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 innombrables  de  petits mollusques  qui  .vivent  suspendus, à la  surface des flots, maisdg^fhéh'omène  
 n’est>pas  eneoTe  expliqué  d’une  manière  certaine.  Pour  la'phosphorescence  des  poissons,  plusieurs  
 opinions  se  font'jour îtçqauKmouve'que ' la nature  n’a  point encore ‘livré  le  secfet  de  fe  
 phénomène,;"  , 
 Oh  a longtemps  attribue  la"phosphoreseenoe des  eaux  de' là mer  aux débris de’ptrôgWnsWorts  
 qui flottaient  dans  les  eaux.  Cette ‘opinion;  qiri  hfest pas  soutenable après' un  instant  de  réflexion,  
 lorsqu’on-pense  à l’énormité des’espaces simultanément'pHo&phoreBcentsYh-êfedlàit'd'ailleurs;  à notre  
 point de  vue,  la.solution sans la résoudre.. Il fallait toujours "en  revenir  à  cette  4tyqSs™ri‘’*xpr6st-i|B  
 qui  rend ia chair  du poisson  phosphorescente ? 
 Ici je  ne  sache  pas  qu'aucune  réponse , satisfaisante  ait  été  faite ijusqu’à „ce  jour.  Nous  en,  
 soïhmès  réduits  à  I-explication'de  Sganaréile':  là  chair/du  boisson  est  phosphorescenteiparce  
 qu’elle brille le soir.  Des recherches 'consciencieuses  et  délicates faites surfai pnglpboîhkceh'cé  d‘es  
 eaux ont  amené  la  découverte  dp! quelques-uns  des'innombrables  animalcules  qui  fournissent  la  
 lumière  auxjlots.  D’après  Rig&ùtv ÀC-I  le  nqctiluque,  inilvaire. dè  Lamarck  serait lünfüsoire qui  
 fotR^ait le, plM „de. ph^pborescé%Qe  aux  eaux.de Ig m .e r ;^ # r t» |ÿ yd f^ d i? ii^ i$^ ;P !^ #% 88nre  
 dont  sont  doues  certaines  Meduses,  des  Astéries,  des  îferëide's,  des  mollusques  ipême,  et  nous  
 aurons  une  faibleddee dés  ressources lumineuses de laf grande  ruer. Mais  toutes ~ces'découve®es  ne  
 fbütjjji  avancer  d’upptts Ia^questîon  de  la'-phôsphofésc’éncê ïïes^pmssonsii laquelle,  d’ailléùrs',' est  
 siti geherisetûn même ordre  que celle  des infusoires, médusesÿ.;etê.,iétc. i  - ' 
 Sp£^anzànÇ®k_sulte  grand nombre  d’expéÿiènÿêS'-sm  1g lumière  de  r.àwréfip p/iospèo-  
 rique  de Pérou  et Lesueur Vc^dré'eonnaîtïe  que  la  source déjà  phosphorescencexésidgjt Sans la  
 sécrétion d^unliquide-visqueux  qui suinte  à la  surface  des  •organes.  Si,  même",  on,mêj|, cette  liqueur  
 à d’autres liquides,.^©eûi^yÇenventSdvirÉr plus tfir 
 observé  le même  fait  au  sujet (PunePèa/âGie,  et Milne-Edwards a  vu  se  renouveler-fa  pllq^m-ores-  
 cenGe.de Ges-mollusques. 
 Quant  à nous,  nous  ne  faisoUMiuIle  difficulté  de  nous rallier  à l’opinion  de  Spallanzani  et de  
 voir  dans"lé  mucus gélatineux  qui  revetle  corps  des  poissons  e l;ijun fWj-i (put  la  ligne  lalér il  fit  
 les  pores dq  la tête,  là- source’ dé- là 'phosphorescence  de'ceg anjuâàux.r Anséi’!n^e'jroûvc^^f.Juis &   
 rapport,  esiéomplêtu opposition.  avec  M.  Moquin'--'PSic(dn Jqiu,  ^dalfs'-ld’itewire iieyd  « tp à s   
 hésité  à  écrire que  « la plupart des animaux  lumineux paraissent maî'taês'âélj i'if^pn&|fmnwc ’m  i,  
 commeles'vers .luisants  de leur petit fanal.  » ,Ctelm peut, être ,vrai dey féftisoir.e~s.ihnctiiiiniTasppptls  
 méduses, mais  ne l’est, certes  pas  du  poisson mort,  le^kus,»Pbo^hnregcent^deJûimSghmj>ç{ueI,  fin  
 écrivant  sa phrase  et*celles  qui l’ônt'suivie, l’éminent  professeur  n’avait point songi 
 Dernièrement M. E.  Dachemin vient  de faire,  à propos  de la phosphorescence  de  l’huître, urne  
 découverte du plus haut, intérêt  et qui.pourraii^o^ièiféBfMî^pîéSéîh'ithêtn^^iî^^^^S^pliBlàp« 
 rèséènt par  lui-même, motu proprio.  Mais, hélas!,notre-solution  fuitdevant'nous ;  elle descend  d’un  
 degré  dans  l’écheilé des  êtres,  et ne s’expliquVpas.mieuX^Dçftir^cela^  ,, 
 « Qnant'à^é'V'er  marrn,.dit*'M.  E. Duchemiiï)  Ilê%rdouhWiiM.çMviBliiro-mnl',. puisqu’il l’est  
 par lui-même,'et qii’ëri même temps  il  a le pouvoir  d’élaborer, i.jf ‘g'emré'OB’vAW’a -Vv" çj* ni? f ' r $ tfâ u s si. 
 l’animablêverse unliqpiide  sur’tSde  ou  telle  partie  dpujhuîtrë',  et nous aurons sur  son  passage  
 . une  traînée  hiinineuse.'»  : 
 Est-il .plus  simple  d’attribuer  la  lueur  à-cemuejis  d’.un  ver.njicroseapjiqup ®ue  de  l’atffiibuer  
 mucus-,Mu  poisson  lui-même? ËvidemmenLhon.  L’pn  B? 
 peuvent-pas l’être,-e.t la  question ne marche  pas  davantage pour- c e lf^ n fy ÿ h  pas aTOTm^u’im.'pàs,  
 ■gu  contraire,1  elle  recule vers  h infini ment  peÉit,  oÙl’(ftâervàtron’é^nuffis.'âûre  efdëlî^i'érfatiolè  
 de la  vûe  plug grà'ffâesV 11  faut attendre. 
 PHOXINUS  CYPRINUS  ou  PHOXINUS LÆVIS.  - 3 t |ï r 0ÿ.  t é n o s 'commun.)  
 PHRT6ANE JAUNE. — Frigahe  
 PHYCIS BLÊNNOIDES. ^ ( f  oyrMerlu barbu.) -  -  
 PHYCIS TINCA. — ^Voy. Tanche  de  mer.) 
 p i b a l e . — que Ton  4ônp A Bordeaux  à, la^ hampKoiè>j,v$s$M&  .jptite.  
 ÇV.ej., 
 p i b e ATJX.  0n-app'al{e-aiBsi’l'éâ^A%ütV/^  f e ' ïh è t .’)' 
 P IC A R E L   COMMUN  (Spâhas  smaris, 'Lin.’ff '-^Acânthopt.  iriénom/  f  
 Syn. -.Manda,  grec.  — Gatardel, espag.  , r 
 ’''''■"Corps  3’ün  gris  plombé  s é r ié  “dos) Côtés  êt  fl'aue^argéht'ésj'uné tache  noiré sur  cotés ; ‘Re 
 .P IG 'O T S ^ sG R E L O 'T S   '(SMïNE.  ^25 
 ^jjtingpgjcies Mepdf)les,j,pan l’absence, ,d,e  dents  gUjVqi^Met,J,e corps  nlmt^lqngé..  OEii grand ;  le  
 sPi!l,3rPfhitai^^^^vrap<tTuresgue''tquf lemax  1 lmfo(ipm11d‘IOhucirp^Sst  fermée  {fig?83Jh,,  J  
 ^jhoncne.nîp'ÿàhnejmflenoirçs'égales, trè’s-prmyâplue/fl'ÉftrculïtiOTides oêÀ’e iâ bdifche est très-  
 cohîpliquee.:'1  * ^  -P =.il4-»y. A  =r U. Pg^u.7,.rVt^ :i 
 _H„jLa;iCaudale  est peu  W’iç Jal^dlc  Iad&e-,  ■& 
 l   ig .  Sot.  —  Picarel  commun  (S p a ru s  sm a r is ,  L in .) 
 *Ges po^^’fis"^MîàV,lchmmehles Mé3ndôlusÇ^^^®^côtes“vaséuses'ètîieiîbèuees dé-là mer, et spa  
 iicçiîÿis.seht déqy&teits.'’poîssî)ns: .ê ttdsjnacriiù squêsé 
 PICAREL QAGAREL (Smaris gagprellus, Guy*)?- — Ac^ùèiM^ménid, 
 Corps (dçv'cjphis  ij.iK^to.ii'jdwyanpi ■»,  autant  qur-m lui, di ->  'b [id-jlp1-  raye  et  L'lêh^dj’çb^m-u®  
 l.iAtc'ti;,  lf-'A-upi,, la 1lk',ï'ïÂÜ,îLl<‘1  I  i ; i al  ^lh^arln je  -j.iii-.'poilits  lïïiî^, h: a hfifbi fnhTplùs  î 
 di’^pe, qjaïre  -  •; 
 ^^E&urnul bi'rfrn.êti(i./i'ii,’iin>,' v;mefé de  sexe dü-DhviïôSffaS^â 
 PICAREL MARTIN-PÊCHEUR (Smaris aleedo,ft@a#»: 1  
 .  Plus élê^é que le.'Pj càw»îuni'il'.a|aussi I&ifephîsj.pétit,  U dnisa'lr fi-I..inalB pli* iidu test Do,s  
 q?Sj^M&BP(]els  d^RJv" fof  ^  argentés",  vnitn  jauifo  ^îdàtii , J®tiia4j W  dramfi^urç®Ml J  
 ellaàuSPs.iîand^flfthiem(  eotïlnuf’vui Jft”tf{e*èl isur'ljipv,r*ul( ,  dhi nMhe  sui  tjut le mips  
 iBjDorsat^-aÉalb/ càuqâïe.^niîe^fetpefie dë^bleh^OTffiSj^îîîiffiPlùi^KBH  
 dorsale. Ventràlesthleuâtres  et  rougèhau-bas’, ibordhês*  de Ffàh^ i ^Mr le-l  
 nmMipMwSreyotà,  voifle P. commu^; 
 PIC AUD. —,Ç?ky. P^e./V 
 PICHETTES.  -ElVoy. Balances  et 4IÀLANWA'^ornL'^Sj  
 PICOT.  gBÇftiM  ajdenahàMps'l  (A~o.\ - W mihjta 
 '  PICOTS DE GRELOT OU  DE  CANNE.  
 et,LÂN®.)tQn, désigna saùs.le nfflx de-aqo-/,■  mdr-(.yi a & a nifrén-ms 
 oeà^de-fer,  en formede^pointe^impianté dans le^e.'A.fÿUv.fii' la  .  p1 
 p.qlgixéehoih.ae la.-htohiné, du gi^l^tjet qui sert  en teire, dans 
 maintenir fetigin en glïihë- (^î!836).  ’ 
 ■jjHQÀ eniplqfeégaloVGD.hlc.mrit n^J^ciu rn d ^ -u g ^ e ^ ^ anÊ e  derinf me  nahu’e dofit.  
 est garni’le"lihs  d’une canne ct^ôolîe bien f.ute ;  celtf'lêfflSt^seirl  à  la jfl,H*tèi^en’.l^r  
 suit 'pendant l^ .tek é :^0 3 Ij;J)feüdàM,'-lê-Ttepos Jed; S- ügfëftjré' a-insi.’la t>afflhë AatÀé^é’t  la  
 Iigtie  à TaBfi  îde'tSô’ut'àEcbiÛenf