
 
		siesss  II  aIatête.très-®oml)ée',;le-corps  notret  des  antennes;. dont le. pr-qpiieis. article, encourt  et  
 épais.  Les  mâles font entendre un bruit bien-connu; qutles fait.pppeler cri-cri paii onoînatopée^jî’est  
 la  bruit dufrottement.deileurs.cuisses  contre  leurs  élÿtras.  • •  
 ï j l l e v o n s   en France :  1° Le grillon dés-champs, longde-0“1031.diiiû’-rioirjbrillant, qui se  cireuse  
 de petits terriers dans les terrains  sableux et- secs  e^poséiraursoleil. 
 2°  Le  grillon  domestique, plus  petit  et  d’un brun  rougeâtre.  Il  est  gompjjjtrdans  les  bou- 
 -Fig. 454. —  Grillons  des  champs.  Adulte et jeu 
 langeries. 
 La  chasse de ces insectes doit précéder, pour.le pêcheur, l’emploi frucffieUxjqóHrVept'oiLfaire;  
 cetfè chassé  est amusante et  exige la  connaissance-superficielle  dès  moeurs durillon. 
 Le grillonjiabite  son  terrier  jûsqu’à  ce quelles  vigiles“  ou l^s.  blé ^soient  agseg* grands  pour  
 lui  offrir  une  retraitèrirââquifie et  ombragée;  Il  fie  le\qditte  guère  avânt’la  fin  d^jüij^oujra njî-  
 juillet,  il prend alors  sa  course,  faisant  entendre êon-cri-pri joyeux,  et  dans1  cettè saison  n’e&t p^us  
 facile  à prendre.; .ûependant;il-rëste toujours  quelques retardataires,  et  Onjen'pïè'nd encore -vers  la  
 fin  de Juillet,- mais beïucoup môips.\  ’ 
 Quandle grillon »quitté  sontemer et conquis  lînâief des chla&ps, 11 re'dahble’de^surjyeillaneep,  
 de ruse pour pe pas se-’laisser découvrir ; 11 se tait et  se  tapilrà l’approche .du-danger-, ou bien il fuit 
 rapidement  entre  le^ chaumes  
 [  des'biésfoü boùs leè pamp res -de  
 f  rlà-vigne,èt/omffie il ne faut pas'  
 \ rimcfraode-place poifélfe (Sécher,  
 L  il egjy^en^pt.en3.4ïÿÔ- E® pê-  
 UjÀèuJr.esbdÔhe, dÿasfcette.saison  
 I rnde. l’annéii,  «bliac  dtf.tfa.fflp. ujie  
 vMd èfiâsse éu' gffllcu?|®i früc-  
 f   .qu'on 
 I  peut  d ép en d r e   avrmoe  quel-  
 I  •  que4-. s<muiii*\.i>nrj*tpt.\‘:, 
 la t nlLfaut'éhwqneT  lefpnier  
 nr jp l  grillón'faus l&présKauts, 
 - non^sfemeux  inoim^Ws, -Çir  
 la  peïftê-3Si1'conit^K^^ssées 
 midi  toujours,  4eâ levées,  dés berges  et desJ talus''de  P n  p 
 yoit pas  de  trous environ de  la. grosseur de l’index  d’un homme  ordinaire,  dont l’orifice  soit tourné  
 assez  ordinairement,  et même presque  toujours,'tiers VouestT 
 En a-t-on découvert ?  on regarde^de  prés,  ètTpJi  réiàarrâe ;à  l’entrée  d^  ÿ h ^ ^ ^ rW eep t  
 coupée ;  le  trou est donc  habité, et  si le grillon est chez  lui,  on  peut l’avoir ;  mais il  n est  pas toujours  
 à  la maison,  et.ne  se  prive pas. du plaisir  d’une petite promenade dans les  environs. 
 On  s’est muni  d’un chalumeau de paille long  comme l’avant-bras,  
 fin et4e  plus flexibleduehaüme,  près  de l’ept. On -introduit  ce  fétu  danp-lé* teferier  ifmlq ÿen  delà  
 main gauche,  et  l ’on tient la main droite  suspendue  au-dessus  du. trou,'pour  saisie-g rillon # i   
 momentoù il v a -  K 
 S fle  grillon  se  fait prier  pour  sortir,-oh tourne  la  paillé’ éntreriW^dOTgE#1 et-èîilu^cfiâjtouaLe  
 doucement ;  il  sort  enfin  et s’arrête  sur  le bord  de  son  terrier  avec un  air  courroucé  ;  il  faut le  
 -  saisir immédiatement, car.s’il rentre,  il  ne-sorfimipjjpS-etPse  fera-tipr,|ij  fond 
 de son trou plutôt que de  le  quitter.  '  - 
 ,  On  en  manque  moins  en  se  munissant_dim .couteau  ou,y«;rt  dans  la  
 main droit«?,  qîfanâ Irgrtlïpn met le  neb à la fenêtre,  oh  enftfn#bf§lquement  
 la lame  derrière'lmét on  lat  coupe  la  retraite ;  il. est-âlors'.beâuC'ottp  plas  
 facile à saisir pendant  qu’il  s’obstine  à rentrer  malgré  ceh obstacle  lnmolble  
 mais  inconnu pour  lui.  •  ;-y~  ;  .  ■ 
 A mesure de fe prise, on  les met  dans h  boUë.CD£.($ÿ,<  455), où  l’on  ■"  
 Fig '.  455. —  Boîte  
 Grillons. 
 trodult un peu  d’herbe, en” soulevant  lé  grand  couvercle.  L’introductloh  de  l’herbe,  dans  la  grande  
 Boîte  où l ’on  essayera de  les conserver, est indispensable, car,  sans  cela,  Ils sé mangeraient lés tos  
 les antres, et au  bout de quelques  jours on  n’en retrouverait-plus  qu’un  et  encore mutilé.  Dans  tous  
 les  pas,  ce sont des  prisonniers  d’une,  conservation  difficile,  et  malgré. l ’hçrbe,-J.esplus ,P$ps  ou  
 les plus maltraités  servent ,do  pâture  aux plus  forts,  salis rémission.  11  faudrait pouvoir  lesigipies 
 treï  et, — vu  leur  haute  valeur,  ~  leur construire  une  prison  eelulâifô, pê  qui  |ôtfrrâlt;se faire 
 j alls  de l’argilè  èn y pétrissant  de petites  habitations  analogues- au  terrier  naturel,  et  dont le cou-  
 vSÿeiçté’ënlèverait'en  les mettant à nu. 
 g r il s e . —  Ce ^iaot anglais  est  adopté  pour indiquer un  Saumon  adulte  de  
 premier .retour.'■ Gps animal  esl^gsGjsiyfu ^wio/f à la: mer, il en remonte Grilse : il  
 éM$W&n|i  i'l|.esÇ-deyenu- Rpuyne..l ï i i f e H P  1 & ^kilogrammes,  et va opérer 
 son premier frai :  il est dans“sa cinquième année,  et  plus  ordinairement  dans  sa  
 quatrième.  Il  redescendra encore une fois  à  la  mer,. cette  année,  à  l’été,  pour  
 rmfPalfep- jljfflïfgr, Samnon parfait. (yo^TSAUMON, Smolt, Parr.) 
 GRISET (Notidanns griseus, Couch.).  -/Tuhon’dropt.  à Branchies  fixes;  plagiost. Long.  
 iwbW m K ^ sl | 
 Syn, 'WfSrey-nolidanus',  ahgh 
 Le Griset, dont on connaît deux espèces propres à la Méditerranée, diffère des Milandres par l’absence  
 de la première nageoire dorsale.  Son  corps  est très-allongé, renflé et  très-comprimé latéralement. 
  11 est remarquable  par  ses six ouvertures branchiales  très-larges,-en avant  des pectorales. La  
 langue est adhérente et les dents  triangulaires en haut déchiquetées, tandis qu’en bas elles  forment  
 une espèce d.e  scié  à plusieurs rangs.  Son museau  est  arrondi et  déprimé comme  celui du Requin.  
 Les écaillés' sont entières  et très-petites,’ en formé'de  feuilles ; les pectorales quadrangulaires  à coins  
 arrondis, l’anale ronde en  avant,  pointue  en arrière, la caudale  d’une forme  toute  spéciale a le lobe  
 supérieur très-allongé, coupé obliquement et l'inférieur très-petit.  , 
 La  coulenr'du  Griset est cendrée  en dessus  et blanchâtre en dessous  
 GROGNEUR.  — N obéi  vulgaire  du Cotte-Scorpion.  (Vc$."'ce m q t.)^ v  
 G R ISEUS  (Notidanns). —  (Voy.  Gr iset.) 
 GRONDIN  [Genre] (Trigla, Li'n.Jf^Acanthopt.’  joues cuirassées. 
 fiés poissons ont un énorme sous-orbitaire, qui couvre entièrement la joue, et s’articule  même,  
 par une suture immobile, avec le préopercule qui ne peut.se mouvoir  qu’avec lui. Les côtés dé la tête,  
 | peu près verticaux, lui donnent une  forme approchant du cube  ou du parallélipipède,  etses  os sont  
 toujours: durs et grenus.  Le dos porte deux  nageoires  distinctes,  et  il y a sous  la pectorale des rayons  
 libres au nombre de trois. Les Grondins ont environ 12  cæcums et une vessie aérienne large etbilo-  
 Plusieurs espèces font entendre, quand on les prend,  des  sons  qui leur  ont valu leur  nom vul-  
 gau-fefïcte Grondins. 
 Gr o s e il l e  (Pêche  à  On se sert- dans  lès  remous;  et  aux  endroits 
 où l’eau  des  rivières  est  agitée,  de  groseilles  rouges,  grosses: ou à  grappes, pour  
 prep'dBddes mêmes  poissons  qui  viénnent  à  1%  pêche  à  la cerise,  au raisin,  au  
 sahggatCi-  i 
 GROS-GUILLAUME.-g^Nom de la Raie Bâtis à Douarnenez. (Voy. Raies, §4.)  
 GRu n d e l . ^îÀppellatio'n  lorraine  de la Utche franche,  dans  la partie  qui  
 coûfine à l’Allemagne.  (Voy. Loche FàAîteHE.^^ 
 GRUNDLING.  ri- Nom que l’on  donne,  en Alsace, à la Loche franche,  quoique  
 de soit aussi celui du Goujon. (Voy. Loche franche;) 
 Gu e l d r e . —La Gueldre  est une espèce de rogue composée de menues Crevettes/ 
  de’  Crabes  naissants,"  et  d’alevins • de  toutes  sortes  de  poissons  que  lés  
 pêcheurs  pilent  pour  lés  réduire  en  pâte.  Cette  matière  devrait  être  formée