
 
		TRIPES.—On entend parler,--sons ce-nomun peu vulgaire, ^ g le s entrailles^  
 de volailles  dont on fait usage avec beaucohp'de  ^uecèspour  prendre certains’ pois-  
 sons.Nûus  sommes obligé  d’avouer que nous n’avons jamais  eu le' ççurage de plusieurs  
 de nos  confrères  qui .prenaient  qes -matières  in  naturalibus,  telles  qqpfla  
 cuisine les leur fournissait,  et emfaisaigjàfc usage de  la, sortet L’odeur sui' gçneris dén 
 is  ingrédients  nous a toujours  rebuté,  et  sans  feindre  des  airs  delpetite  maîtresse, 
  nous  n’étions  pas disposé à  attribuer 4 cette  odèur lfe'sùchès de'  cet  appât.  
 Cependant !....... 
 point restait don® à éclaircir  :  et ma  toi,  nous -T'avons  éclairci,- et 4cl'ââ4i;  
 tant  de  fois  que,  pour  nous,  le  moindre  doute n’existé■plè.te. Le poissonjs? élance  
 surda tripe sans-s’-apérce,voir si elle sent, ou non, marnais.  IVoh-nous  avons cbnclij,  
 que,  pour le pêcheur,  il-était infiniment  préférable  qu’ellq. aentit^bcÂ.'....  ou  dît1 ■  
 moins,  quelle  conservâtTodeur la'in'oins  désagréal^, possible^  En  G'qnséqi^ence —  
 nous avons toujours fait laver à grande eau  les" êntraîîtes'depôulét’, 'etc.  dont^noifet  
 voulions nous servir-pour  eseher;  nous  nous-ep. sommes  toujours .bjien  trouvé,  
 aussi bien que. nos voisins qui auparavant.se barbouillaient intrépidement les doigts  
 d’une matière dont l’odeur est aussi tenace  qùe-peu agréable.. 
 La véritable pêche-à  la  tripe se  fait^eU  hiver,  du  haut  des^Mtac|-ès M K   
 ponts,, çquv le^hevesne ^.inais  le gr'os^  celui du fond, le maître desvu< lu v^(.  
 pilotis !  À  cette  époque les grandes  eaux  sont  venues*, .lpàT;bouillans,se forment,  
 puissants au remous des  arches,-les-grosfChevesnes• demeurenfe là$f(%«êMh%^eade,.  
 oscillant au milieu des eaux roulantes qui’ièsdrêrcënt, et”atlénd!ant?(jTi?ïfev^iübàiïfjjl  
 passe à  la portée  de leur grande h o irie ' Blanche toujours piaffe'à happer.1' 
 .« ' Ces moeurs  dq poiçsoeF bien  connues,  la.ph.ohe  n’a^aj#$fé"difficile  
 à inventer;  et  naturellement elle  devait  êtfe  fint tueuse. .Elle  l'r^tîioK  
 efipt( ï  malheureusement elle doit se.f|jrq dans une ,sai  i\ni£t hfroide, 
  le vent qui souffle sur* les parapets iTest pa sp ré^ ém en tie  zéphyr  
 qui fait fleurir  les rese^"  e t  une-station det-deux heures à 'laHoin;Mè‘(jj|î  
 jour, de. décembre àievrierph’est pas toujours--Une'fectidi.%iès-àgréable.  
 Mais bah !  autant en emporte le vent ! ■©tsou-ffle-dan-è  fe-- 
 tine un peu sur le pont, mats-on ne perd pas àç ^téflesjCaprÇèiëtfxjæJéa'n-  
 Àres de; là flotte qmbondit,  et "roule.. r .^ t- l’on attend tc®j®-r|jé maîfàte  
 meunier  qui doit  venir h t iàiïPsoudainement’pîengèf.  • 
 'Lé temps est  sombre,  l’heure avancée, -il  faut  une  flotte *voy'afité  
 l’ean  d’ailleurs, est  trouble,  abondante,  le poisson  pjorfgé'dans se ^/profondeurs  
 ;  rien donc à craindre  derce'hèté.  Ma flotte  est',composée- d’Ua  
 gros bouchon à'BTochetsoigneusémënt.rccouvert de peinture blanche^p. 1.0®f-au  
 moins sur  sa plus  grande partie.  Au delà  de 1®  flotte,  s’étend-une  avancée  solide  
 „  .  ■ À-  -5  en  12  crins  ou- 2  ■florencee'-tordtêl^fm  h’a  pas 
 moins  de' 4 à o métrés,-  quelquefois de  6 -ët 7;1cela  
 n  dépend  de la forFe  du éourant et  de la profondeur  
 'ôilentéfede Teau,  "laquelle profondeur os* estime  à  
 vue..,.,  de nez 1  car le courant est  trop rapide pour  
 Fig. 1006. — Avancée  avtec  émériiion  et  que Tohpûisse sonder ::-<®É est quitte pour consulter 
 grappin.  ,  (y0y.  Ce HlOt*} rv;V 
 -  ' A l’extrémité de l’avancée ^ .  1006) est placé un émérillon, püis, après lui, une  
 bricole montée sur florenee solide èM sur 6 crihs.Lé Chevesne n’âyant pas  
 aux mâchoires, cela suffit. J ’ai souventes fois'remplacé'la bricole de deux n° 1  par un 
 grapin de 8,  n°  to fl’esthpaucoup plus petit, mais hiemplus traître et aussi-solide,  
 ©■ilëijque, soit l’hameçon d’ailleursïmifC^jon choisisse .^-Svicamoii  peufprendre totit  
 simplement,  un  fhgu OO^r^Ad^otlui fair^isaie esohe^îhOSÿaux deEpouldjL formant  
 un hoqqhon a.usshgP,9®fg'n’une:noix, au m o ins  aàtjé o i n de laisser pendre un ou 
 400? petite ,-bouts de,3  à 4  centimètreSf;-Lar‘pointe 'd^ttous'i^S-h'amaçpns. doit  être.  
 Suffisante,  i 
 p|hM8^ e i t^@4 met sa^feieîâ l’eau. Ell^^^Kétç^qiçîlaÊiVéîiIè'ïprifmbi'-ur toute  
 sa Ippgueur jusqu’à la flojjp, ,4 e  manièrelàjpepteniB^^È^^deux’ eaux- :  roulant  ara  
 milieu  des vagues et balayant de temps  en temps  dinairém^mde 'sable, 
 —  près} dpV! haine (  pfombs, tfemLrL-^^ont ,uu peu? plus^lffUrds-étiplnS  rap- 
 MO&h-és 
 -  .Le- Chevesne thrt se  balancer' devant lui^^ns'l^pff|ondfeuF  ce pa* 
 .j'ue^^e  tripes  qui s e m b l e i l  ■è^ahcev^^^bo’^æï^MS'-’  
 ji-bWët 'e^g.çme  I%$©p.tj,A§i»  lmvd (fil IrVUi'-'r-lém'oup  lir.iht c-frh{ç®c C('tte pi't lie,  
 le' seul  in d j ç e ^  L’attaque-, mais  il e s ti^ -ih ’le,  à 
 eqi.p,.-sfins hésitatioj^isS^pfl;.pré|a!4 i®,n'....'.  leird'oigj^sm „le, ihSi'Hieteouvci t,  -vous 
 p,our lui;' IfiMpÆMM ë  l’eau-r-apidgjl4 êé4|,,|),uillons,  les vaguep,'àH'®'uMi-^^^'^ngplière-  
 ment la ligne,  et à une  cinquantaine  
 faiblàî'.y.,^ .* 
 -  C’^^-lgvfmwe-Bit 4 e  Jïl pfipd-gfjtefeï  fins,pouvez leirà^r<m®>l’eau-'vefsun  
 ,esçahef1;^ün--ahj*'êjigcjjft|Mtesp-le., Abandonnez  i^'xaifant;*k»ixinnî^^ij|^^®nit et  
 gourez âéVp-ti^pjÿsp^qieB. S'ÿ te gg aveæ5j.pa. atoi. un-aide’,. tentmiéh%vS®ï.ve^MÎ!é- ëû  
 -»ftg^dj^gP'isptto commeL. refuge ^Que ieetQ^jââi'ti.qo/àu’la  d^pèoçîe^trélMlié  que  
 vous spun résolviez à m o n t e r , p o n t ,  pas  le  chemin le  plus  court,  
 d-C' la  qui  ne  devient '-r*  qijj||.tiEâ|| ^auvent,  hélas t. 
 -looteurs^'C^U^é^aiLm’c ais#J  vous  
 .représente le,eri44^d4^s|pir;u?uïr-pêcheur r n a d ^ m a n a f v l ^ l (sim !... 
 I  Le^pols^og, >.en montant,  daûs.|dnîyuyago)a,ér® j4 ®it être tehîM « ^ ^ » ^ l b  i n  
 J g ^ Q u t , e n h  upcbeîun duèb&ul^ço, la queue,  il recoinménéh ses bStods  
 et au" b ^ rt 4 ushl,i,à, plqjafe&H casse tout et s'éfhauve..... 
 Il  fau tjle ^q g t^ i^a n s  secqq^j&ton prenant la   ligne  dëhas,  à cbâqji^Dr^âè,  
 sans spqjrfsg^^^aisave&'eontinuité. Gare le paràpeC^i passant j>ar^deâsOs 1 ®e st  
 le  dernier  sautjipér-illèùx j-)'' 
 Cette  pêGheytrès-prq^uctivef'à«- ‘0  fort  admsànték^ir, e l ^ s t  toc«nde  en.inôu,  
 4 ep.ts -f- demande, une  cspme solide,  longue etiM eçi%n-un peu roîde.  1 
 mot,  êtrè monté cornue peur la Car^v Cela d|4 ^ ^p tjh n s  à Truités (fh 
 #oihen  prendre'comme j%çla ; nous  l’irvons  ent^idu affirmer, maïs1-noirs lirait^o'ns  
 pas éprouvé -par mous-même.  Lorsque  lfon,, ne;  peirt  s ^ u i ocut^lfes  1ao\ ,mx  de  
 paulet,  on peut les?* remplacer  par^-on' paquet  de. vers  roûgès,  mais roe1'a,.Gs44fiin  
 Hêtre aussi bon.  :, 
 TROENE. —Sj%ov.. Cannes a pêche  et Scion.) 
 Encore.qn. arbrisseau  qui fournit  aux jp{^^mifs> d e s » ^O ^ ^m a rq u â 9 fw â |0 '  
 bons  quanddl^sont b ie n ^ l^ ^ ^ e ,T r o è n e   (Ligustmm vulgare,  Lin.)  .est  un petit  
 arbrisseau qui crojtadans .les haies et  divisai'yèrs  sa base,  en brau^ 
 ehes  flexibles  généralement  o p p o s é  .^ se s  feuilles  sont  assez  petites,  nn-  pcw  
 coriaces,  o’bloigues, lanG^ôl^uduisantesfen dessus.- 
 y. ’ ie s  fleurs blanches forment(îe%^rpppe^,epmpq§^e^fj terminées, au printemps: