Quelques poissons ne-possèdent pas de'-NstgéO'ir'es, ils sont dits' apodes.
La consistance des Nageoires fourtit.aussr la matière„de distinctions géftéiijles. -
Durs, acérés, les .rayons, distinguent, lçs Acânihopiérygiens, les ttaJacoptèry.gien.s, des ■$«-
droptérygiens.
En considérant les Nageoires'fl’es-pôfasons -d’une mantere générale,'on reconnaît tffllles ont
différents: emplois et.:qufeïléà|peitT(e®t ^ é ' c l d é s e ï f ®
, Organes de p r o p u ls io n placés à l’arrière. — Caudale.
Organes de tr a n s fo rm a tio n ^ placés à l’avant et en dessous de l’animal.— Pectorales et ventrales.
Organes d’éq u ilib r e (supérieur et inférieur). — Dorsale, anale.
Organes de station ™ Pectorales, ventrales et caudale..
■. Organe"de 's ta tio ? i -liq u id e . — Dorsale. J. ■
IL faut remarquer.dans jtte^H°éLqui‘'§P-r®B-PPOrt& è J’é qu-ilÈh£e..dss'jp'üîlsonp, qu’iîsi 'n®rouvent
pas dans leur milipu iui.ffQtt6înent sensible. En effet, leur corps avant peai.-d-e dftrïsité. (&»plns gnu
celle de l’eau, les portions supérieures de leur corps les plus volumineuses, en .générai,, étant sou-
ténues presque ehtfèrerdtentpar le liquide, n’exercent' presque pas de pression sur les. inf&ièuires, et
l’animal n’ayant à contre-baiancer que l’effort d’une pesanteur minime, n’a)bj%'bin'"'<|e déployer. qijf»-
très-peu d’efforts.
Remarquons que presque tous' les poissons de mer, vivant-dans un milieu plus dense que
les poissons d’èad douce, acquièrent une chair pins dense, plus pesante, mais aussi plus hui-
leusèï
- La grandeur et le nombre des1 Nageoires influent sur la maniéré' de vivre des poissons, ou
plutôt sont combinées par la nature en vue du résultat qu’il faut obtenir et de la manière d’ètrs de
l’animal auquel elles sont attachées, Aussinous voyons les poissons tels que les Goujons, Carpes, etc ,
qui vivent au milieu des tranquilles eaux des étangs ou des rivières paisibles, n’avoir qu’une nageoire
dorsale moyenne. Au contraire., ceux qui doivént lutter contrt les courants rapides, remonter
les fleuves, comme les Saunrèns et les Truites’, en Ont de plus considérables, portenl une cauda ,
échancrée et rigoureuse. Certains poissons de mer ont jusqu’à trois dorsales, on les trouve au milieu
des eaux dans-les plus grands fonds ; d’autres, moins Lien doués sous ce rapport, quoique
appartenant à la même famille,-ne quittent pas le rivage- .ou les anses tranquilles.
Quoi qu’il en soit des rapprochements que Ton peut essayer de faire entre les moeurs des espèces
différentes et la grandeur ou le nombre de leurs nageoires, un s’aperçoit bien vite, à. 11 qu lité
d’exceptions qui s’élèvent, que la loi de ces rapports nous t t ibnoluniênt inconnue. 1 )es poiss is
sédentaires se montrent fortement munis et ne développe) 11 que d es nimivenien 1 s JenLs et" ( 13 peu de
durée, exemple : la T a n c h e /V e s poissons très-rapides portent des nageoires qui semblent insign
fiantes et- présentent une.aptitude curieuse à une natation perpétuelle exi mple : l’O rp h ie , t es d ux
exemples pris parmi les pins connus pourraient être bien plus caractérisés encore-, si rpi®leepurait
aux espèces à conformation bizarre. En somme, la truité est beaucoup moins bien munie que la
Carpe, pourquoi la devance-t-elle à la course ? Pourquoi part-elle comme lu trait .décoche par le sauvage
? La Perche a plus d’ailes que le Brochet, pourquoi ne va-t-elle pas aussi vite ? Le Dard qui passe
comme l’éclair, n’a pas plus de nageoires; comme nombre et comme surface,' que le' Gardien qui n est
pas doué d:une marche remarquable : il en a peut-être moins Pourquoi va-t-il plus Wjite? Nous
I n vtpfs î t Inc u s
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TR'ÛÂT.^-'ÎS'ÊS-' rpticP'
. F ig . 713. — Yanei muni de sa nançoire (SuMà), ' ,* ■ . P ê c h e )
n a p p e . — Filet mtérieur-.a petites;m'aule>du Transit» )
N A R IN E S . — .Chez les poissons en général, les-Narihes.-sdhfr'd#!sitripfa‘3ïfd,dseitléa'cf&tise^s
" _ 537
'pefQé^s^^djêuftftdu’Mj&t tapissée^tEfiilelmembrane]
Ces orgaoe^sft»teW"ptfeapÉ'iMii«8rs à leur partie supérieure lapins rapprochée du crâne, de pe-
tits appendices mobiles qui semblent destinés à en
ga>ràntit*^|ii(f^è^|fetÿllâ®æiîiêt)ilîfi^iS)foéjûeï;daîïs ]
eeMê^d®g'o®ète®i^,<^lk,ïWlfc^,we PalffiüklS
N A S É (Chondrostoma nasus, VaI,). -j-J
Malacopt. abd. Cyprin. Long. max. = 0m,é0 .
Syn. : '• I
i e ’pj.h(D1 e-ufa11 dJ|;‘un s.ijl4inl,mi'l.,uÀ et en |
TfOÜSîtïîiljJ H H dfyou.'hjçij ff nh ,1
irjUMinlnqjblhiJ.ililuei»; et les ’Ijvfqs lL\u-mj;,«j||
d une .ta n e c a r tila g in e i '’“Xi.Cjij,1 è ^ t d i n a |
nuque noire, dos noirâtre,
Les écailles sont grandes,le do su n peu convexe,
ce q’iWT^qLuEnuirji de, la Va ufiin7tvïféTep
che du Jesse ; mais ^ laÙK uitm È^-u;iiùja|
(OTSM^Mble) -üar ]es phls gros Nase®pèsent A1
peine 2 kilogrammes. L’oeil est grand, la prunelle
noire avec L’iris bleu en dessus, jaune, en dessous. Denis pharyngiennes fig. 715) s’enchev è tra n t
1 ÇalfijK-Ui îi'iwiHffip «» -'npiaties des deux côtés. "I
I r r a'\ i >g safipeYfiï 14, U IiLe
iÉfferé&è&)'^F è j-d
( ^te)f^i-.-j§UB#'rjé,(fo^^l0 .doiÈsad'é^i^tffS^mnjuîy.fjîi ni ■ s-1
que les pectorales, ventrales, anaiflfcsmitlmià®M^|a"^ilÛ^g®n)|ft]
1 itli1 •-> t^ - gros individus, les nageoires
11IFcmÿjrnj-liml’'‘ ■r niTne a “
•talDnî^YdWniîit'd) ' nl@PR®>,5fiiir ami w w rw in '5 i* P (JprWifl*"®]
m^Ë^pêîSuigëriduB^fÉ't&éSÿïpomtilléS- d&JBOrS^^|c&®îP]afi^)ÿ‘o ftâ lt|
trois rangées d’écailles pointillées finement de violet foncé mêlé de
b * |g |ch a q u .e « g b le la ligne latérale ; 58 t cailles sur.la ligne laté-
F i g . l Ci./ — I i.uifcs jJI i-Jir vvfcïejii u*=-
"dos et arrivant tfe lfp am e JB |
Nas.è^^e^-enî dessus et^en?
*-'tbLy y ii£"gyi •",r«i^uiloji'c, k noïïlîre fnvçkujp'*: l’j 1 fiTncéy
■gtjw r^a(pfflîi}i(fc,^li1 11enJi^ g £ if .ivjÿrelà
plÆwfflmîu quvrla'nsÇro'ÿùour-ÿdeau dft’ÏESt, rfôAjIitwSmrhf le Sanmiuif’>h ITalidis dfiwÆfât'i!
SSIBt' Sdc.'rm i s s e n a» E?s' pei lrt liré barrent laî M vibre atec des ’ijavunn î^ ^ u iffr f éTefi^nsdl s'pors<ÎÆî <s
| 11 ^alefffiotii alofe rioriirpffir) ju un)j(fni’ru u m -
't** 1» 'Pfi 4ns™a'lw)i\-i)]d?\'dns"qno nous . î W n s ^ u e r v q s ( - t i »
daustB|igsS|u Rlim, nous avons pu eénstaier lé ÿ üm î® 6^uivants.d.éb|Èay,onsi dcsuia.geoIr%s;Ilsdif-s
â ^™ ^ n ^ ^ tÆt^;ii.p R't,ux.de*qu6lj6fïlos aiiteumtmbTigrjies,, malWeusi n'avons pas (^ ^ devofe dé--
aW)Æ. ? f i ^ ] e r f e s - n fi, s
mt ni Iwfic stion des recherches,
:l|ffitofeSgfq^p,e6S>%'Wénâ, sopt^ jun nj^ pàr’bîmsèï» *
qui font lé^pttlâ'Sùirier^^'fimuj'te''preumnl! ainsi Tes^efeimiiu^mnsufeMô.siyces-d"autant
Si tant est qüMLbMaombre 'ïft-, ï^^ŸR-^ui! dinyeiKp^fiite^i yq .
cjaMctpituSpéléctère.ysauitéent ,spéciflqttey cejEU}ôst, ^suivant nou-'Ü imiaj^ ^ fiitmritaWiin ’
lt%rJ^éaiwnpil'jts-Co'oiff 1 a* - an f. te ui.o.urjma'ji mJjre ï i facffli •»
jMi B ^ P ^ b is qn’uz^toyp&lildS pas Ç^toeé craQtivaat pa^a^^kemBi^iii'fjiiu^ m tSi^Mjt -
'^HHmatfaisagajt partie dh prSO^^Boor b%u£, v^oufwoç^Biî%d<h^(îïrS y , f oinpti-rT s^ ayoùh.
d = n y J W a m A = t2 r(i = f i ) ^ « |M Q I |
^^tobard.doifeèfrD = 12. A ^ ^ ^ M
jÀ,,Le$!eMl^îdff ce beau poisson *ofjt çeqja rqucblcrufiriliûaoreês',-T 1 les in fiJtnf en- raîeSuo’ngi- •
t u d j g a l e s j . snivant rtetg|feliffj,dé^id inmj^ÛKnodjj*qm, ifb v^ ^ ^ e -Æ q u g t^ çr k
des auès H papurou i Fifua'dri^ra0 ^^arÇfcm$Æ^aillM^^^Slpt*6^™ :,1iji*e-
nant dan soS^leiOffil dtli pfîâls piimnlfsifIs!3™iusi)fraSe", ‘>r ■ unbraal'et Æ'dêntournaj^aYl%ygrâca.
Les éosiffisietnt ^flndè!s \f$]% % I df 6 â- 8
oanalicules longitudinaux, les stries circulaires assez espacées entre elles. Chez ces poissons, cesaft#