dèsondéparternenlu1.''? i
L’État, propriétaire du droitjdte.,'p^a|.e'>i le ‘vendtà; 4ë&'ï>a-rtiouliers quifesploi-
lent pour leur compte* ©t’àdeurs • risques -et péril s rfOes}adjndieatak'es;ipo.ua? .un cer-
tain nombre d’années, d*wé-'parti<mriiTmitéé desjcomts d’eaufô^t, par'-leur imaréhl,
substittiésau#dé©its de l’État et peu7ent reTOndre aux p.é.ebejurs’d.es i r d iM « g s -
saires pourpêcher eà sfetete-disÉiÉ^g- en. se- conformant et
ordonnances sur 4a matière qui; «nous oèeupé. Ilsneèdent ainsi, jw' îiemces, pins ou
moins étendues, et par cela même'iplustOuim:aiés'ifek®,é'S>i^iausç)éfc-b'enî'S*qîai les
désirent. Mais* cesi-&%i&,drogtairé's s’a&triîbligés dd-sOuffriri, td’aûtaes pêcheiarsKttis
leur «ours d’eau,-par suite'de; Itexqeptite'aeeerdée par d’art, -5y.de, ’plus féeo'ùd en
chicanes* parjeek ffiême, de»|fflÉ®feMi :n
Art. 5. —'■fi Tout -individu iqui»-SediweTaià‘tdpip,êob’èJSiur,li§s fleuves*efrriwèxes
uavigablesiou- flottables,; canaux, -ruisseau^ o u f e è ^ ^ ’bâxiwgueik«!qTâ!e®a|isd»er-
•roissiori de oeüui À qui te -droit; -dæxpAèbè appartient, sera^mdasnmSîà.’rtii.-^^^nde
de SJOfrancs^au-moins, et tite 400 francs'au prù^tiindré^bdnmMm^dfe'gÉffiaÉiages
et -
tfdl y^tùralieujïen outre ,3- larksbEtution duprix d u ^ M â ^ ^ ^ o h é
O® êéMt, ;et la êtr e |l||ro n o é e .
«v.fi -NéanmôiUs, ïl est permis à fout indii^^dé^èher- âdiVMgin^^^Êi'ùb ® W à p
main dams les heusésp rivièresiet -©anauxfdébi^éBs'dans* les, deux >prérifipjs(t*|-
graphes deri’art. l ^ àdda présente,|aà^ le
Les deux premiers paragraphes n’ont jamais fait éclore de procès. Mais p
,<Wnjpr l Ah l.:v;lc dernier, a flp.;fe.
pêche ! Gr* cette exception*'— qui dénÈTê'Ælsiplusia^^p^eMiraditions'
tifiée par Je peuide'-dégâtque peut fâir e ‘*d^^aEeiij;l^g^ê qükne un
mo-yeû de destruction, ni ud‘'H«tydài'dS'Spë:culati©nf,'"m^^Aé^ifefei^BÇ&®iiip;
supplément âfe«etûaHle,^et à l’amateur, une partie d^M)Taisi>r%ireiM^^^i6 lyb
Quoique les termes de la loi semblent-fort clairs, il s’est trouvé cepend int
-des fermiers qui ont osé livrer bataille sur le mot ligne flottantefMksf, arrivé',— chose
fâcheuse à dire,— que l’administration forestière a été assez malavisée: pour former
•cause commune avec-c'es invenLeurs d’un nouveau chantage,;pf qu’un tribunal s’esl.
rencontré ne sachant pas ce que voulait dire le mot f r a n ç a i s - E n f i n , ilpès
de {longs débats, une prerMène - condamnation êf%il^fto-tSK<ilePt8rê%ép#diK, Il
Cour d’appel de Paris (20 mars 1861) -a ’cassé»de'iprÊim'erèa*FEêt-,.'et*îEeB!âli u n K e -
ment cônforme au bon sens eàcM<kdnffwnçaM^^ktàéjm%\ .
~~ a Qné dans 'leur .sens“ natùiel,.les moisk'gm^j/lof^te^ÆêqwéiiiriÉS&iï^is- que
le mouvement .seul de l’eau rend moibiléîet fugitivgjjet qu’il faut qiieèe pêcheur ramène
sans-cesse-k lui ; qu’uri-usagè constant âhè'Gfiàtaéré. cette interprétation Cqu’il
n’est résulté de l’usage d e la ligné flottante ainsi définie, aucune « sw ê ^ e n fc de
n a ttte à M oe Sroire que l’iqfentiorLdu législateur a été dedaéprbbîber, fsoitodans
un intérêt d’ordre public£ soit dans l’intérêt dés fermiers dé la pèehi,'lorsqu'elle
serait garnie de quelques plombs ajoutés au poids de l’hameçonpour le maiKenir
perpendicMairement anfi%é>ou flotteur indicateur, à une profondéür déterminée ;
suffit, pour que la ligne -ne-eesse pas d’être flottante, q«klle s©it »constamment
soumise au mouvement du flot ét du courant.de L’eau, e t que., par conséquent,
l’appât ne repose pas au fond et pH? reste pas immobile; ; t:
é « Que la loi exige seuiement-qae ie pêcheur'tienne,1 ;à la main,kcânnê destinée
en a#oi^toMôS!àes^firis«(|iinite courant ladait flotter en aval à une
tro |tg ^ ie 'd ^ a n p e 4 î0 ? # ^© id é n .q u ’une»'ligner,n)êè®flottaïite que lorsqu’elle ne
superficie nJ^PcaqipâT iefâÊiuIpojdsédîeîilîhamejjién, poserait donner
un^1^,'ip|ÿtpictif.1ai® ^pressions «de llasWfeci-dcssus,- etvrenêpijiillusoire la per-
rd^SaiïderpêcàeiErà: la %®leiflattaPte.fésulta'nt dudih article
Hj^^R^fe^^rmiextsvdçilÿfîSjêCjSSiâe^^Ô^^tpas)fondés à se plaindré du préjudice
q^uls'i^bfîïaientpn^éspEQJli^fâE^rpuisqjOlîilspié - que devinapplication d’unesdispo-
sition âégale 'qu’i l s - ^ gonLsoumis, dès. lofs,,,à cette
condition en g@mqndànt adjudicataires de lsîpjê£?b-e»fenrt(i
v iw ^ fe i^ é p a id i^ fa it q^»>le.,i7»f^#r*derpjei^ M** a £fé, trouyé;gêchant à la
li'gne^lenue àîla,mainisf!dan^ple fc^ïïiîid^a^canton 1 d e , Ia;péehe, gu#, lari,vière-^de
•''C^PSpÿk-. sfejfeHAni^dp fWpçèg'Verbal,régulièrcmeni.-’d-re|^|, cledit gour, e t des
. ^ ^ a e s d e M**, quÊlatdignewé^laqu^te^ij,gé4lpi,i<était.armée de-deux ba-
rû l ^ ^ i^itg»nie}d«}d!éuX) grains dpjplemb n° 4,^'jiis^mésjà faireNpfonger la, ligne
d^S ^ ',P-a»rtieipf.érieure<fejta riviè&e^^spoidâ^ne. pouvaitiSuffire-fpQur emp^cbeg la
tter^dansIpîüQinîarfttque le mnijaire n’est'pas même allégué ; 8
■B tacqdesd&tatte t pardessÿBoptifsîci-despus déjnits, ladigne dont,s’es,t servi
MSUljPSdèvant A1»r.e^pjq!sidérép f};^3®a'¥ie. ^flottante , la p®éyentionnMpst ^ s éta-
blie, etc., etc. »
i ^ c p l emontdddribunal d’appel èÿÿjfi^pas'.leascpn deodéfioin toutes les pêches
qÿ‘tïÇntrénida^])#«ea.d® édg{Tla-i-bîenheureuse?e^ai&p(Mpn terminant-,;l’art. 5 !», ces
wBKraÉlfafUJlDmteAdeyteafe priwcip>alp^ ; ,f.
1 scelle dhnt iltest parlée dans les considérants ;dm juge-
■•’Wmjtpèctye éfaiùeMÉrje t ceUed roufer. j(Vqyuices «nots^
pêch®.jàdapAÿne' volante, A la grande vojMi A la surprise, avec, les -insectes
,U ln iels ou naturels. (Voy. ces mots.) ,
'ÿÉSPTjâ Cl fepisâce jugement, .d’autres décisions son* y e n q u i ont encore
.tHHHp^estk)ni(|$t fixé l’Atemduefiissiàroits du pê®héMà la li^nefsans licence.
1M«ÆLa Ifgnezfiottante peut avoimplusieurs- hameçqBSôiip>nombre n<’en«est pas
® ’^ é ï yfiftu .cim-ect. Versailles, 24 déc. 1844. Cv impér. Paris, 21 mai 1851.)
■îéjrjiâfu peut pêûber-taussibien en bateau que sur les bords dôTeau, avec une ligne
a p o |N ÿ » f c n i qu’on-la tienne à la main^|,{C. roy. Paris, 28 déc. 183&)., ,
(< On peut pêcher aussi bien au fond, qu’au milieu'e t à la surface de l’eau, et
M ^ »m fem e tte e d u plomhen, telle quantité que l’on veut,.-pourvu que l.e bouchon
« &ppp,ortet^)ptemb et qu’il, n’empêche pas la ligne-de suivre le .cours de l’eau. »
Paris, 21 mai 1851.)
Titre IV. — Conservation et police de la pêche. -
t£ Art. 23. Nul ne pourra exercer- le droit de pêche dans tes "fleuves et rivières
navigables ou flottables, dest canaux, ruisseaux ou1 cours d’eau quelconques, qu’en
sqeonformanbauxidispositi'oüssuivantes.-: i
a Art. 24. il est ibterdit de placer dans les-rivières navigables.ou flottables,
Ganaux^ et ruisseaux aucun barrage, | appareil' ou établissement quelconque de
pêcherie aj^nJipoM objet d’empêcher entièrement de-passage du poisson. — Les
w#né[uaj0!ts seront condamnés-à une amende de 50 francs à 500 francs, et en outre
■rnxi dommages-intérêts, set! les appareits-.-où établissements de pêche, seront saisis
ei 1832, m m qué cet article s’appliquait à tous