
 
		eent.de retirer l& nappe ou senne  très-promptement,  car;cefpol§son  est d’une vivacité incroyable, line  
 barque cependant prend quelquefois  lüpjdlogr.  d,e  Féra dans  sa nuit. 
 Au  commencement de  juiflét,  cos  poissons  quittent le banc de  Iravers pour-remçmter  les  deux  
 rivés  d u ’lac,  vers 'Ooppét,  Morges,  etc.  La  Fêta  des  pi'ofbnîïeur's  a   la^cnfir  moins  boïmélKrfui  
 donne  le  nom de  Féra  blanche.  Celle  quï uemeure  à-la  surfaire p o te  W lB ï r t r v I i ^ ï ^ ^ f e W s  -efe  
 appelée F&a veA#*,>|ÿsf 
 Nous, sommes  heureux de  transcrii e  Ici, un  extrait .de  la lettre que  nous r^çjtejons, a.u ,sujet cjjes  
 •FéraSj  dè  l’hommed’Êurope.epi^  probablement,les  conhmt'ie'mieux, M  Bienaerv>qnL»ÔMtae  il le  
 dit, passe, depuis -dix ans, sa vie.au milieu,des pêcheurs de  la  Suisse et dèstlbrégones  du'mêmepays. 
 « Il me semble,  dit-il,  qu’on devrait s’arrê tlr"à   reconnaître  deux  èsjïèdés  a ^ ^ re g tn re sB u fe -  
 ment  :- la  Féra  et le  Lavaret.  Tous  les  noms  allemands  et  Suisses  employés  dans  .le  pays,  o^ plus  
 ou moins  défigurés dans les ouvrages des iohtbyologistes,-ne servent qu’à embrouiller «tcctexebteurjet  
 , l’éleveur, tandis que  la  chose  est si  simple quiefle ne tient pas  devant-la  comparaison  des  espèces.  
 T ë n ’ose  énebrè ffiFarrêter  à  une  seule et unique  espece, ne qui est peut-être iS ra in a rti. JLe Lavaret,  
 quoique  né  différant pas  de  la  Féra  par  ^ n te iq u e s ,  a Ld n ^%fffle p lii^u ’Tiqt'usp, 
 plus  élancée,  la tê te  plus  fine,- plus .pointue, iê  corps  umius  large,  les  é »ailles  plus  petit fes: ft. plus  
 colorées.  Sa  chair est  aussi bien  plus délicate.  On  trouve  ce  Coségone  dans  le   lac  'd'd’lBcîteffib,  èn  
 Savoie,  sous  le nom  de  Lavaret, _dans  le  lac  de Constance  sous  le  nom  de  BlaufetchmsSjyéj^i t | |   
 jeune-  S'appelle  Gangftsch.  —  La  Pâtée  du  lacT.e-NeufchÔel  ressemble  tellement  au- Lavarl t   une  
 les  ichihyologistes les plus  méticuieux  auraient bien d e là  peine  <n’S y disuögprv. ' 
 «  Quant à moi donc, -voici. comment jeMtesèp ouieèihm ent-jeti^dù®|?ildÆB®wl0^wfeliBoré-  
 gones-des  lacs de  la Suisse,-pays que j ’explore depuis dix  ans pour  la  piséîcaitüre; 
 «  J’appelle Fer«  ; le  Sandfelchen du lac de Constance,  le Ballen  deslacs*^Bl®&ViieW8^Sem^  
 pacb,  la  Féra  du  lac  de' GénèVe.  • 
 -  V J ’appelle Lavaret: le Lavaret du lac  du Bourget, 1éWaufelchen dmfac dlfGSSns'tfétîôé fÿ/mitlifisch.  
 du lac  de Lueërhe, le'Gainp/foeA  dh  lac_de'Odnstanee,  laiPa/^e  du la c d e   Neufchàtel.  »  
 Plus  hardi  que  lu i, avec  qui  nous  avons  fait nos uecheï-cbes ’dans  le Musée^iôhthyolbgrfu'e de  
 Huningue, noua ea  sommes parti avec la  conviction  énoncée'plus haut  etebi'eB^Srêtë^ que  l'espèce  
 des  Corégones dès lacs  de  la  Suisse^de la  Savoie,  et probablement des lacs  de 1’Europe centrale,  est  
 unique, mais mutable, indécise, oseiMante, suivant  lès mihdnx_uù. élite ' croît.  Ce 'fàit  de ■fyW.Mbililé  
 n%st pas limité aux Feras.  On en   rencontre plusieurs; autres  ésemplèe pat-mi tes i^tefes'.-Eîsemple :  
 les-Cyprins  do.rés,  les Cyprins  carpes,  l’Anguille',  <Ê<£' "V 
 f é r a . —‘» B a s s ië s   laes des Algies  françaises et de k   SvriSSe-,  ö fr’fsfèfeïfë1 l a c é r a 
 à  la senne au moyen  de deux, bateaux,  en  temps de frai Æfaen été.  ?§öieè ooMcnent  
 se  fait  cette pêehe  : 
 LIB. CH. DELAGRAVE  fl  C'.î  -   ^  0 UV! DICT. GÉN. DES  PÈCHES.  PARIS, 78  R. DES ÉCOLES.