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 les -Bî'oisëT^  SalaraiSe  à-trous  pltæriK moins |l§ignés 
 les uns des autres, Suivant la-profondeUrde l’eaü. ;i®lebauG ‘descend Vite, les tours  
 sont plus rapprochés., 'et réciproquement. 
 Arrivé aussi loin qu’il sttppsfé pouvoir aller,^Éoupe. en trSfers tous ses tours  
 marqués,  et  revient  à son  premier pas.  Là,  il  recommencé  sâ  promenade, mais  
 ayant très-soin de mettre  chaque pied dans le-pas qu’il 'a tracé^G®, voici ce qui est  
 arrivé  : ies  Plies,  dérangées*p&wèê premier  passage,  (M  aperçù le petit Otage  de  
 ■sable soulevé par  le  pas le plus voisin; •èHés*'ont  formée; elles  en  ont 
 profité  pour s’y précipiter,  l’agTandir  d%tf%“o'up;'de  nageoir-e,  d’un trémoussement  
 hahilft,  et. s’y i nstaller^oifesdgt? immobiles :■<'  "  1 ”  ” ■ 
 En revenant peu  à pga^le'pêoheur^ne peut m|iKCp3er:dê^ldSS,rJs®n pdMïiir le  
 poisson.  Au même moment; u f i'c d l^ e  digen esë*d%nn>é,  et la paierie* Plié eii-evée  
 ne làit qu’un saut du sable dans-fejpanier que -]td3p#ebi®^'o«e-sufe Sténfes. 
 .  Législation.^ g  Nul nepèbé-sefl^rer -à' la  pi&^avec 'filets,* sans 
 autorisation  du commissaire ‘de rifi^lpigtion maritime,' - ifâcpîëM'é+sera  âÔÉ®fe  de  
 préférence aux marins %ors'rdeeservice ;  aiÜHÉ&ffes  dwfeârms’én  a’etivïté^dxjples  
 et aux tommes de marins au service,  afux vewyelT'&t orphëlfdltflfe mèrirîf. ' ' 
 Tous les deux ans audMïife^dams ëÊdcunMés ffagMëri- p | l|g |# è ^ jp ffe d  peut  
 être pratiquée, lâ répartition,  par texfoie du sort,  i 
 cettfc pêche,  sera effectuée pan le^&Ommrssai^ld^I’àÉ’criptiO’n maritime. 
 PIÈGE A ÉCREVISSES. 
 PIÈGE A SAUMONS llp fT ^ y . ' PlN 
 PIERRE  A AIGUISER. —'La  pain t c ^ ^ ^ ï ’dU) eî î îdM^s^pgr - fei ^  #   
 son armement sur laquelléie pêcheur^i^iifOfe#^®î#|fei'Kttentif. 'GrlK trriŸe  
 souvent  que par  l’effet  du  foottemenWiïtej  l s ^ 4 |^ e ^ S # t e d ^ » h ^ W 4 - p a r   
 feuitrd’t a  coup de poignet un pêu f o r t - |^ a . f d ^ J d a ^ l '^ ^ ^ “ï § ^ t e # e jd m < r i   
 plusieurs poissons, la pointe de l’hamecdn s’émousSeS|ge M|ëpi%a fine eûffthité. 
 Il faut toujours munir son sac  
 oo- peut r a riv é c ^ tte  pointe devenue -ÉàÔBpgë« 
 ■  Ce n’estpas-toujours  une  opération exempte* de délïGâ?(fesse_ quand Ffflttçon  
 est  petit, mais on y patvi ent en- agissant dOÛCement et- 
 La pierre doit être assez mince7 sür son bord p o p a s s e r  ^flil=»Mpe-  
 tite  et  la grande branche de  l’hameçon-,-car le  prinmpaî'poiBt à aiguiser e s tf e li  
 qui s’étend de  Ta pointe rÜ@  l'hameçon à  Belle de la  barbe, ®& M  appliquant l’aiguisement  
 dans ce seüs,  on rejette du dehors le  'morfêl'àQ la pointe ëtêm ip> |p n e   
 autant d’entrure et de vivacité  que  possible *sâPs meule.  — 
 # a  peut remplacer avec avantage  la f ie » e  à aiguiser parteaepètiteiiJpTOUce  
 très-usée que l ’on met-dans son portefeëiil^  plffis -mlae.ë,q®e 1® ptetete  fragile, 
  elle est d’un plus faciiemsage) mais elle » te  iéfàttt dêaeflteSi® au»iI%uPûne  
 foule d’objets  qui ne craignent  pas  l’eau. Il y  à do&c un  choix  à faire;  et r i te pêcheur  
 ne craint pàsrie trop  charger son sac,  il fera bien de prendre ôès deux iùstru-  
 ments ensemble. 
 La grande difficulté; rii faisant la pôinte’d’uïi hameçon,-esWë lui redonner cet  
 état particulier de  la pointe  qui lui fait happer et retenir les moindres aspérités de  
 la peau  pour y entrer. Ce  n’est pas une acuité parfaite ni extrême, c'est une acuité  
 spéciale qtie l’on pourrait nommer anÿukuie fet qui est préférable. 'Quede foisrious  
 estril arrivé  de faire  an  moyen de te lime,  ou  de-la pierre,  dès  pointes  excessivement  
 ténues et fines à des hameçons,  et,  quand nous les essayions Sur la maih)  de 
 PILCHARD.   . 6 2 9 
 voir  qu’ils  np happaient  point,  tandis  que tel autre,  pris  daqg le papier  du fabricant, 
   présentait à  l’cpil une pointe  dix  fois plus grosse, mais  qui happait  parfaitement,!.'. 
 Nous  pensons .que cet  état de la pointe doit être attribué aux petites déchirures  
 micr^s.cppiqües  de, la matière  aciérée,  sous  l’action des meules  de  polissage  sur  
 lesquelles ^ouvrier fait  la pointe.  Il  en est de  même de la portion coupante  de  la  
 barbe; : elle  eri^eoAàm-len quelque sorte et présente ainsi des qualités qu’on ne peut  
 lui/rfpiné. quand elle les a perdues. 
 PIGEONS. — DemirmaiUes quis’emploienl pour former la levure d’un filet,  et  
 qui,sefont au moyen Axx'ncBud-ivm-le-pouce:-(Voy. ce mot.) 
 PILCHARD.((Jlupea pilchar dus, Maîaeôpt,  abdom.  Clnp. Long. max. ==0m,40. 
 Syn*  : ^ande SàrdMè â\conittieree.‘— Pilchard, piïeher, angl, — Vas sield, norw. —  Pelster,  
 v,  gy^i/j, cr'Ue-hernfiÿ‘,  écoss. 
 Nous laissons  ici  la  caractéristique du Pilchard  considéré comme variété  de  là  Sardine,  quoique, 
  pour nous, ce soit seulement un.âge différent. Le mot p ilc h a r d  est anglais ;  dans son pays natal,  
 ü signifie tout simplement  ce que nous appelons  Sardine;  en  France,  il a  été  d’abord-l’appellation  
 d'une  espèce  différente  qui  est devenue une variété,  et maintenant  n’est  plus  qu’un  âge  du même  
 animal.  Combien d’anomalies semblables existent encore dans l’Ichthyologie,  qui y jettent une obscn-  
 ■ 11 ffifeidorahli.1  '  ' 
 Éjaite eeûrte  qqq  #elle du Hareng,  bonçbe Igrge, nez  pointu,  absence de  dents  
 « i  ma^k0'ires,  à  la langne-et  an palais.  Na/incs  simples,  yeux médiocres, iris argentés,  prunelle  
 MXo>râtrer.Opei^ule--ço3ppose  de  trqjg  plgqjueg  assez  îargea.  Ligne  igférale  basse,  légèrement  
 c c ü î b » ^   lafge§t. ^gissgs,:4erree^ 'trèy>«diitfi$g{tf  à îa p a u ,  leuf couleur  est argentée. La  
 du «wfM  est  eqirgggée par une ligne # 4)»mag trlg-^gres,  fortement imbriquées  et  
 formaM ^ is o r te  de-s.ci,e;.-•$.» 
 //6 |j||$ ,_ P  „   t f .   t  — , 8 .   A  '=±'t». S » . . 
 II précède  les  Harengs  auxquels il  ressemble haauagnp-, quoique plus mince. 
 /i^H p ilo ffird  .marche  en  troupes nombreuse* dir Noël  (»?..#.), comme  le  Hareng,  et visite les  
 bfflH^p^Qftmdes  pour y, frayer fen^êté;  cependant,  si  l’on  en  excepte la  terre de  Cornouailles, il»   
 il y a pas  de contrée  où ce poisson  soit l’objet d’une pêche  spéciale. 
 J tl|P i'chSr 8 se nourrit  de très-petits poissons  qu’il  broie entre ses  mâchoires  et probablement  
 â’® | | | e Harengs.  Les  poissons  voraees, ennemis du Hareng, le  sont aussi  du Pilchard, et ce  der-  
 ®P°te%ritira/^ îftîs& eètes qu’il fréquente, des gros poissons dont k   pêche  est  toujours  fruc-  
 tueuse.  |Voy.  Sardine .) 
 PILCHARD. —-Les anciens naturalistes considéraient le Pilchard comme  un  
 Ha-F/^ ^ f e MOsaient. que,  comme  lui,  il était un visiteur  des mers^lointaines,  lui  
 asggoqtefft une.place voisine,  et te  confondaient même souvent avec' le Hareng.  A  
 facile  dn  répondre  eq gisant remarquer que le Pilchard n’a jamais été  
 vu dansiilocéan d.usW.ord, et que ceux que  l’on rencontre au delà du Pas-de-Calais,  
 vers^P®ï-d,,  sont  déjà hors de leur chemin et isolés. 
 Le Pilchard* fréquente  les  côtes de France  depuis  celles  de l’Espagne.  C’est le  
 mêmtj^@teson que1 le  Célan et que la Sardine,  seulement, il en  est l’âge adulte, la  
 plu? grosse  manifestation;  de  même  que, petite,  la Sardine est  le Itoyaû de Bordeaux. 
   Ce  poisson  augmente  de  taillé à mesure  que le temps  s’écoule,  et  qu’en  
 même.temps son voyage l’amène plus près du Nord. 
 Sur les côtes de  Cornouailles,  les Pilchards se  rencontrent pendant toute l’an-  
 m ’ m&is leurs moeurs varient  avec les  saisons. En janvier, ils habitent  les grands  
 onds,  et on les  trouve  souvent  dans l’estomac  des  poissons voraces.  En  mars, ils  
 commencent à se rassembler en troupes,  et on en prend quelquefois déjà un millier  
 dans une senne.  Cette réunion  n’est  cependant  encore  que  partielle,  et ce n’est  
 qui vers juillet  qu’ils sont en  bandes régulières et permanentes, mais alors à l’état  
 u6, <Sar«àhes  vraies.