&6 PLCÔTS DE G -lELOTS lH j DE M M i ü f
Cette lance enfin n’est pas une arme à dédaigner en certaines^fènc'ohtres avec
des chiens errants ou peu aimables’de caractère ; si elle’ ne 3 e | perce pas d’outre
en outre, —ee à quoi on regarde à deux fois, car il faudrait souvent
payer le dégât, — elle les tient au.moïfls'en respect et garantit
les mollets dupêchèur/çhode-4;laqueHéïi’ tient ofenairement.
.. qu’il en ait peu ou prou î.,Vii
Le picot d’un.’grelot_sert encore quelquefois1 àr passer .dans
l’ouïe d’un poisson trop\gros pour être entevéaVeqiafligne, alors
que noyé il est amené aûÿtîord-et que Fépuisettqnf répond pas à
l’appel qu’pnJLqiofait toujours — à ce ’moment du fond M-|oeur
dans un cas*semhlàblk-Il vaut mieux;,pp^eu défigurer Sm poisson,
même lui enfoncer dans ÊMgntre, ipaç Jakapirdre
sans remède. C’est ce que nous.tfâjs'on*- -an- au cm h mnérirorde, et
le poisson arrive^suria^nve-embroché .cm ^ee^xcbé'par lès ouïes.
»V’Cet, oi^®.i dix. picotaient ètretavamta-
geusemeirtrenxp 1 .tor.]i u celui d’un petit in
Itrument diÉSt F ^ ^ f f ÿestÿmum ÿ fe et ne
saurait Être Lnwiccpi^juûdé^L^iJ^untcro-
èhet-portatif. La.liante 837&ufïïitLd.W Jprim*
ipu>allons a\uoriv<ùrouteO‘l'|^^^@b(it:B se
nnÛBï^^Ç £( onîrn® i serpette
( - en HT fine di «IKùUeteêté,
Fig . 83g. — Différents
picots de grelots. -
F i g . -Serpette ;
crochet.
dé sorte'"que l ’ensemble n’esb-pW-’flus emb^MSsant -f|jfmn ^ b i n a i r e .
Mi ite gavignyj habile amateur, auquel nous iimi*-
ments; a sn améliorer cet instrument c6jqqiqq^^..^8\«e^i.o^MSà la j^ ^p |1 te et
encore être avantageusement modifiés” les figures 838 et 839 comportent en effet 1 emploi
d’une vis Cj-ce qui est trop long à installer la jointure de l’outil de fer au manche
doit être faite par une fermeture dite à Ijayounette, cela ,est mis d(^.,Beqj. coup-
H H
P IED . ■ 627
Lâigure839 montre uiï crochet muni d’une lame tranchante ou serpette droite ;
la figuré 84O/un<c0£héM<ï0:ler .formant foëne et crochet tout à la fpis. Ces deux
outils Me même que les |fè®x précédents, doivent pouvoir s’adapter, soitau manche
de Fépmscttefjîsoit au pied même d&,la canne. La figure 841 représente te crochet à
masse qui sert à haler à, bord les Squales et gros poissons de mer : c’est un cro-
oÉ^Ê^fergemypé!i|feéiiôu'né1yn/)(
PICOTS. —rLpè-picots, que l’on appëiïj^Sri quelques endroits demi-folles pu
fiietsj'rajigîij/lette} sont des fijfew^entaire^ iemployés en bateau toute l’année et
à qumqu'e di^tan^è>qU'é^ée;sQit (teèuMess^6 arrondissement.) La maille a 0m,027 en
p’ Tient 122 grammes de fÉÉnb par f “,62 de longueur.
PIED DE FILET. -%^oeappelle ainsi le bord inférieur d’un filet tendu verti-
calement. De même que la tête (voy. ce mol), il est garni d’une corde qui portedes
plombs percés, des morceaux de fer, de. fonte, des pierres, en un mot des corps
pette1 partie de F engin.
PIED DE GAULE. —f( ^O y -;‘G ^ îfîfn s A PÊCHE,
PIED (pêche à,).-— Cette ^ p b e que l’on pourrait trôs'^|ennommer la pêche
à f f » l ^ .yfait'éussi b i» p ^ f e c r qu’énîeau douces dmbieaj de ^i^pMlbns-nous
pa^M ^Wjles;.gran.djsA:anéS;d& sablejde la Loire etdeda Garonne^jdç^ hommes et
des enfants occupés à • uPursuivre ainsi les Plies et les Flétans ! Ces poissons plats
sont les .seuls qui, en eau douce, peuvent donner lien à ce genre de pêche. D’ailleurs
ils sont moins nombreux qu’en nier, puisqu’un petit nombre d’espèces seules
remontent dans les fleuves ; aussi la pêche à pied est-elle plus productive sur tes
partout ailjéurs. ..
Les pêcheurs' connaissent très-bien les endroits fréquentés de préférence par
lesÉp^ojas qui s’ensablent; tes y vont pieds Büs;;e i marchent suf te fond alors que,
la mer se' retirant, il ne reste sur le sablé qu’une faible épaisseur d’eau. Quand ils
sentent sous leurs pièds des poissons enfouis, ils les saisissent avec les mains. Dans
certains endroits; comme cette opération n’est rien moins que facile, les pêcheurs
préfèrent les pêcher au moyen d’un petit instrument qu’ils appellent Angon ou
Digon, et qui n’est, dans tou Le sa simplicité, qu’une pointe de fer, un clou ajusté
au bout d’un canne, une sorte de crochet de chiffonnier. Si l’on fait cette, pêche de
encore, plus productive.
En Picardie, à F embouchure des rivières, on poursuit ainsi les Flets; les pêcheurs,!
de même que dans la Seine, entrent jusque dans 1 mètre à lm,30 d’eau,
et quand ils sentent le poisson, ils le piquent avec leur bâton au bout duquel ils
ont mis deux ou trois clous ■ de 0ra,0b de longueur. Cette pèche ne finit qu’avec
les eaux qui deviennent froides; elle donne tout l’été. Les plus avisés des pêcheurs
de la Loire se font une sorte de foëne économique au moyen d'une fourchette
de' fer .dont ils aiguisent le manche pour le ficher dans leur bâton, et les
dents,pour qu’elles entrent facilement dans le poisson.
Oc fait, dans le même fleuve, cette pêche, d’une autre manière, — peut-être
puis ingénieuse, ^ et qui dénote chez les pêcheurs une profonde observation des
moeurs des animaux qu’ils poursuivent. Un homme ou un enfant entre dans l’eau,
et gagne un des bancs de sable ou çorrées qui garnissent le lit de la Loire. Ces
bancs, dé ' forme bombée, ont le plus souvent leur point culminant hors de l’eau.
Le pêcheur se met'à marcher en appuyant fortement le pied de manière à former
de profondes empreintes dans le sable ; il commence, en suivant le bord de l ’eau,
de O"1,20 à ’0“ ,30 de profondeur et tourne toujours en revenantsur ses pas, mais sans