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 A r t o fa n g lm g , p a rT h .B a r k e r ,  1 6 5 1 ; N o u s  f e r o n s - r em a r q u e r  a u   l e c t e u r   q tiè  la  p ê c h e ,  
 e n  F r a n c e ,   e t  s u r to u t  l a  p ê e h e  à  l a  m o u c h e ,  e s t  b i e n  p lu s  m o d e r n e  q u e “ëMà,' p o u r  Atî&sv  
 C H O N D R O P T É R Y G IE N S   A B D O M IN A U X   ou  A   B R A N C H IE S   F IX E S . 
 Le  mot Chondroptérygiens  a  été formé-,-par Artedi, des  deu*  çaots  grecs  yévSfioçv.cartilage,  et  
 mrépul  nageoire;  on remjdace  quelquefois cette  dénomination par  celle  de Cartilagineux. 
 Le deuxième ordre  de  cette  division  comprend les  cartilagineux  à  branchies  fixés,  et, dans  la  
 première famille,  le  groupe des Raies  et des  Squales ; dans la deuxième  famille*,  le  groupe dés Lamproies  
 dont les petites  espèces nous  servent d’amorces pour lés poissons vqraces.  ^ 
 Lès* familles de cet ordre se diviseBt-ainsi  : 
 1* Sélaciens ; 
 2°  Suceurs. 
 LesPlagipstomes qui sont,  sains Contredit,'fes^-plus  remarquables  des poissons-et les  plus élevés  
 dané l’ordre naturel p a r leur  organisat&h, paraissent remplir  au milieu S^s='et(u3rle  rôle ifùe-jonent  ,  
 les oiseaux  dé  proie  dans  les  airs.; Ils  ont,  en général,  été doués  p a rla  nature  de moyens  puissants  
 de locomotion  et  de force quiles rendent les ennemis redoutables de-tous  l'^Ë tre s  qu’ilfe-rencontrent  
 habituellement ou  accidentellement  dansjés mersr.et,A to m e  eux,  la  plupart  n’exercent  pas  leurs  
 déprédations seulement dans'an espace restreint, mais  àdeadlsfàncexcénsiderables, émigrant même  
 le plus souvent à la suite des bâtiments  et des bandes dé  SoomBres  dontïls aiment à faire fe rÆ ffte ï  
 Ces animaux ne peuvent dimèlaïâais être regardi-s-noirnrir sédentaire-,,  et-nul-ne peut affirmer qfc ifijgjJ  
 espèce  encore  inconnue  aujourd’hui  su r'u n e   côte .ne -sjï présentera, pas  detâain,  pQ^.-eto'rép arti r  
 presque  immédiatement, et  n’y reparaître'qu’à  des  intervalles  irréguliers  et  souventfoR  ânignés.  
 •Cependant,  si  la  plupart des  grandes.espèces  sont presque  complètement ■dpsmopolitjy,. la  nature  
 semble  avoir voulu  établir une  analogie'de. plus  entre les rapacesidesmerS èt les rapaegsï®s'alrs,  en  
 créant,  chez  lesSpremiers,  un  certain' nombre de genres,  tels  que  les  Housso&tcs, lés? éSig-i^rilats,  les  
 Émisoles>qni,s  à :l’instar des Faucons,  desBnlards e td e s  Épèjryier-s, ont un habitat nln^ ^ ^ mivît ;  et,  
 —chose plus surprenante encore, — de même  qu’il existe des'râpacès noetqMiqsiparmi  b vmTv" <m\, les  
 Raies sont également des'poissons de proie m» lui nos qui,connue h  sUiimetti -, 11 h j^IiJiiiingr“i'nM.Bh_t  
 n’abandonner  que  rarement leurs  airtres privilégiés. 
 C H O N D R O P T É R T G IE N S   A   B R A N C H IE S   L IB R E S .   ^ ^ lô fu u ïiA ls .  Premier  
 ordre  de  la deuxième série,  ou poissons  cartilagineux-;  - 
 Cet ordre contient le  genre Esturgeon, qui, par la tête .et.les épadlefhs&^^^^forme^lj^p^sagé  
 des poussons  osseux  aux  cartilagineux.  Ce poisson  ne-se-prend  pas*à  l.i l i a n e , i r û n l ^ M   
 -filet.  Les  deux  autres  familles  d'ëTietmîre  sont dans  le-même  cas.  Ce. A i t  ;)' >  aiuum-,  et 
 Chimère, qui nous  offrent peu d’intérêt. 
 C H O N D R O S T O M A   C Æ R U L E S C E N S .  —’{Voÿ.  Chondrostome  bledaïre^ 'A , 
 G H O N D R O S T O M A   D R ÉM C E I. —  (Voy.  CéONDROSTOME  6e  Drême4 
 C H O N D R O S T O M A   R H O D A N E N S IS .  C?oy.  Chondrostome  BtfRhône.) 
 C H O N D R O S T O M E  [Genre],  (Chondrostoma, Agass.).  — Malacopt. abdomT’Cyprin. 
 Les Chondrostomes,  par  la  forme du  corpsr sont  de  vrais jaieve s ^ y m a is^ Ie ^ jffin li^ e st si  
 différente qtie.ee  seul  caractère  sufftfràrfi^ l ù t-séparer.  Les  lèyres  Ætisson^mé_\e^Mt.des 
 plaques cartilagineuses d'off leur  v ieiÆ e u u ^ in . scientifique.  L i  botREe' ( - f î rm ^ r .- a l e   »1  m   d  
 sous,  ce qui leur fait uim ;elpffce  de  nez pToémiflênTtj.-d’btG'oech?'vient  leu r’ nom pf?pmaîêev^àns* ï'rîdî-  
 treditlîTmeïlieur  dés  dëffiÉ? Les  dents  pharyngiennes  sontssnf-un'sedl'rangî- GeïfSiileâf'A'a-re.des  
 Chevesnes :  elles  sont  5,  6 ou T,  coupées-en  biseau, formant une pointe  aignéVet sans  dqqteltiffle.— 
 Quatre  espèce».en France,  daiis  le» eaux-de l’Est'» 
 C H O N D R O S T O M E  B L E U A T R E   (Chondrostoma  cærulescens, pia^c.),^— Malacopt. 
 jibd. Cyprin. Long. maxc?= üw,2é.  '  ,  -^4?  J N H f lH h k L   vqjh^Bfa^wStÉwHliMUiî 
 .  Très-voisin  du Nase  et  ne Valant probablement pas  mieux  que  lui  comme  chair  /■‘côïp's plus  
 épais, à  reflets bleus d’aeier sur-le doS; écailles  tacBètées  de forts pointa noirs, aussi autour de  l’rêil  
 e t l ’opercule. Boache  en croissant, plus  grande que  chez l’espècè type, et placée également an-des=ous  
 du museau. Lame cornée très-cOurté  à la lèvre inférieùrè^Cin^petits poresAçha^pie.poia.de la-houéhe. 
 tt^Ligne  latérale, -58  à 60  écailles.  D,  grise =  3 «impies +  8 à  9 rameux. A, uü  i>eu  jau n â trè= 3   
 simples 4 -12 branchu-s. 
 Se pêche  dans le  Doubs,  TOgnon,  é J e ^ A 
 C H O N D R O S T O M E  D E  D R Ê M E   (Cho n d ïo stomr D r e m ® i ,J h ^ ^ H -  Malacopt.- Ad.  
 Cyprin..Long., max.  " J -,   ,  . 
 ’  Ressemble beaucoup  au Chondrostome  bleuâtre dont  il paraît  une  réduction  : le  ans  eétr plus 
 — i ■ ■  m  »