Ire : d'abord eft-il bien reconnu que tout
fe pourroit-il pas que la nature, pi
eftérieur
le
•aftere d i f t inai f ,& que
me pierre grife friable,
le briquet, formée de
tinés enremble,&miaupant
comme le favoa
" • mer de
le grait
en prrfmes ! I la
faite . 'Peut-(
conique, qu'en,
maffe commun'
a brûlé dans u
laves ni pouzz
dans un paysdi
lefquellesonne
caraaérifent le
donner des pie
de grenats, les
fecondaire li
calcaire pleine d.
vitrifier fans addi
iryftalliKition (
'une telle m.
dire qi
s eft g rouppé uppée e avec a\
plulie
e , & qu'on l'on ne lui h
voit point cratere? Peut-on affure
m lieu oil on ne trouve ni ni pierres ponces
l i a n e s D ' u n autre côté, qui autre que le feu pourroit
nt lefol peut-être regardé comme calcaire,des pierres \
voitpoint d'arrangeraens fymmétriques,& qui n'ont po
produits & les dépôts des eaux.^ Qui autre qu'un volcan au:
res vitrifiables qui portent par leurs parties vitreufes & leurs t
:araQeres de certaines laves? Peut -on regarder autrement que 1
formation d'une montagne dont la bafe eft appuyée fur une
i , i t ? U u e p . e r r e n c
iinme de même n
:ft-elle un carafle
j o t a g n e f o i t v o l c a
ire telle que celle que j'ai décrite
iture que les bafaltes cryftallifés
e diftinaif & néceffaire du balique,
s autres de
t de cratei
i fcories 1
quand fa f o rme n'eft point
' ; f f é r e n t e , & f e m b l e faire
ilcaii
îns de
o d u i t ,
;s dans
. r ^ q u i
oit pu
fpeces
:omme
pierre
e defe
neufe.
ioir pr
lifiabli
tksflr
iftacées? d'ailleurs la propriété qu'a notre pierre bafaltiqu
& de fe décompofer à l'air pour forme r une argille ferrugi
n e lui eft-elle pas commune avec toutes les laves compares ? & n'eft-elle
t e r e diftinaif & indubitable des produaions volcaniques.'
C'eft à vous, Mo n f î e u r , à fixer invariablement mon opinion fur tous ces objets
à décider Ë ce que je crois être une produaion du feu, n'eft point l e réfnltat d'r
f l a n a t u r e . Si vous vous déti
de vous donner, à penfer qu'il y a eu des volca
faudra fuppofer qu'ils font éteints depuis une lo
laps de temps qui a fait difparoître les caraÛer
modernes.
Je vous porterai, Monfieur, des échantilloi
p a r l e r , & je raflemblerai les morceaux les pli
exaâe.
lez,d'après les détails que jedans
Je crois encore , d'après quelques faits que j'ai
qu'il y a daus d'autres parties du Portugal des monta,
une dans la province de Beira en conferve les carafti
montagne fur laquelle les Portuguais débitent be?
noifleot à peine, eft le mons Herminhis des Romai;
les environs de Lisboni
e , i i
;'eft le
s plus
; vous
e idée
iTurer
iques;
Cette
ue fuite de fiecles, & que c'
qui diftinguent les volcans
is des pierres do
propres à vous i
i t j e
'Olci
raiTemblés, pouvo
intacnes réellemen
les plus frappar
lup de merveilles, ÓC qi
& on la nomme en Portugu:
Siéra d.
montant un brui t fc
o n y trouve quelq
vatio ' ' "
vement d'ébullition, & i
cette montagne on voit d'
L E T T R E S . 44$
tEfirelh : elle eft extrêmement élevée, de forme conique i on entend e
;in qui fait croire que la montagne eft vuide dans fon centre;
, , ités, ôc on voit au milieu de ion fommet une grande excadont
le fond eft un lac entour é de rochers efcarpés ; l'eau de ce lac a un mouoit
par oii elle s'engouffre & s'écoule. A la bafe de
mes de bafalte,prifmatiques & articulées; on con-
•erfité de Coïmbrei elle eft cryftallifée tris-réguliéqu'à
ferve une à'
rement. Il me fembli
n o î t r e un volcan éteint, & peut-être le naturalifti
caraaérifés dans les montagnes qui féparent le P.
que le grand éloignement & la difticulté de voyager en P.
d'aller moi-même à la montagne de l'Efirdla pour fétudier & la faire deffi.___
Vousmepardonnerez,lVlon(ieur, mes longs rai fonnemens, mais la nature d.
demandoit tons ces détails. Vous voudrez bien me répondre à Marfeille fous i
loppe de M. Ricard, agent de l'ordre de Mahhe. Je vous écrirai avant mon dép
L i s b o n n e , oil je ferai jufqu'à la fin d'avril. Je finis fans complimens,
rant de l 'at tachement le plus fincere, &c.
tous ces fignes, il ir'eft pas poifible de mécontrouveroit
il d'autres aullr bien
igal de l'Efpagne. Il eft fâcheux
>yager en Portugal, m'ait empêché
- ''•'•udier & la faire deffiner.
faits
s à l ' i
,JMonße
, t , p e
T R O I S I E M E L E T T R E .
. tde
vous aiTu-.
Lisbonnc, ce i •ril.778.-
L A ,
nftan.
:. Ce •eft pli
mais encore elle form
d'étendue. Ce n'eft pli
f e préfente, mais eue
part, qu'elle fe trouve,
Monfieur , ou il faut fuppofer que
lutions fuccelTives qui ont mêlé &
il faul
'ndre, pour déterminer I;
iix faits fe préfenti
' J'a;
:ouru dans dilférens feus
: centra de laquelle eft bii
la pierre bafalti elle forme le fol d'
dans
face
f é r e
exafte
•niere lettre , Moni
a r a a e r es extérieur
n même temps qt
s pour foutenir le
côteaux particuliers qu'elle fe rencot
n peu inégale , qui a plus di
le!
de la pierre dont je vous ai parlé dans ma dei
me paroît tous les jours plus problémat ique, les lignes ou les c
la font regarder comme un produit du feu, fe multiplient t
.oil on la trouve, donnent de nouvelles raifor
ileinent dans dei
le fol d'une plai
s en maiTes irrégulieres, fans aucun ordre apparent, qu'elle
inches verticales & diftinSes -, ce n'eft plus , faifant bande à
iffi mêlée avec des pierres^de nature différente. Enf in,
atre globe a foiiffert un grand nombre de révoonfondules
produits de différente nature, ou
nature de la pierre bafaltique de Lisboni
ous fourniifent des lumières,
me plaine ondoyée, fituée au nord de Lis
le palais de Qiielus-, j'ai trouvé prefqui
lieues de diamètre : on la
différens états de décompofitio
, elle a tous les carafteres que j',
Utes épaiffeurs : des fentes dans
:hes, en rendent quelques morci
;fque planimetro, de
deffous de la terre vi
, mais Ì quelques pieds au delTous del à furd
é c r i t s ,& elle eft en couches verticales de dif-
; fens contraire à la direaion principale des
ux de forme prifmat ique quadrangulai re, aiTez
que ce foit plutôt l'effet d'une cryftallifation
que du iimple hafard qui peut avoir déterminé la direaion des fentes.
J'ai vMîtéune nouvelle carriere d'oil l'on tire despierrespourlespavés,& elle m' a
préfentédes faits égalementcontradiaoires.-elle eft ouverte fur la c roupe d'un c6teau,&
elle pénét r é d'une vingtaine de toifes dans fou intér ieur i elle préfente par conféquent
une coupe affez conlidérable du centre du côteau, pour qu'on puiffe obferver. On
y voit la pierre difpofée en couches de différentes épaiffeurs & dans différentes directions
; les plus extérieures fuivent la direaion de la pente du côteau, & celles de l'intérieur
deviennent d'autant plus verticales, qu'elles approchent plus du centre de la.
montagne, de façon que ces couches forment un angle du point d'oil elles p a r t e n t , &
s'élargifTenten s'étendant, comme certaines ftriesqui partent d'un centre commun ,
& qui forment des rayons divergens. Entre chaque couche de la pierre bafaltique, on
trouve une concrétion blanche, efpece de liege foffllle qui remplit les filffires à la
maniere des fpaths dans les pierres calcaires. Les pierres de cette carriere font trèsdures,
d'un grain ferré, ce qui les rend très-propres aux ufages auxquels on les fait