allongée fermée par le rivage. Les pêcheurs r a p p r o c h e ^ » r - a u t r e ' î l ® '
deux bras, jusque vers dlendroititen pente/"tecroisau'frëeS»dOi®^^êt<l'®tsq4VM
deux extrémités des flottes sonfeprés >de- se joindre, ojswsamblesPalmga-ërde fond,
i o n -iêsH.erëfee»®une
■ : sfur'd'attee, et l’dSk
t#jrfe doucement cette
- partie du fiïet, tôu-
croisé iy’ plat
I dans la -même P?>sï“
tion|SSg>ï*~'îrlyagev
- Tandis quê ce Jfiou-
k s e fie n t s’execute ;
‘-lentement map-Té-
gulièremerit, I l s pê-
p'U’h e ^ ÿ - halen®*'suæ
-les -ueuÿ’fraliRliiis,
— Senne. de lê t Cire'(J p Sn]g:i ie r ê
le mouvement de celles de fond, tout en lés” làôps^ift -ain peu e ^ ^ ^& e . Bn|eefte
manière, on arrive à former un sac, lorsque les deux ralingue1- -de .foiul-s^ sonl^
rejointes au milieu -du filet ; h c/a moment, on haie vivement sur lâ^ô'fde 'de_tête
pour empêcher le poisson dé fauter au dehors^ en fermahfmSqueïnej’it' lèlflife'l'-' et
l?©n tire le tout à ferre, où iraafe reste p lus qu’à l’ouvrfe'et'à:'tfiwr; ldMBraiaBf r \
Cette manoeuvre de là Senne, est là même pour tousdes endroits ’s^ocfe^fenq-«'
ploie.Q
uelquefois on amarre un des bras à un piquet, sur fiBSiffdes hordscfe la rivière, |
puis on jette ou l’on fait passer l’autre bras aux pêcheurs qui sont sur l'autre b o rd ^
m quLreiüontent làqi-
vière, ' en^te halant,
I Jpgqulà—ce qu’arrâr
vés à la distance
vggiue,ils le fassept
passer îsur l’autre
bord, où les pêchëurs
le .rapprochent du
piquet- initial.. a.
Si la rivière est
trop large pour exécuter
la manoeuvre
que nous venons de
décrireJe bras marchant
est attaché à
un bateau, qui dé--
crit la demi-circonférence nécessaire et finit par le rapprocher du bras sédentaire,
et tirer le filet auprès du piquet.
La Senne, dans les rivières, est très-souvent un filet complémentaire duTramail.
Ce dernier étant tendu, soit au moyen de bateaux, soit au moyen de pieux tendus
verticalement en travers du cours d’eau, la Senne est placée en aval et traînée à
■SiPip®^%d®uQÿamàâi^.aTæq.uelSi^te^f réunit. Btienamaisse ainsi tout le poisson qui
ne s est pas pris dans les poches du filet immobile. ■
Dans les élangs et dans les endroils où il y a peu d’eau, on emploie souvent une
®enne fine l’on appelle Coller et (fig. 955), dont les extrémités n’ont qu’un mètre de
hauteur, tandis que le milieu a 3, 4,5,6 mètres de chute et forme en cet endroit une
le poissa^, j^ a^en t on réunit à un bâtonnonimé èoMr<fon, les ra-
li-hg#es^cleipigi^®fe de tête deme filet. L’extrémité inférieurfe & fce bourdon est fortement
plombée} ©ficontribuejavôÇ lfeiest, àfaire prendre au filet une position verticale.
D e l a s e n n e e n m e r . L’emploidSèefllet ëst extrêmement commun dans
^ l^anses & fomLplaf étisorl les grèves. H est d’autant plus facile à mener que le
fond contient moins de roches et d’herbes. ' La méthode que l’on emploie le plus-
souvent consiste à faire! tenir un des’bras sur le-rivage et à faire porter l’autre par
un bateau qui fait décrire au filet la courbe nécessaire pour ramener à terre le
rt^&eon-d.braa qu’il a emporté.
IKfia-.emp loi edelà mêine manièreleCollèret dontnousavonsparlé,particulièrement
sur les côtes de la Saintonge. - Son nom lui vient de ce que les pêcheurs se
font une espèce de bandoulière ou collier', avec les cordes ou bras, pour traîner
? Hongin pins facilement. Lespêcheurs nomment ehaque coup de filet un trait. Or-
.dineûèmeti't, àls: commencent leur pêche deux heures avant la marée basse et la
^ontinîÿbaf deux heures après qtttaBea commencé à remonter. Passé ce temps,
la mer trop haute les empêcherait de glUoigner -assez d&eétcti; Tout cela dépend
;,dèJa hauteur e t de la force 'des marées.
^ISuriesoeôtes de Flandre, où les sables - sont très-unis, les Collerets sont beaucoup
plus grands et sont traînés par des chevaux.
Cette pêche, comme la première, se fait ordinairement d’avril en septembre,
par les beaux temps et lorsque la mer est calme. En dehors de ces limites, les eaux
sont froides et les: poissons se retirent dans les grands fonds : la pèche sur le rivage
deviendrait donc infructueuse.
0n prend avec ces filets un grand nombre d’espèces de poissons : Soles,
Plies> Turbots, petits, Limandes, etc., Congres, petits, Vieilles de toute espèce, Godes
de petite et moyenne dimension, Orphies, Mulets, Bars, 1 ives, Rougets, petits, et
enfin tout le menu fretin des côtés : Êquilles, Prêtres, Spinachies, Syngnathes, etc.
Dans la baie d’Àrcachon, la pêche à la Senne se fait toute l’année, à la traîne,
au bord de l’Océan. Ces filets ont jusqu’à 150 mètres de long et 2 à 4 mètres de
chute au milieu. A la Teste-de-Buch on prend ainsi des Dorades, des Louèines,
des Maigres, des Soles, etc. ; dans le bassin, des Orphies, des Seiches, des 1Congres,
des Sardines, dés Carrelets, des Pastenagues, etc.
A Arles, les Sennes ont jusqu’à 4 à 500 mètres de long sur 6 à 8 mètres de chute.
La pêche à la Senne se fait encore, à la mer, en pleine eau. Aux environs de la
Rochelle, des bateaux à la voile traînent, sur les fonds de sable et ceux de vase,
des sennes de 200 à 300 mètres de long; les mailles de ce filet ont environ 0**,10
d ouverture en carré. Les bras de là Senne sont attachés l’un à la poupe, l’autre à
la proue, sur l’un, des bords du bateau qu’on laisse dériver par le travers. On ne
peut relever ce filet que dans l’embarcation, ce qui demande des précautions particulières,
afin que les deux ralingues de pied soient halées avec une égalité parfaite,
de crainte que la poche ne se ferme pas bien ou ne se dérange. Cette pêché rapporte
beaucoup de poissons plats, et les pêcheurs regardent comme favorables
pour, la faire les vents du N. et du N.-E. Dans la Manche, sur les côtes du Galva