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MAQUEREAU, 483
que le trou formé par le dard dans la membrane du corps soit bouché par la
hampe, sans quoi il ne vous reste sous lès doigts qu’une goutte d’eau rouge et une
sqembrane imperceptible. Or, la valeur de cette esche tient seulement à sa couleur
d’un rouge .brillant que le poisson aperçoit de loin dans l’eau. Si lever est vide, il
n’a plus de couleur.
Il faut prendre un ver de vase entre le pouce et l’index de la main gauche,
pihs Insérer le dard de l’hameçon ' entre le ■
deuxième et le troisième anneau à partir de la
tète; à ce moment, vous poussez avec un doigt
bien doucement, la peau serrée sur l’hameçon
pour lui faire suivre, sans la briser, la courbure
du fer, et. vous la laissez là, sans faire ressortir
la pointe du dard. Comme cette esche est de
premier ordre pour les Cardons, Brèmes, Perches,
Barbillons, Goujons, été., dans les endroits
où le poisson les connaît, il faut faire son appren-
Lissage en lisant très-attentivement et exécutant
à la lettre là petite manoeuvre indiquée plus I
haut.-^On- doit choisir des hameçons très-petits, I
céfe vâ sans dire. (Yoy. Yer de vas!.)
Fig. 647. — Ver de rase (Gr. e a t) au fou.l
de l'eau; et au-dessus la Tipule qui le produit.,
Viande cuite. — Qn s’en sert pour les lignes |
(Gr. nat.)
dej^Jsqîiand.l eau est froide, en hiver. C’est un excellent appât pour le gros poisson
« fO n d ^n 'co u p e la viande par petits cubes, et on l’attache avec un fil fin et peu
apparent sur des hameçons n° 000.
Viande de boeuf, dite flanchet. — (Voy. Yiande de poisson MORT.)
Viande de poisson mort. — On coupe, sur lès côtés d’un poisson que l’on
v id ag e prendre, dp petits lambeaux de chair que l’on enferre sur un hameçon
n° ^ ^ suivant la grosseur. On a ainsi une très-bonne esche pour les eaux
froides. Le Barbillon y mord, ainsi que la Truite, la Perche e t le Brochet.
m a n ig u iè r e . — Gord à Anguille dont les’ailes sont faites en filet.
MANIOUD. — Synonyme de Lanet.
MANNE. On donne le nom de Manne aux Éphémères, qui, après leur vie
passagère de quelques heures, tombent en masses énormes au bord des rivières
où elles, servent de pâture aux poissons. Ce fait était connu, sur les bords de la Ga-
ronnélgdès le temps de Scaliger (1340); Delechamp rapporte le même fait, et dit
y ie ces S e c te s se trouvent en. grande quantité sur les bords de la Saône, où les
pêcheurs de Lyon leur donnent le même nom.
On les rencontre à peu près partout sur les rives des cours d’eau de France,
surtout dans le voisinage des marais et des ruisseaux tranquilles où l’eau non agitée
laisse à ces insectes toute facilité pour exécuter leurs métamorphoses. (Yoy. Éphé-
MBRES^);, J
\ -------------------------- oouumoi. JuUllg. WttJUHu «MJHK H iff' ■ "ûcfcere/, angl. — Makrei, allem.— MacarelU, scombro, lacerto, ital. — Cavallo%esd —
^knli,méà. -Makreil) dan. - Brxit, ôresel, bret. - Makrtla, polon.
La SS0,n.^ ùos bleu marque de raies ondées noires; à cinq fausses nageoires en haut et en bas
HeuTd est ferme et excellente. 11 arrive en abondance en été sur nos côtes de l’Océan et y donne
aussi n i , 6t à d6S sa,aisons P^sque aussi productives que celles des Harengs. H en vient
connu»*0, e“ d’autres saisons, ceux du premier printemps, généralement ^gnus sous le noni de sansonnet. plus petits, sont