Cette espèce d’Âble est la .p lis grande de genre, elle se n o u rrit- 4 # ! * *
et, sous ce rapport, sa gloutonnerie,est prodigieuse-; o n nU te em p le de Chevesne av.al'ànt'l{i-plom»
bette (voy. ce mot) d’un pêcheur yenant prendra lejond: pour établir ?a,Ügoe. Bwiuenteo^ujèet’
in âtu n ien t, hou muni de crochets,'n’a pu qu’amêner à'-iâ. surface de M u l’apira'al quf s’ensuit et
court encore.
Le Chevesne se plaît auïtour--dés- moulin^ d#s«|^fc'8et'|pontfÿ des. barrages, dans•H^SteoÉs,
t e haïs, p a rto u t oùi l’eau, sa is être trop rapide, peut lui apporter sa nourriture.
Omni ore par essence,' 11 est le grand nettoyeur dès cours d’eau et se montre tuès-friand de
petits poissons" qu’il chasse comme si- sa bouché était armée de dente. Il y supplée par son ampleur
et, comme son oesophage possède Une sérié de dents crochues, îLBtPie dessus la tête d e ’^ v ic tim e ,
frappée et aspirée au fond -de'cotte-cavité fort respectable. :
. Dans t e rilylèïes to a îtq h llle sp ro fo n d e s , et dan's les trous - que c re u se ,l’eau d’hivi-r a n -'
dessous duldéversair des moulins, il est bien rare de'ne pas voir un -ou plusieurs, gros'Chevésfi'est
.qui se promènent gravement-au milieu du fietin- happant l’un alijQ-rè5huj,'hétaam l ’autre, et
'vivant sans séuei, car tour t^ fc 'ie sp ec tab le les met à l’abri- des tyran? des .eaux w g s p f la Loutre,
- et le lieu de leur habitation ,;> u milieu de&^ieUx et des piarres'éboulées, em p é ç b p s flletllq
l’homme de parvenir jusqu’à eux.
■Quant à la ligne, îrùrtile de dire qu’ils neHs^y laissent qtie-Meii raretnent prendre. Lëur '(5'éfincè
et îeiïr èjfpérience sont grandes.,Secondement, ils ont peu d’appetit; s’ë ta ftP ïiÿ f^ , coxâmedSsagé
animal d Ésope,-au-milieu du fromage. Lutin, ploBgés-dané une eau claire,-limpide et tran'qiyJte>lsvoient
le lil, la et détournent dédaigneusement la tête...... Mais, vienne le vent, vienne iîpe
crue, vienne un peu d’eau trouble... adt^u jiruàence. On gobe‘la p p v^nde,i à gauche,
mais le perfide hameçon est dans un de c e ibonsrmofcèaux .. et l’opVàit enfin r a s W s f P l p r é ! *
Un petit Chevesne-de 0“>,i2 de long,' — ce n ’èët guère grosl — madge'd^à d e s 'M i lM ^ lt - ’èè
petits Gardons de 4 à S centirn., qu’il rie' peut -pas avaler d’un,seul coup. - ••
'Le jeune Chevesne et la Vandoise se ressemblent à s’y. méprendre au-premier -Gousp di^l^-cèpem
dant le pécheur saura les distinguer sans recourir a compter les rayons d ^ nageoires et a les dépecer
pour voir leurs délits pharyngiennes, en remarquant : '
I® Que la dorsale de la Vandoise estepointue en hau1,,fau^s'(/u?^lWp,1l'irdî.7\c®ïïo «uiVc
postérieurement; les deux poissons au reste l’ont en face des ventrales, et eelîè 'de là \ aitcLoise ( on-
t»ent 1 rayon-rame.ns de moins à la dorsale,' 7 an lieu de 8« •
~° Que 1 anale du Chevesne est carrée et aussi grande que la dorspje, plus longue même un
peu ; que celle de la Vandoise est plus petite,
3® Enfin la Vandoise a généi alement le dos plus droit, moins, bombé que lé jeune Chevesne, el !é,
museau plus.pointu, mais ces deux derniers caract ê re.s 1s oht ~fuggces cttvréinteh't Irès-vàriaüîls.
En somme, la plus grande difficulté existe pour établir la synonymie et définir.éxacfiéiiieniies.
espèces de ces Cyprins qui se ressemblent tant, qu’on est tenté de les regarder-comîuf ife simples
variétés, avant de s’êtie assuré qqeles organes au ssi essentiels que les dpjrts, les-côtes- et laswerlè-
breb varient. Il n’y a pas’ k douter alors que ce,ne so'ieîiî'deà'espèces diaUnelearLe
parle Bonnaterrep est un poisson inconnu dans les eaux de France! celul.de. Bonn mi et dpri.aSrièÿp.1
est le Dobule, qui ressemble beaucôup à l’Ide et au Iesse. Joienon^yJ’in’fiiipl^rfp.g eahx, des pays,"
et le lecteur comprendra quelle difficulté se présente ; ce n ’est qu’après avoir hpus-meme photogra-
Ce poisson sur nature et'vérifié le nombre de ses rayons, ^ue nousv nous sfimme^ «i*siVro^^S
poisson blanc auquel on donne,' dans chaque lieu de la 'France, ;ûn.porp different -rajm%erI ^ c om -
mencement de cet article, est probablement 1e Squalius cephalus de Bonaparte.
Cétte distin^ién fmpî'rte peii au pêcheur,)mais il est toujours int|rMsanf:4 o a ^ e f la lum jê r.ê s® -’
un point obscurcie la science, d’autant plus que la synonymie étrangère est id*fiJ® source- d’er-*
rernte; " ,
Les auteurs français donnent le mot anglais hynpriyme
mais en Angleterre, le Cliià est le DoSnle, et en France, le Chevesne a ( Æ Jette !
CHEVESNE c om m u n . — Ee Chevesne est partout e f ’mange tout. ;fc!est
l’animal le plus complètement omnivore -des _eanx, et quoique ce qu’il dévore .ne
soit pàS toujours, suivant nostidées, de-la première propreté^ nous ne pouvëns,-quand
nous envisageonsIfeS choses déplus haut, refuser à %'#poisson•le' tilfe-dé^grand '
•nettoyeur des rivières. Tout ce qui tombe à la surface ilés:'èaux de ’’‘sou do^'
maine, et la pâture prévoyante lui a donné pon-seulement la fécondité' qui le propage
et le répand en tout endroit' mais;un"grahd gosier et un grand estomac au
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