
 
		semaine  de  mai.  C’est  alors  le  m o r n e # ^ l e s   SmoUs  se  réunissent  eH  troupes,  c o q u e   ne*font  
 jamais les Parrs. 
 Le temps ordinaire pour q ue les Parr* se changent en  Smolts est de deux anspteins, au moins  ;  
 cependant on en  to it qui  opèrent  ce .'ctaogeBmnt : m   la  premtermjmnée ;  mais  ceci  ntest'-qu1# «   
 exception  produite vraisemblablement par  une  abondance  extraordinaire de  nOOTritere. on  des  circonstances  
 que nous ne- connaissons  pas  encore.  La  i>lus  grande partie  des  Parrs e sten t Parrs  à  
 la fin de  la première année, bipassent encore la  seconde dans  les  eaux  douces  qui les  onbyusinaitre,  
 sans  cbanger de lieu,  conservant  toujours lesJShandeS  caractérîstiques'do l’.enfanow  Quelque s-uns  
 mettent même trois  ans  à acquérir  la force nécessaire  pour rev ê tirla  robe prétexte  de Û’adolescence. 
 Nés  au  printemps,  c’est-à-dire  au  moment  où'  la  nature  pouvait fedF servir  le u r première  
 nourriture  en  petits  insectes  volant à  la surface  des  e au x .c ’est.aiissi-.au  .printemps que les  Smolts  
 prendront  la p aru re du  voyage on des adpléseOnts,  et  se  mettront- etf *m>ir de  gagner  la  mer;  où  
 ils doivent  aller  retremper  leurs  forces  pour  en  sortir  adnltes  et  propres  à la  reproduction.  Cepen-  
 dwit le nombre  de poissons  qui-ont,  dès le printemps,  assimile  assez  de  nourriture  p otêB ^ofiiplir  
 e» voyage  feront qnien  été,’  et,  pendant  ce  t r ^ t t e v t o n d M . 
 la? proie fréquente  des pêcheurs à  la mouche Ç  :  . .  .  -  - 2  .Les Smolts descendent Uam e r.p a rp e tîtè stro u p es-d e  40  à. 60-individus ;  leur vitesse est  à peu  
 près  de  2 milles  à l’heure.  Les  grands  courants,  les  endroits rapides  lé<ûi_fqnt  dlautant. plHb peur  
 qu’ils  sentent avoir moins  de force  pour  les  surmonter;  aussi,  dès qu’ils  se  s e n te n tB m p o r« |a r   
 l ’eau  r » n  n’est plus curieux que de tesSote  immédiatement.exécuter  umleste-demi-toiir-et  faire  
 tête  au courant.  Dans  cette position, ils se laissent peu à  peu dériver,  à moins que un  ou  deux,  plus  
 hardis  que les  -autres, n e  se laissent emporter, ;anquel cas  toute  la famille  les  suit  immédiatement,  
 et, à peine arrivé  dans un  endroit  un  peu plus  calme,tout le monde se retourne, la  tête  a t rW ô u r 
 se reposer un peu  de ta fatigue’dtan toi voyage.  . 
 Arrivés-à la  partie  du  fleuve ou  de la rivière  dans-laquelle  le mélange  des  eaux  devient saumâtre  
 les  Smolts  demeurent  quelques  jours  à  jouer  là par  grandes  troupes comme  pour prendre  
 goût  à  l’eau  salée,  puis  tout  à  coup  ils  disparaissent  comme  par  enchantement.  I f - o T f t n s  Je 
 chemin  de la grande eau  !  ■  .  -Jf  — ?  .  -  .  ,  ' _ .   . ., 
 DemLjnois_après,  ils 'reparaissent,  mais ils   ont  encore  une fois  change do nom  et d habit. 
 Ce  sont alors d «G n 7 se s^u   Saumons depremi'er retour Hfiÿ.  943).  » 
 foi  la métamorphose est-telle  que  si  quelques  observateurs  n’a v a iæ tîM ’î in s ja   de 
 marquer des Smolts avant  leur départ, personne ne  les  eût reconnus  à leu r retour.  Ils  sont partis;  la  
 queue  fourchue,  ils  reviennent  avec  une caudale  carrée  (le  dessinateur  a  commis  une  erreur  que  
 nous  relevons),  ils  avaient  des  bandes  marquées  sur  le"  corps, plus  rien  ne parait  que la  îohe  a rgentée^ 
 du Saumon adulte ;  ils  sont  partis  avec une grosse  tête,  ils reviennent  avec  la  tête  elülee, le  
 corps mince  et  élancé.  Mais ce qu’il  y a  de plus  extraordinaire,  c’est la rapidifede  croissa^ ê   ce  
 poisson qui,  en  deux mois,  à la mer,  a  crû  d e0 -,2 5 'à  0",30 ou 0 -4 0  èt, du poids  û:e 200  gjramfiies, 
 est arrivé  à'-celut  de  l ?n,500  à 2 kilog  -  zÈESSÊBi  „  .. 
 Ceci n’est  rien  enepre.  L’année s’écoule, les Grilses  ont  fait leur  frai dans  le a u   douce;  ils  ont  
 monté  les  fleuves, puis lesmut redescendus  accablés de fatigue;  ils  reviennent passe!'  deux.mois  au  
 plus à la mer,.reparaissent.. .e t pèsent  alors‘4, 5 et 6 k ilo g ,!  En deux mois,  de 0*.30  üs  ont passe  
 à  nm 50 !  Cet. accroissement  prodigieux  dure pendant les  deux  ou-trois premiers  retours  a la mer;  
 au bout  de  ce  temps, V S a um o n ,' complètement  adulte,  à  pris  toute  sa  croissance;-il  pèse  10  
 15 kilog.  et ne  fait plus que  s’entretenir  e t grossir lentement..  . =  -   . 7  .  ■  . , , , 
 -  jVj'Y auraît-il pas dans  cet  accroissement inouï un secret d’alimentation  spéciale à decouv  n  
 est supposable  que pendant  son premier ^   de mer le Grilse mange une  nourriture WWMMBnte,  
 partout  à  sa portée,  à  laquelle  il  répugne, plus  tard,  quand  toutes  ses  facultés  sont  developpces  
 Quelle peut être cette nourriture? Il n’est pas probable que  ce  soit le poisson; mais  ce pour  
 “ être-les  crustacés  littoraux  qui  p eu p le#   les  plages  en  immense  abondance.  I  serait mleiessa  
 d’.examiner l’estomac  d’un  jeune  Saumon  pris  en mer  -   ce  qui arrive  quelquefois  -   au moment  
 où  S  de  l’eau  : on iro u v è ra if peut-être  là la «Jlutldn ‘de  cettê immense  croissance-.  - 
 Les  naturalistes  écossais  ont  tenté  quelques  expériences,  ont fait  quelques  observations, mi 
 fort  incomplètes, iparce que,l’estqmae.du Saumon pris-erm eaiêst,  paralt-iLteujoûrsvHe.  a-tpas  
 là un fait analogue à celui  taeK connu du Brochet  qui,  p n s  et mis dans  une 
 toûjoarS par dêgtfrger tout  é e q tfa   g 
 .  se  nourr4 ent-as :deaoeïito:ttnom#àhles  des  oursins*  dès  
 étoiles: de mer. Quant à celui des poissons, cela va sans dire. Cependant  il  faut aeffnettre q  F 
 une-nourriture  qoelcoriqiie  qu’ils  peuvent  absorbe?  msianiWtoi  # ïtoMé  SM   W 
 ..  moyen de. serreirfreiceB#ltèsrtÉÉttaéMd*cé'pWBOm'ârMêï  ; 
 iw u v   i  « - 1.  g * n » ^ n ri.cH F s :