Caudale fortement fourehue, anale et dorsale brillantes comme de l'argent. La-dorsale.® cependant
une teinte verdâtre^ Les membranes des nàgeoirespsont en- partie couvertes d’écarlles.,
CASTAGNOLE ORDINAIRE. — poisson se prend, à la ligne,. au mois
tobre dans l’Océan., Il doit aussi-se trouver dans îçs^let^de grande eau.
CASTRATION. — Les poissons,-grâce au peu de chaleur de^ieujjsaug^ à.réaeflte-.peu
développée de leurs- sensations, à la température' assez ,b.asse du milieu où ils vivent’, présentent ühe
vitalité particulière. Chez eux.existe une assez grande indépendance dans les’orüSaes. 'Beaucoup-
moins solidaires que ceux des animaux à sang chaud et d’ordre.supèrieur, les orgauesj-ne sont .pas
tous nécessairement affectés par l’attaque pu la deétyuction de l’.cm .-Ceux,
Ce motif rend compte dp peù des danger .de-M^castration que l'on lait sgjte aux,-peissous pour
les engraisser dans les réservoirs.
Il suffit, pont pratiquer cette opération,"' d’ouvrir lestementTahdojnen du poisson, d’en extraire
teBeenteffit'hf laite ou les’ovalresfpuis de recoudre proprement la piale.- On re;jette-®ë’ suite à l’eau
le poisson qui ne manifeste’ aucun trouble, aucune souffrance..
CASTRIC. — On appeUp-ainsi, à Brest et probablement-sur -me partie des côtes
de la Bretagne, les-petites .espèces-de Vieilles qui se Jfennf
Çrenilahrepusülits, le Ctenohbre -rupestris, etc., cçsujiotsy).
CATONIÈRE OU CATENIÈRE. —^ 0 OyflxRAf PIN.)
CAUDALE {Nageoire). — La nageoire qui termine,teçorps dâ toq|-,le&ip^sspnSjjte verticale,
à l’exception d’une.variétéinonstrueuse-dos Çy-prins dorés de la Chine,
La queue dés animaux marins nommés Cétacés est aussi quelquefois verticale, maisiâ||sKnt*des
mammifères et non des poissons. La caudale des poissons varie souvent 'de ferme et’ dejgjmae'ur',
aussi êst-elle un; bon caractère spécifique pour distinguer .certaines^espèéesf eri.lréfelles.-'-'i'J
Los poissons doivent à leur queue la faculté desemofivoir, non dans tous lesisefi&jjoàais. dans
lâ direction de la propulsion en 'avant. Munie djO muscles unissants. elle est. féfi^ntvsoiis-Tnarinp.
jifiéée a l’amère du bâtiment qu'elle pousse en avant Au .moment eh le poisson vrait’inamÆHï’Hm
élan, la rntgeoire esudade frappe vivement le liquide à aroiïe ët à gauch»'. heuvayujRaLrJrtWiIdU '
quer.sans y voir aucune raison,que, généralement, lés pèissuns ôntmne rendamêii fi.ippi r l'oaui
d’abord d’un côté,"et généralement à droite, quand ils veulentf-sa inninoy eu ligue di'iecte. "
Cette caudalerirtffrappe qu’obliquement; restant#)uahur#’(Kffl^*t’âx'èLdu1.é®p^OT ?dî#Hiuieu,
elle oriente -ses deux extrémités, souvent lobées», -ï’une dans uff-séns, l-àufte dans l’autref^coïnme
l’^e^d’un moulin, ^t les composanies-de eetté Ipee.appiiquées sus.d>eau} soiit.^iag‘S^Ï'éiirit-iê "par
l’inerte du liquide, rantre, libre, employée à pousser le corps- dans le -sw^de'.ffiu a\<: Ce mouve-
ment, d’autre part, -est à chaque^ instant modifié parl’emploi des autresnageute--, Au teut dis pectorales.
Les impulsions précipîtéeB et symétriques de 1 oraaue eaudal produisant, â; rbaque iois/qigM*
agit, une pression latérale Sur le.fiorps, lequel doit s’échapper,suivant la djaÿffiale cfe ses, actions
obliques, symétriques ét égales*-.
-Plus la- nagettigê -caüdàle-est allongée .verticalement, plus ellesa- d’aefinn ; plus elle élqjgnqg
du -centre de gravité du corps, plus elle âugraente-son bras de levier; plus elle ‘
te peut "dire ^u’éh-elle et dàtîs Jes pectoralès'résident les moyens'de propiiMon des poissons :
tout porte àjahireyjjue lés nageoires dorsAleet anale ne sonfjjue des organes d^quitftnre, et Iq&ma-
geoires ventrales des appareils de station ou de so'mmeikha dorsale eçt' le gehtSrnail supérieur" hâ ve
n traies le gouvergaihinférieur, sorte .de dériveur qneïanimal déploie plus ftu moins"-'à'prbp*os.
On peut parfaitement, — tant èst grande l’habitude du p’ofsson de tèm^Kmfem^s en équiHf^fi';—
supprimer tout à coup à ranimai ces deu» appendices-, sans qu’il eu-paraisse sensi{)leihet^.uffecté.
(Yoy. Dobsale:) Il n’en est plus de mêmej si on lui retranche la caudale ou les pec’.oialcs qui nous
semblent le® nageoires essentielles, i
Privé de caudal®, le poisson, avance-sncore, car il ppssède dans.les rnuscles de la,queue uÉnor-
gane encore pujssagt, mais ses-efforts sont paralysés par Je peu de résistance que trouveicontrel’eau
cette partie fusiforme, JL^aniinal ,ne tarde pas à s’arrêter. Sentant Ml impuissance,.il;se -eaeh.e.<fuit
dans uiï lieu soinb.re, sous les racines, ies herbes ou derrière les pierres et, la plupart du temps, y
périt soit de1 ses blessures que les Bi/s-su/envahiss^nt et enveniment, soit de son JahebJlpté à. fuir
ses ennemis et de sqaiiiqp)sg|i3j
^ A chasser pipr sa nourriture., _
11 en est de même lors de la section des pectorales. Plusieurs .espèces tombent a-u fond après
quelques efforts et n’en veulent plus quitter. Cette ‘Section terrible est d’ailleurs promptement suivie
de mort; tandis que celle de la dorsale est prësque,tosi^iûantepartes suites._
La caudale sert encore aux poissons de gouvernail pour tourner à droite ou A gauche. Le poisson
■ B E I 4e* ^ tffranpp. l’eau en B de sa queue;
l'a lêfce A obéit et marche vers D, comme si Itgns moyenne du.corps AO eût été placée en équilibré
sur un TnT$rjjm ^'.'P.iTc^dTfim^eîhqh qésS Ÿ f sdû- ■ ■
Jwfg\ ipai-— Action de la Caudale chez les poissons.
dmwHrpmp.’
«« fÀt Usé pectorales M, Nqui,
3M|le8.. marchent algre^L'a natenWe M est appliquée sur. I
nsga|)T'e> fr.qfp ] eau'qnelle reppu&se,]
dé Mût en Bas, soUÏ'tle,eSrpg,teMlllîPfnpi un'vrneq
qui attire, -celui-ci en avant, du eôlé même où la nageoire
agit. Les ventrales et dorsales
plus souvent ployées,.pendant le mouvement de conversion.
1 .fflaycc^tê^aifilale J w w s »a' I
trnwKftxÿ 1 ,elhiî5®ïîfssl
ce cas, ils recourbent en arc la queue et la tête du même
' débandant comme un ressort, ils frappent vivement l’eau qui résiste par sa force{t'iDërte
et sautent par suite de-ia réai lion que l ’effort imprime A Jtet^masâe.
■ V-u, rapport i MvmMHa, u,ëaud«Ie est>
■ -cWtoare. ^^^SaTOMSsIFroypTiBs1,.lé Flet^efe1’,
L a n c éo lé e . — Les Donzelles, Lottes, efc.V
rt-5 Bagne, ,Peréto-Æ^>., »
j 'jHHKjngftMM&evii—
® iÇugqaïïayr d/s 1 v- mplp de < md île (ihangecàftr» ^te^favèç 'Page. L ’un des plus frappants,
est celui qu’offre le Saumon A l’étàt de S m o l t et de G r ils e . D’abord fortement éckancrée, la caudale
d& .'fiiüSMlévî itfPëgSe, à 'srf®SS’<®i-dSr&’«<nïer3 i' 1
CAUDRETTE. — Espèce “die hoMsame' èoe (te pemte; jrilbîe ‘ sans ÀancSe, sns-
penclue ayeç ifcrois-cordeleLtes qui se réunissent à une corde plus forte. C’est, en petit,
les appâtant; s&tgjsratee B
sort des ■ erieteéS,%oit- â'©!petit^/,p'(îi*ous'i Ou leu I
fd’unïbaieaut- ou d ’un échafaudage fait
exprès, e^oaæteretife soiildïrétetement à îa-iteA I
issg^èysur une petite
fourche.-de -bois; -SS®s.®hea cannej^ -
*"ï On distingue les petites et les grandes Cau- -
drettes. Les petites servent, en Normandie eL sur |
les î&fe j des Char entes, à prendre des O r e v e tt^ ^ ^ ^ B
en grand nom b«;. Jusqu’à .ces . derniè m Ë h ù ^ i ^ ^ M B
cet engin se tendait du haut des rochers, le soir
après le coucher du_ soleil, suivant l’heure de la - ^
matée, papfce^errà 1-a mer 'de^c.eadàiÉjfe 'Ont'r% î ^ H
garde comme Une grande amélioration de 1862,
•l’iélft <îu’â,!$$p£ patron, de cb,alloupe#;dgan *Groi-
nard de ©rjQiÿtdè-'\éie-ÿ de--f^re•ÿ.ette.^pêpb.’e è»
bafeem> Uette innovation- OfFre l’avantage .qu’on
peift suivre les Gre’yettes q'uaiidÿelles, se rétirentl
J ç la plage, fet les pécher pâPi-^B^quéhjt en tout]
temps et à toute heure.
■i Les petites Caudrëües^i'ilJormées-d’une pocl* , Fis- 140 ■ - Petite caudrette.
de filet tendue sur un cercle de fil de fer d’un d em i-n ia ad e diamètre. Ce cercle
est croisé par deux ficelles transversalêsy-:à l’intersection desquelles est tendu l’appât,
composé de Crabes écrasés, de débris de Sardines et d’autres choses ana-
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