
 
		mer,  est une  qpération  teès-.impQgtanteâaà’âherA; ftaj^gaafyfefe y ;,  
 et  en second lieu  parce qu’à l’eau elles  se  i S | f n â ^ # a 8®-l 
 I.  Couleur  feuille, morte.  Qn  prend de-l’é co re je  noyé»(Juglansnegùi},!è n d ë   
 chêne (Quercus robur),  on, la hache  en  petits ' morceaux  qtfedfdiPfait-'hôuiHir une  
 heure dans  l’eau. On-pl^ce alors les lignes,dans le .vase' parmi1 i’$c0iWJe%on4®ëse'  
 tremper vingt-quatre heures.;  onifétke,  on tord et on  étend Mur sécher.  P 
 On peut  également  employer le  caehou  ({Acacia  catechu,),’ q u i Itrpuv’e ''chez  
 tous les droguistesy et agit de même, mais plus  vite  et peut-être  plus  solidement. 
 II. Couleur orange sale. On.prehd, dans  les  champs,  une;feertainé-quàntité d® 
 la plante nommée ehëido^^telfâoiùtm. ma jus,  que l’oit 
 éclaire en beaucoup de pays, et qui contient umjsjac jaune foncé, amer,-âhre^t*t>à%s- 
 ■ tiq q ç îq u i sert à détrlîfrelè^ter-  
 raùngw Km 
 ■  Onî frotte 'lhddiime^}âWc.?la  
 plante'TÔêto^^tj  quand Jelîes^  
 I sÔBtis||ha4||la  te inture ;,^1 iêr-  
 [minée.l> 
 IIL Codlemj.^lEl  
 Itient avècàM M §■ vè rt-p]Ma'ch’é - et  
 pilé  en^bouillié  dans  ;ja‘cfuël-ro*  
 on  l.usse'-vîni^t-qj’idttf*. 'htriro'.  
 Itrei tip'erluS3j^(ÿ.^41 
 Il n’est  pas,,hcsèiÈÆdc^dir(*  
 [que,  quand  les  lignggi&pftent de  
 rFe’atff  elles '' rie' 'défirent jfas^être  
 [laissées ^étêiSdqs^lffic:^ '*w h ]1e,  
 lihâié 'Hlis'es eh Fair à séfchèr sur  
 des-piquets, e t jSîèùx-,jétèndues  
 s’il  est  possible.  Leur e'cWserva-  
 tion est à ce prix. 
 t a r d  in e a u  . — Nom de  
 la  Plie  (yoy., ce-  mot)  à  la  Ro-  
 chelle. 
 TARE, wp Nom  granvillaâs  
 de  la  Raie coucou.  (Yoy.  Raies, 
 Y   'T 
 ARTANE.  -*¥' Nom-  du  
 Gangui  à  un  seul  bateau.  fVoy.  
 00 m o t.) 
 Cette  -pêche  se  fait  dans  la  
 Méditerranée au  moyen  d’un  bateau  qui  a  donné  son  nom  au  filet  et à  la pêche  
 elle-même.  Le  filet à manehe_ressemble  un peu  au Gangui,  étant composé  d’une  
 poche  centrale  et de  deux ailes. 
 Pour exécuter  cette  pêche le bateau se  laisse dériver  sous  ses  voiles orientées  
 comme  l’indique la figure 989.  Les voiles  triangulaires extérieures sont  des  espèces  
 de  Focs,  que  l’on  nomme  Coutelas  ou  Trinquettes.  La  grande  voile est  au milieu  
 et forme  la partie  supérieure d’un  grand losange  aigu  dont  la tente fait le dessous. 
 Les  ailes du  filet  sont  connues  sous  le  nom  de  Bandes ; elles  sont  composées 
 de  deux parties,  la  première  en grandes mailles,  la  plus rapprochée  de la poche,  
 ^ en mailles plus serrées.  Celle-ci se nomme Enclestre. Ces ailes sont suspendues par  
 .  des cordages 0u $kl<m  à  des  bouts-dehors  ou  bras  que  les  pêcheurs appellent  des  
 JtiiàA: 1  . 
 P spS8hV:’pdnr  termiriër cette'énumération  de noms patois dus au pays,  nous dessous  
 fairétsemaTquer  que la poche ou manche terminale qui  traîne au fond,  pré-  
 - sente  un étranglemenL à 1 entrée qui  s’appelle la  Mangue :   la  partie  la plus large  
 qui vient ensuite,  et où les mailles sont  différentes,  c’est  le  Ségarié;  enfin le fond  
 Atout à faiftooBte le nom de Culaignon,  ' 
 - *-'e ûlel qui Iraîne quelquefois au fond, d’un mouvement lent, porte des fiottesde  
 r}liége-8«- la téte*des Bandes  passant en avant dé la Morgue,  et des plombs sur le bord  
 opposé^dù Êtote.Deax'pièces dé>bois'tiennent  lés  bandes  ouvertes  en  prêtant  leur  
 appui à la  traction  des Balim. 
 TAUNE,  TONE  ET  TONNE.  -^'Nom  populaire  de  la  Baie  coucou  à l’Ile-  
 d’1e0f.'''.(^oyî.  Raies,  § -7.) 
 TEINTURE  DES  CRINS DE  FLORENCE. —  On teint  les  crins  et  surtout  
 la  florence  daQS  une  forte  infusion chaude de  thé ou de café,  où on les laisse ma  
 * St  ^  pendant plusieurs jours. Iis acquièrent,  par ce traitement, une couleur légè-  
 ^ u e n t  h r u n ^ ^ s ^ ^ p a r e n t e ,  lfq g # e  e n l^ e  une  partie  du brillant  qui forme  
 la  seule .mauvaise  qualité de  ce produit.  Sans  ce défaut  il serait parfait,  car,  à la  
 trahspal&nctf il joint une grande solidité et l’incorruptibilité.  . 
 Y i i  fQfrHfp,Ygaletoent teindre la florence en vert en la laissant tremper  quelques  
 he^§?:4ahsijW ^ oltutiojl'de  vert-de-gris,  ou acétate  de  cuivre dans du  vinaigre  
 éiacide acétique  dilué). Mais ce traitement  rend -souvent la  florence  sèche  et cas-  
 sànte,  il  doit,  donc  être  rejeté  et  utilisé seulement  pour le crin  sur  lequel il n’a  
 pas  la même action  et qu’il préserve fort bien de l’attaque  des mites,  l’ennemi du,  
 matériel du pêcheur’ 
 t e in t u r e  d e s  l ig n e s .  ---Faites bouillir un demi-litre de bière avec une  
 demi-livre' , de, suc  des  feuilles de noyer  et un  peu  d’alun. Quand  la  liqueur  est  
 refroidie, on y trempe lesiignes  qu’on laisse plus ou moins, suivant le degré de vert  
 qu on veubteur donner (Walton). (Yoy. Tannage des lignes.) 
 ^ ous renfermerons sous  le titre  ci-dessus,  quoique ce soit plutôt une véritable  
 peinture,  la  préparation que l’on fait  subir aux  lignes de  soie ployées  sur le moulinât, 
   pour les  soustraire  aux funestes atteintes de  l’humidité.  Cette  préparation,  
 qui empêche la ligne de soie d e  se  vriller dans l’eau autant que si elle était nue, a'  
 de  plus,  la  propriété  de  la  rendre  plus  lourde  et  plus roide,  ce  qui  est  un  immense  
 avantage lors du jet de la mouche,  à la pêche à la grande volée. 
 On commence  par  dévriller,  aussi bien que possible,  la  ficelle  de  soie  grège  
 que  1 on achète blanche chez le marchand :  on la laisse parfaitement sécher.  Puis,  
 la tendant à  deux  points éloignés,  on la frotte  dans toute  sa  longueur  au  moyen  
 d’un morceau de  gant de peau sur lequel  oh verse quelques gouttes d’un mélange  
 d huile siccative,  de  couleur blanche  et  d’un peu de  couleur verte. Il faut frotter  
 fortement,  longtemps,  et  mettre  peu  de  couleur  à la fois,  afin  qu’à  la faveur de  
 1 huile,  la  corde soit bien imbibée. La première couche étant parfaitement séchée  
 au grand air, on  recommence; au bout de quelques jours,  la même opération, une  
 seoonde, puis une troisième fois. A ce  moment, tous les interstices des tours  de la  
 fteélle  sont remplis d'une matière ployante,  la  ligne a l’air  d’un cordonnet parfaitement  
 rond  et  homogène,  elle est prête,  bien  sèche,  à  être  roulée  sur le mou