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 C  S a lm o   U m V r a .Im )   . 
 poj nt ue-pS- î j . ‘ ; la,figure de  i’Ombre.  Les nageoires inférieures, anale, ventrales  et pectorales  
 brillent  d’un  beau  jaune  un   peu vert,  et sur  les  épaules on  voit  une  dizaine de points noirs  
 t^ès-^i^^Llprnent  espacés.  L’oeil  est rougeâtre  pâle, les  opercules pointillés. 
 En  avançant  en  âge, les  couleurs se  modifient.  Le dos devient vert foncé et très-vif ;  cette couleur  
 envahit même  la  plus  grande  partie de  la  dorsale  à  l’avant  et  englobe l’adipeuse.  Le vert  se  
 fond s « - les flancs  autour  des  écailles  et  se mêle à  une  couleur d’ocre  toute spéciale, parce que sur  
 ■ baque écaille  elle est mêlée d’un reflet; blanc. La caudale, toujours très-échancrée,  est devenue.cou-  
 1 u r   sienne  brûlée,  les  nageoires  inférieures  ont pris  ce  même  to n , mais un  peu plus  clair,  et se  
 nuancent de  vert  vif en  approchant  du  corps.  Gorge ponctuée de vert-pré.  Tête verte, lèvres  et  oeil 
 La  nagéÿife  dorsale  présente  20  rayons,  les  premiers  grands,  et les  autres  décroissant  gra-  
 d'iieMcnaenil;  les pectorales  de  15 rayons  sont.petites,  courtes et pointues. Les  ventrales de 10  rayons  
 commencent juste  sous  le milieu  de  la  dorsale.  L ’anale  porte  13  rayons  et la  caudale  20,  elle  est  
 fourcnùe. qyjas rdyons^u mjlieu sont'rtos petits*juie  la moitié ’des plus longs. 
 L’adipeuse  est épaisse et,charnue;  la mâchoire  supérieure  avance  sur  l’inférieure,  la  langue  
 èsit sans-dents.;, mais  il  y  en a  un grand nombre  de petites, coniques, en une seule rangée,  sous  les  
 mâchoires,  le  devant du vomer et le  devant  du  palais, 
 o m b r e  c om m u n . — L’Ombre  est  un poisson  qui,  par  la  conformation de  
 sa bouche,  ne peut  rechercher les  gros  insectes ni  les grosses mouches, mais bien  
 |£f il^qJiul^s'et  le s »moucherons  qu’il ^chasse ,teu te   ]a  journée  avec une  ardeur  et  
 uirelflMeité & n t  ooen^ peut pas se faire  une-idées  1 
 Il abofîie  dans YAin\ la  Sioule  et dans la plupart des  rais  ou ruisseaux torrentueux  
 qui  descendent des cimes  du Jura,  ou  des Alpes,-du Puy-de-Dôme,  d u  (3an-  
 Æ .j&tidgs^@ntagneq -de .la D ante-T ,oi rp.. 
 Il faut, .pour le pêcher, de très-petites mouches naturelles faites  sur  des h ameçons  
 très-lins  limericks n° 20  longue-qneue  sans palette,  ou, mieux encore,'des ha-  
 In,AdS^Ëgt111 | f  ^  rém ô t) usités-dans lës pajys que ce poisson fréquente. Gomme 
 l’Ombre  n’acquicrtjarnais de grandes dimensions  et pèse, rarement plus de SOO grammes,' 
  ©n fait  le  corps  de la ligne en deux ou trois  crins tordus, terminé légèrement  
 en queue  de rat,  et  portant sept ou huit petits m oucherons artificiels,  espacés sur S  
 S l t r e s  de long.  L’Ombre se tient dans  le courant et vers  le  milieu  de  la rivière,  il  
 faut donc  une  canne  de  première  longueur  et  une  longue  ligne,  sinon,  comme  
 1 eau n est  jamais  bien  profonde,  il  faut pécher  à  la  dérive,  suivant  le  cours  de  
 la rivière  et  lancer fia  mouche  devant  soi.  L’emploi  du moulinet  est  important,  
 car le  coup  de  queue de ce poisson  est  terrible. 
 L’Ombre  commun se pêclîe  dans le Rhin,  la   Chiers,  la Creuse,  les rivières et  
 ruisseaux  des Ardennes,  la Moselle  et  la Meuse,  mais moins  souvent,  près  de Besançon, 
   dans  la  Loue.  Nous avons vu  qu’il était abondant en Auvergne ;  il l’est autant  
 aux  environs  deNantua,  dans  le  fac  de  Genève.  On  l ’a  trouvé aussi  dans le  
 fthtp eV la  Sôpgue,'  etQi 
 j  Les Ombres  communs  du lac  de  Constance  sont pêchés  de la  même manière  
 que la Fera.  (Voy.  ce m o t.), 
 Dans  le  Rhin,  on les  pêche à  la senne dont un bout est tiré par des hommes à  
 terre,, et l’autre par un bateau qui  décrit une portion de  cercle autour des places où  
 ^'Ohib'res viennent déposer leurs oeufs. On ne les prend en  
 qù’en mars  et avril,  époque  de  feùr  frai. 
 OMBRE D ’AUVERGNE. — (Voy.  OMBRE COMMUN.) 
 OMBRE DE  RIVIÈRE. —  (Tq j.  OMBRE  COMMUN.) 
 OMBRINE. g-p (ypyC/tlMBRINE.’l h   ^   ,  Fig.  1\$S.  -  Omoplate  de  la 
 OMOPLATE (os), — Chez  les  poissons, Jès omoplates  {scapulæ) 
 [fig. 752) consistent en deux  os  aplatis,  rhomboïdes  ou  arqués,  placés  à la  partie  latérale  du  corps  
 sous le bord postérieur des  clavicules.