vière est ombragée d’arbres, il restera à la surface pour- g o b é e s "fruits*-ët les
msectes qui tombent.
Déjà, vers la fin du printemps et dès les premières cerises,'on a commencé à le
pêcher au -moyen éeîieeèJruits qu’il affectionne : quand les cerises manquent, on
prend les groseilles rouges à maquereau, et î%n'ramènfe’élôOfiè-‘de fort beau«
Chevesnes.
À la suite de ces pêches vient celle au sang ; quand cet appât esUhïen' préparé,
celle-ci n’a rien de répugnant et procure une très-bête quantité- <$ê CÉfoves-
nes..EUe doit être faite dans le fil (îe l’eau au moyen d*un bateau, ou-çtu haut d’une
jetée, ou encore près d’un abreuvoir, dans un fleuve-où l’eau rapide vient former un
remous. Cette pêche réussit d’autant mieux que' le eours d’eau est plüs-lïïnpidèét
plus considérable^- dans laLoire, la Garonne, elle est ■trèshecherchëèî, -
. 11 faut que le poisson ne soit pas'gorgé de nourriture „comme dansbeS- petites
rivières, sans courant,;'où les Chevesries^normes se- promènent gravement Sans^e
préoccuper d’aucune espèce dés appâts que vous pouvez leur présenter, "ou bien
s’ils se décident à sé déranger pour une cerise vermeille ojnpou? un papillok^ien
dodu, ils I’engament avec une nonçhalance-de sybarite bien différente-®£k* Vigueur
d’attaque qui caractérise le Chevesne des g rancfs'"Æù^ot'la marne peu
abondante laisse passer de grands jours «trl’en if&mange .pas grand’chô&r 1
Pendant l’été, la pêche à la grande volgehecontinue s
fatigante,-et l’-on peut lui substituer lapêche àla surprise, q u rré li^ t’ad^lrlblètnent,
et procure souvent de très-belles proies.
Pendant eette belle saison, il faut em p ^ y e rL â u s ê v c b n ^ ^ vW ^ ^ n^ * j’a
mouche artificielle,>s»it en fouettant à la surinée, ,n,t en îÿpWm< nwttdoûr omîfti
-dans tes bouillons d’eau d’un moulinou'd’un barrage,' -ciüfo
que ce poissonjaffectioime.,
Dn le prend ebcore en plusieurs endroits à j ^ H I ’
dès le premier printemps.
A cette époque, iln’est-pas rare devoir le gros C b e ^B ^a â fe s a p ro il^ if f é f t
Véron vivant, .avec lequel te pêcheur attirait larpâibéïdtf la T ru iflf ^
Nous avons souvenir d ’une lutte qui durg près d’un indiSf entre un de cÆg^?..
Chevesnes et votre très-humble serviteur. Ce''Chevesne, ên C (Æ ^ ^ ^ '5 ê<'dlux bu .
trois autres ^ .petits, ôieupait, comme d'ordinaire, un trou’k ïu ê au-éfessdjô du
déversoir d’un moulin. Il possédait là un domaine de-sîx à huit mètres iê%rôfon?
deur, rempli d’une eau-limpide eomrae de l’air sd»diffé,: tâpissé d-’én®teg?#.ë#es
éboulées- et alimenté par le petit -courant" d’é coule me nt?*(fti|?%p - pl e in ^ ’flp îilh
somme, une habitation d’élite : eau rérfèk^Me^,àbri'fcontro:îa-‘olialeur, ' noprtiture '
choisie, car autour de lui pulIulaientTes Ablettes, lés VérbhS Ô&M&-'
dont notre ermite-ne se faisait point faute. II est bon, en effet, -dé'^emaVqùer que
- ce poisson, d’abord omnivore dans sa jeunesse, devient presque quand
fonces sont suffisantes. Doué d’une gueule extrêmement dilatabl#>é;'de felttts ■
pharyngiennes solides, il engloutit un petit Poisson, qui entre kl'édahS ’feffime
une lettre à la poste, le broie au .passage, et tout est dit, -*■ à jnn autre !
I . Messire Chevesne se tenait ordinairement à un otrdeux mètres de l^ T f e c e .“ -
Pensant avoir affaire à un paysan ignorant et gourmand,-je commençât par lui offrir
de toutes les manières imaginable^ dés mouches artifïcrfeîpei, puis des mouchés -
naturelles; mais -quelque précaution que je-prisse pour nie (Tacher, je m ’attaquais à
un fin matois, et quand il était à la surface e tq tf il voyâM’griîfee seulement'du
scion de ma canné,<iJ|g]i©®igeait tK^nj^ftement et regagnait son lieu dé promettàlfe
habitue], ®»®lM§u dés pierres éb,@ülée&;,'H'l
■ "V ovanl 1 îTÙoel&ih v 4e la’4ifn!e'volante, j'essayaVùlé’M'i l$§5jie sédentaire. Je lui
offris pcKmenMefi ce' qu’ibest'péssible d’inveUtér’é n fait de -ragoûts raffinés à
t ’usage des’gp©is‘kms -bien 'élevés1 ;-J ihaiéwhoib rustre n’avait' gaïde d’y mordre; 'êt
quoique^ j.4fussei réduit ma flotté'Û une plume, puis àvûué',pailïe- iitipfejôèptiblS^lr
TdÉè paXLtefpo'u^ne. pas F effaroucher ! ti_ le-iMiPI't s’en ’allait me régarder'î(|
4h:'âtotre »bord
J«’f4éaetiais de l’amour-propre<— —Aussi, grâce
'à l’eau limpide,et à dcti^lïùn^'sewewW-ilT nature l’avait pourvu, grâcO'sùrtout’à
^^iÿSpi’i'H'nce chèrement aÙWlépem^îiè qrfbliÿtfès morceaux
‘Se se&fl'èyrus.pmn^r-nnv mi 'Veyai r tfowfoiîr&rî^#. <1( j&ejPflSr’^dn'allarf’’-^epiè*-
mener'du*f êt jaR H H éJ11 bassin? *-
«Sdljjj mkl^ËÉallxi p¥àê%dér ïtïftê ligne imvi-sibl^^5 H i® ! ijrÜÉ^é
‘ surexcitation était s iig r^ d e ' que fe§f*lî'gne sur un 'seul cm .
^Vo&kéltn-preneZ'qaette'miohstre n’emeïiî fSs1' été téthiMéPl instant dans s&tereme-
nade ; mfe%uteqrfé£j ehh^'ftvâis -paM® prendre* je Voulais ntf mbftîPjmp^Èïptiüi
lafsser .îiia-’partei-de visite sous laferai(^l^ff^ïu*n'®^n<'ptentéî(‘l;u]sl’^|lv i^|è -#É #É s
la langue. —■vBèba.1?! ■— i efiràg<Ms§*^
' B » , un beau-mÉÎ^^’ÿ'-tenant'pte, je éb 'i^ a .
forme fü-sil" d01-C®M%1iï,Ubor d, d’ùéi<$i§ùÉlfaè- ensuite, e t^ 'î^ ^ fftM a ç à i
de scten-ftâ^rsaire. Mâis--IëïVÙse; pers'0h®âge»-ebnnbissait
kpoudre^Hmaatri1 tnei-înÿ^ j f ii g.vaiI, iléjSSroél^Wingt fofeîhÈôé^^^ë^OT^lSKé
et ‘-aii-'-iiccK^. Mon-. Khcvc-nej-^irinevaît' mv.üL que 2 in-ùt-i-î-'^ïtsAlu5^k} é‘;
et plus on lirait, plpell^a^iiaHwfèîîa.’. ; I
.-t -Ce®i^3|’est' point un paradoxe : làr.-ld|t^âÿv^^ib'iu n e ii^ i^ è b à ‘ meTf^fehn
'émsn^pEbpre éti^t’^lfôu. — IfcMlaiWàrncrgfeM l ^ ^ ^ te ^À u sS i j ’Ousqtecègfs à
11 uu-f me. if'aol'iiM, jtf'lSpian, je le guedUi, 1 -loïSn^ç—^v mi ( spoife
toujouMSr^wfâ^^luenilair qué-mûPfïC^peïnkuilf
■■iÈ^ulta%ip 6 w 3 ^ ^ à fd « -;i'ii-S|%',gagn-a-,'lui, que'^rm^ (’^û'ÿî'Mv'ÿlle moins eniprnt'élS
pas une balle qui lui" frisa kftW)^o«Wui^fin rbUdte'wâlSw^fen^lS
Mais lq!ts©it\jdÉÉétait jeté ! En réfléchissant àiitcïûpwS^jMiÎM»?^^
' rusé«peÿsbnnage tnn.' voile je .pestMs%èâjâe -F eah-'ïï|ffl » e û t '
journal au fond du trou ;• ' èb;-^Mïi^^^^^e^n-sBbit-'è^^^j'j^SüPâgeâîS' de
»voir qufg depini,ë.un mois, pas’ i-niCfgoutte flèSpluié nVtWil détailésé)l<i b-rte^rajProû-
blant la lirûpiditédésol-ante de l® ^ ‘^^.,(iwS^a\a.is’h(‘St)iinïd ^ j ^ l i t e , ^ ^ ^ ^ ! ^ è ï n
-dâ;fermer les yeux d6;mon ennemi trop vigÏÏ^|i^8vai-^M®TOi',(:[f®felà?dt5£bïeJ;ësfun
mot I Aussi, voyant qîSèlfe'iï®®»^était pas‘domsfée$j'êfe:'fi-s. - >
èaa cettê’saié'on, ne fournissaif qu ^^j^dFe'e'd^^'^iltdiwbfàîiali
«pM'fo-nahait sans relSèi^''éW|étaip^p6f8Sii^i^to^B*iBfiiltrations devaient être plus
considérables en desSOpsk1'^&- ddgue^ffip®|e ■'wyais1sé^f®S|trou plus d’eaû/-qu’ii
n’en entrait par lteîdbVèrséir. Aussi/ rMaiki'^iîitlAé-toiit cel’a, mon planw^Miie&tôt
com«bmêO J'é^^âçâ|i,%éW!?le filet d’e'âu et ‘•uspenrFu■à'âlbôffilèd^'une rfj^ffeï&'b'âVulé,
Un graneLpanier à{ elÉw^voié^élWMfert^e. -et je'^dfefeâ^exhonlrêlîjMfVil
du bassin Se tMlfniers^'"!
Malheureusement cètl^-éSuifSt^^F-qatoebpâr suite mouvement d'écopiementV
qUlîf fallait un têb ^ s' oOnéi,dbràMélphsun-4a:-TeudFelM®ébè^ëÉS%-rteriie