
 
		Syn.  : Barbet,  angt. — Barô,.âllom^— Barm|  b o f e S -  Barba,  ital. -esp. 
 Corps  allongé fusiforme ;  dos  verdâtre, côtes  et ventre'Manfîjtpu bjai^éhâtres  ;  anales,  ventrales  
 et pectorales un  peu jaunes, quelquefois  orangées ;  Aorsâlé  et  caudale^verdâtres  mêlées  de  Sppge,  
 quelquefois bordées  défnôrr '  i  Barbillons  au bout'de  la mâoMitîéïSupérleufe,  dqht 2  à la naissance  
 des lèvres.  La do rsal# a  tO  rayons.  Le  3m*  de  cette  nageoire  est-dent'elé ,des  deux! é&tés.^L’anale  
 courte et forte présente &raÿoqs dont 3  plus foîtg. Les pectorales en opt l6yia'do|£âtp,t2, dont 4  plus  
 grands ; Ia càu3ale-t9.  La  tête est  allongée. 
 Ce poissop, se  tient  dans les eaux pures, vives  et limpides ;  aiï  fond, sur  les cailloux et dans_ïes  
 courants les plus  rapides. L’Italie  a  quelques  espèces  vofèînes,  düiitTépiné  estypro  râiible',  u t ‘qui,  
 néanmoins, diffèrent des* (Ifflfôûs  p a r leurs’quâtre  barbillons.  - 
 Le Barbeau pe nourrit de vers,'de-poissons,  d’insectes,.de mollusques  et  de  toute  matière  ani-  
 *■  male charriée  au  fond  des  eaux.  Sournois  et rampant,  il  se glisse  partout.  On-ÏA rencontp jdans  
 *  .  presque  tous-los  cours d’pâu  en plus ou moins  grande quantité,-mais i}  est  rare  qu’^l^y, fas^e absolument  
 défaut. 
 Défiant  et  peureux,  il aime  les  eaux pures'poùMoir Mn'aulfrar^dt“mjy Quand Iës'il‘vtëres‘sant  
 èbargées l é  terre, que  lésTSTips  ont  troublé  l ’eau,  il  oublie sa1  timidité, -la'gVurmandise'fêPenpérte,  
 et il  vient  sur  les-bords, sur les berges  nouvellemen^couvertes,,ebeT$mrïea.Æ<BÎi^t-ure  alprsjplus  
 abondante.  On, le  prend  facilement  dans  ce •moment avec  le  vervrnugJe,,sj»tô,ùLsi1 l ’eau  
 une  pelousé'd’herbe  rase,  foulée, ainsi  qtfon  en  rencontre -sur  les' télus-sableux des grandpfieuves  
 comme  la  Coire et la Seme. 
 Le Barbeau y vient  en-abondance •'fouillant ave’c 'son museau, il ssuiÇqve  le’srp’êtit'es"t&üffës entre  
 lesquelles  il espère-trouver des vers. 7ïl  s'aventure  quelquefois  -si  près  du  bordéqüe tsa1 dorsale 'est  
 hors  de fieau. 
 LsJ(BiiiMLM^re P e a n èit  la  rejette  avec  force j'îLalqsivyeux  saillants,  e t.p iu   développés«.la  
 prunelle  est noire, l’iris  nacré  avec des reflets d 'o r.,I/i mài-hoih'  inft ripine éUiiHuusdîoiia11eVne la  
 S ^ é ïfeû re ,  son museau est  cartilagineux “ut clîffitu^lîoeTevrPsïïi’iét-'piiis-îOir 
 eellede-la mâchoire  supérieure  qui  est  rouge, lépl&sse’ PolifouiKP  poiu’Jq’Kt'* hiiiini îlWn’p'-i:  
 fiétendhs  et la  retirer  facilement.  L’ouverture’'de laî^ufeüle-'elt elliptique.  F(‘sfdïntiipliaryH'gJ'ënÇes  
 _(Voÿ.  ce mat}fiu Barbeau  sont fortes  et _croahues;j_  eljesAC-iqonirérïtdsnr. ,f r n iS ï|a j^   oraqpàrJI^nté -  
 rieur et  au milieu,  une  en  bâs  et en  dedans.  — Mais  les  deux/côj^TOnt-très-souvent  inégaux  :  le  
 'second' peut  n’aV&ir quelque fois  que.quaffiedents,  îrrggulièri mi nt esp .ie éc ^u îym e  'enl^rnngilc. 
 Ce pblsson) tlo n ila   crôissâncé’estrâpide;  f-t’f sim w h i, et p n lo iij^ i  înl 
 La^çhalr du Barbeau est Manche, fe'nne et  délieate ;ilhlaîte,‘êst grésse^plus ,rouge» qiïé'-'blâiîÊbe,  
 et très-bonne à  manger.  Les oeufs aonilvénéneuxjhfn“ dp  moins .purgatifs,  et- péuvBntsp’iîdâ'ni’re  jün  
 empoisonnement qui n ’est pas sans  rapport  avec  celui  de la belladone. 
 b a r b e a u   coMMUN.-TOnae peut pas  «yi t^qurili v. ajÛ!sKtCi<PêC;^(' ,paiticu-  
 lière pour ce-poisson.  Le moment  où* ibejdJ.e .meilleur? est depuis le »iuÔi.Sb<kÿ^qp -  
 t,  tefiatBee Jlsq u ’en mai: .«lors il a'pe^rde laite  et-Æceufe.. 
 Gomme il est très-vorace, il mord bien à l'hameçon etjge prend’- e n |^ |i ‘êt|^fe|ps  
 __ que i<&;fcfa?ës'poissons de  fond, mais de_préf&?epce dans ftime^êaui çonraBte^'lm-  
 ~~  pide 'et  profonde-Il ne  se  cantonne pas  et-rêde-sans n^§6»idaip{^^^gâi®i,ï,dils  
 d’une rivière,  dans les grands fonds d’eau  qnti|atFe©tijôp»e,  mais qu’il  quitte^ou-  
 vent pour parcourir tes Bancs de  sable où son dos^est à-déSSoù^.^pj^ 
 Pendant  l’été,  il  fréquente  les~parties-§|||bêuses des  hancs  de» sable ; mais  
 comme,;avee l’automne,  lèsherhés tombent je^disparaissent, üts,e#âtirg> dans l’eau  
 profonde  et  élit .domicile auprès des -pilotis,  des'âilefasès  et  des  p’omtsy ^iij$|jt6ste  
 ■ jusqu’ëù’piintêmps suivant.  - 
 ia'-nourriture habituélle se compose de limaces, "de'vers  dît de petits  
 Pendant qu’il tourne et retourne la couche de  sablé du  fbdcl,  dans l’e^péranc^-d’y  
 trouver SAnotirriture, onvqitles petitsjpoisaoms attentifs à becqueter les mepujsîani-  
 malcules deda terre Femuée. ' 
 Il arrive  qu’en pêchant à rouler  (Trolling) ou à süifte  (Spinmng),  la Trutiëfàyéc  
 desescneèymes d’Atyletljes,  Gôjujqns qu'gérons, on a souvent,pris des^Barbeaux, 
 " Pendant l’hi^e^'mfroid'semble;me{tre les Barbillons  dans  un état d'ê torpeur 
 N C W   D I C W l j N   D E S   P E C H E 
 s B 
 S 
 Ïro -jirH-' 
 mm g   j