Hameçons Limericks droits : (^palette; sans palette (fiÿi 469).,. '
H . Limericks courbes': à palette.
Id. Limericks à .courte queue, courbes, ronds« dits üT«m«fons à,gardon :eü ^|Jeterre
. (fig. 470) ; à palette, sans palette, ^
Id. A palette, commdns : renforcés.
Id.' a boucle, commdns : simples, renforcés.
Id. étamés : simples, renforcés, caré$, a, b (fig. 47k8);ou ronds (fiA0:k\>
Id. étamés : longue queue ou à maquereau (fig. 479). v.
Bricoles: minces, renforcées, contournées (fig. 472 et 478)«
Grappins : acier blanc (fig. 439), acierïbteu^ -
Les ïlameçôns les plus petits, pour la pêche d earner, .ont environ 16 à 18 millimètres
'dÇlongueur (fig. 471);; ils. augmentent graduellement, /^e^Qngüeur e| de
Figfflk7». — Hameçon de mer, en fer étamé.
Bonne fabrication, usité au Pollet. Pas d’avantage.
Bon pour la pêche du Congre,, de la Baie;
faible pour celle de la Morue, pour laquelle
on prend un numéro double, comme grosseur.
— a. Palette non coupante, bien émoussée. —
b. Empilage sur ficelle de l’empile. Noeud
simple ordinaire.
fflig-; 479.— Hameçon, de mer eh fer étamé. Forme
dite marseillaise, employée en Bretagne. Très-mauvaise
fabrication, dard bossu au-dessous de la barbe ;
fort avantage à droite, du bon côté pour la facilité
d’escher. Cet hameçon est employé pour le Congre,
la Baie, le Germon, le Maigre, etc. Tl serait un peu faible
pour la grande pêche de la Morue sur les bancs.
— a. Palette vue de surface. —: iè profil.
grosseur de fil d’acier jusqu’à la dimension moyenne de 0“,20 à 0“ ,22, sur la grosseur
d’une forte plume d’oie (fig.A18 et 479).
Si la pêche, comme celle de la Morue par exemple, se fait sur un fond de
roches, on se sert d’Hameçonsen fer étamé : au retour de la pêche, quand ilst sont
tordus, on les rebat sur l’enclume et le dommage est réparé. Si l’on employait des
Hameçons d’acier, on n’en rapporterait pas la moitié.
. .La forme des Hameçons de mer est, avons-nous dit, toute différente de celle
F ig . 480. — Hameçon
fer étamé sans avantage
; usité en Norwége
pour la pêche en m er.
Longue hampe et forme
particulière du dard et
de sa pointe.
Fig. 481. — Hameçon
commun à
- très-longue hampe
que les pêcheurs
de maquereau demandent
et préfèrent,
en Bretagne.
Forme défectueuse,
dard bombé ;
' mais les pêcheurs
les veulent ainsi.
des Hameçons d’eau douce : est-ce une néces-
sitétNousme.lç pensons pas, et les Hameçons
d’eau.douce nous ont toujours donné, quand
nouSjl^avons employés, une supériorité marquée:
Sur «eux de mer, dont la pointe est beau-
coup moins effilée et l’entrure bien plus difficile.
Si maintenant nous parlons des lignes qui, en
mer .^peuvent traîner | au fond soqs l’impulsion
d’In bateau à la voile, il est évident que les
menons .en fer étamé peuvent seuls résister;
mais, pour la pèche entre deux eaux, les
petits et solides Hameçons anglais dits Limericks
v alent mieux que les Hameçons à deux eourbu-
res que l’on emploie pour la pêche des petits
poissons, tels que Merlans, Limandes, Vives,
Roug'etd et, autres. à
On fai| depuis quelques années usage en Bre-
lagne des Hameçons à longue hampe, forme de
la figure 481 ; ils sont très-commodes à boitter, et
les pêcheurs les recherchent beaucoup pour la pêche du Maquereau, par exemple,
où ii ne faut pas perdre un moment tandis que le poisson donne.
HAMEÇON A CHAS.gl Cette innovation présente, entre autres avantages,
,flM«"ë?i|6op$léÉh4<one manière très-simple, très-
rapide .çt.jpèsrsolide, et celui que l’empilage, ne
formant pas grosseur sur la hampe, ne gêne en aucune
«façon pour faire remonter, autant qu’on le
désire, les esches même les plus molles.
. L’inventeur à- pris soin de combiner la gran-
deur des chas suivant la force des hameçons, de
sorte que les forts numéros permettent d’employer
de la florence double ou triple. Chaque chose, en
cl monde, ayant ses désavantages, noos sommes
obligé de signaler le prix trop élevé encore de ces
hameçons, inconvénient qui disparaîtra probablement
un jour par suite de la concurrence et de
Fig. — 48t. H&meç
Warner à chas, for
Limerick.
la plus grande fabrication. En second, lieu nous
remarquerons que eet hameçon n’est commode
'que pour la florence ou le crin simple. Dès qu’on emploie une cordelette de lin filé
pu uii margottin, le noeud devient gros, rugueux et peu solide. De plus, les bouts
du crin qui dépassent en petit balai, gênent pour le passage du ver. Il est préférable,
dans ce cas, de se servir du mode ordinaire d’empilage à la soie bien poissée
et vernie.
; Nous en dirons autant pour la corde filée, si précieuse en mer et quand on
pêche le gros Brochet, la Truite et le Saumon. Malgré cela, ces hameçons seront
d’une grande commodité dans beaucoup de cas, ne fût-ce que pour garnir rapide-