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 mode d’exploitation qui ûe'permettra pas d’emfaire-'de véritables  Il y a; là 
 une question de  tolérance et de latitude que l’adnyaD.istra'ti-d&.s^a tosÈjiQïreS fiiflSgée  
 de  laisser,  dans d’assez large’s limitas!  à  la  boîfne  foi  et  à  rFè^HMefé^'dd uûnees-  
 sionnaire,  saufj  en ièas  decontraventiôred'Otomageable  au1 paygLÀrséRânavÇC  rigueur. 
  Tel ,est,,en effet,  Te  sèultmo€fe-’elficacetidôya®Q'iédt(indan9-toutes le^ooppea-  
 sions  qui' üfe  sont  pas  math-ématiquexmenWâéMmitabïesi paf dtéur  dsfedeê'miême|?  
 BeaucGïtp  de latitude .et de'tolérance  dans des permis^ns, -unefSuRy^lk'iïeet équitable  
 m#Sîséyèrevddns  leloaptionneinent. Ne>dçvonski®)is  pas’déspàofef que, jusqu’au  
 moment  od 'nous écrivons .ces-lignes,  la  surveilkaçeu cG.tièiie‘qs®ît  sb^mal  
 exercée, 'si pauvrement représentée et; si insuf&sa'inrbtentf fai^èïsh QüH se?}pkiDilM.sfàÇ  
 raison de  Iîinpufflsangetde.'la  suryeillance*.desibièns ruraux  paÿFtes gardes cha®**  
 pêtres,  combien aurait-on mill#foiS'pms  raison'de déplorer la surveilknceifiôtière  
 sur notre littoral J 
 ,L6 tempsrsiendra, nous n’# d lU t p i s  fas,’  o h   
 pêcheries,  huîlrières,  etc.,  sera telle sur  les  bords  de nos mers  qu’on devra porter  
 les vues du gouvernement  de' ce  côté  et  qu’il paraîtra' opportun, d^y créer Une milite 
  Spéciale,  pacifique et utile,  préposée  à la gardé, — non pas  des produits de  la  
 frau d e ,— mais  des récoltes de la  du grenier d’abondancé;®||la France. 
 Appelons ce temps di  tousnos voeux, et aidons-en la venue par tous nosefforls. 
 L’établissement des géservoirs, ditilanote du Ministère d e là  marin eaux préfets,  
 n’est permis que sur des propriétés privées.  Le d omaine;maritime|f|tuu domaine  
 public  qui ne saurait être aliéné,  et dont la jouissance  doit être réservée  exclusive-  
 mènt  aux populations  du  littoral,  soit  qu’elles  s ’y  livrent  à  difl'ÔEents  genres de  
 pêches,  soit  qu’elles y  aillent  recueillir ee/què la  mer leur  apporte..  Cette  explication  
 se rapporte  auTexte de l’art.  9  du d é c®  du 10 mai 1862. 
 '  «  a h t .- 9; Des fossés ou réservoirs à poissons,  peuventyaprès.autorjsétion,  être  
 « établis sur  les  propriétés privées recevant l’eau de la mer. 
 « Les  arrêtés  d’autorisation  rendus  par  notre Ministre  de  la  marine  et des 
 «  colonies  déterminent,  suivant  la  disposition  et  l’étendue  
 « des lieux, les conditions  d’exploitation  de  ces réservoirs. ® 
 RESPIRATION__L’aÿpa£eiMe^% M^ifa^ô'îglsst^lllltpa r 
 les branchies;  ce  sont des membranes  lamelleuses et découpées  en franges  
 (fig .  013)  attachées 2  à 2  aux  arcs  branchiaux  qui  sont  ordinairement  
 au  nombre  de  4  de  chaque,  côté  de  la  tête ;  l’eau  avalée par  le  
 poisson  passe  entre les  fentes  formées  par- ces  arcs branchiaux,  baigne  
 la surface des branchies sur lesquelles rampe l’extrémité des vaisseaux do  
 l’artère  pulmonaire,-et  cède  l’oxygène  qu’elle  Lient ;cn. dissolution  au  
 sang.veineux  qui  devient  ainsi  artériel;  elle  s’échappe  alors  par  les  
 ouïes, et,  chassée d’avant en  arrière,  sert  en outre,à faciliter Ja progres-  
 sion dupoisson. 
 Certains poissons  cartilagineux  ont l'opercule  flxe;  dans  cc  cas,  il  
 y a, pour  la  sortie de l’eau, autant de trous de chaque côté  de la  Lctc que  
 d’espaces  in le r b r a n û h ù iu x .  , 
 Outre  Pair  en  dissolution  dans l’eau,  beaucoup  tKespèces  viennont  
 encore à la'surface, de temps à autre, pour humer l’air directement.  Mais  
 ce  procédé  ne  semble  concourir  en 'rien  à  la  respiration  proprement 
 1  - " ' g  dite. 
 ‘M »  913- T  Branchies et arc  La- mort de ces  animaux;  lorsqu’on les sort de  leur éicment, esUrne 
 branchi  uBroc  .  sorte d’asphyxie: leurs lamelles  s’affaissent,  se dessèchent au  contact do  
 l’air et ne  laissent  plus  circuler  le sang;  aussi  les  poissons qui  vivent  le plus  longtemps  hors  de  
 Peau,  sont-ils  ceux  dont lès  ouïes  ont la  plus petite  ouverture  et  ne permettent qu’un léger accès  
 de Pair  atmosphérique sur l’organe respiratoire. • 
 R IS SO L L E . 077 
 ■  -r e s s a u t ,  - 
 RESURE. — ^ o y . Rogue!) 
 r é t r è c e . —^ynonym^ûc,Bapetissure,  (Yoy. ce mot.L  
 RETS. — Nom des peLifces  Caudrettè's qu’on emploie sur la côte  de Vendée,  
 tapaplfr» C^ftRBïTES  . 
 RETS A CROC.  Sorte  de petites Canières (voy.. ce mot), à mailles- simples,  
 de  l’arrondissement d e,.Brest. 
 RETS A ROBLOTS. — Synonyme derHauts palis. (Yoy. ce mot.) 
 RETS  ENTRE ROCHERS. ^L sp è c e s  de petites canières ou Cibaudières (voy.  
 i®,e .môtLa^^fpées  en Bretagne. 
 RETS TRAMAILLÉS.—^Sy^onym'e’méridional de  Tramaux. (Yoy. Tramail.)  
 RETS TRAVERSANTS. — Synonyrpg.de Palet.  (Voy.  ce mot.}; 
 R e t s  t r a v e r s i e r s . — (YoyC Eralht Mttj 
 REVENUS DE L’EAU.  kilomètre de canaux et  cours  d’eau  rapporte. 
 f |f e é |p a r  U’Étæt,  ...................  .............................................................   yr . 
 - '  fee^-erabotu^iuie,'. '(les&teuyns^rap,porteioe|)xipyiômèire......................... 
 Le k d om lp e  de petits cours df^^^onmavigables m flottables, rapporte  28 
 Lfbe&ta] è  d  (ty ig   ...........................7g 
 R e z z a j o .  ^.AfonliKfioî'se  de 1 ’Êper^æf^ffoy.  ce mot.) 
 '   RHEINLANCKEN.  SAUMON ARGtHrC) V 
 RHODEUS AMARtJS. —. ^voynïoevïùHy. amèke.) 
 RHOMS. —j|S |m  ;du Turbot, dans.ptqs|eursidépàrteméhts de la France. (Yoy.  
 TaRBofe)#«1 
 RHUMRUS. .jü ($$y. TuipoT, G'ràarsÿi)'. 
 RHUMBUS  (Plçnroneçtes.y-jj(yo^:i, Bapbüe )  , 
 RIEUX. — B v^QnymeàdA Gpbaudière±  mol. ).'■ 
 RIGOLES. — On nomme Rigole,  en termes de pêche, un endroit d ’une rivière  
 où le courant,  resserré par  des  bas-fonds  on  des  touffes  de_ végétation aquatique,  
 ;% iyre.,m r ^ d ^% s ^ à e i» .p ^ jM à ;q n ^ p S i e n t   de   pêcher  le Barbeau et autres  
 poissons analogues. 
 La  pêche  s.e fait à la. ligne à soutenir.  On y tend également des je?«;,  des  lignes  
 de nuit  et des  lignes à  grelot. (Yoy.  ces mots.)  .. 
 RINGARD. —-Çÿ&yt ^ÉGREj Pêche.) 
 RIPE. — Nom de l’Épinoche  dans quelques provinces ; sur la Loire,  au Mans  
 A tQ s lé a n s 'jS k te ^Y o -y ..' É p in o c u e .) 
 RISSEAU  o u  RISSAUT. —• Nom provençal de YKpervier.  (Voy.  c e :m ô t)  Ce  
 qu’on appelle plus particulièrement Risseau,  c’est un  petit  épervier  dont  les  pêcheurs  
 de la Méditerranée font souvent usage, quand ils voient les poissons rassemblés  
 entre- les rochers on  dans certains  endroits des  étangs salés'qui communiquent  
 avec k  mer. Sur la côte de Fréjus et  Saint-Tropez  entre autres,  les  Risseaux que  
 l’on  emploie, ont 3” ,50  de  haut sur 18 à 20 mètres de circonférence.  Ce genre  de  
 pêche esL beaucoup moins employé dans les mers à flux et à reflux comme l’Océan ;  
 0h çréfère.is’y .servir de" filets qui pêchent s e u k io i f #  lanets.  (Voy. ce mot.) 
 RISSOLLE. — Filet  dont on  se  sert  en Provence pour  prendre  les  Melètes,  
 les  Anchois  et  .es  petits  Sardines.  C’est une  espèce  de  Battude (voy.  ce mot),  qui  
 peut-  se rap^EGiSiër  du Manet (fig.  914)  employé  pour les Sardines. Une Rissolle  a  
 a u  moins  6'5  mèlrcs  de longueur.sur  8  à  ’9  mètres  de hauteur  ou de  chute.  Les'  
 mailles.iën  sdht  assez  serrées  pour  quelles  anchois ne  puissent  passer  au  travers