
 
		couple  de mois  dans un  lieu  sec et aéré  :  il  est - prudent,  dans ce  cas,  de  là lier  
 sur.une forte pièce de bois déjà  sec,':de manière ^A lle ise  puissè'sejtourmpnter et  
 se  gauchir.  Cette  gaule  perdra .ainsi environ  la moitié du poids  qu’elle avait tétant  
 verte:  .. 
 L’opération du perçage  se  fait  au moyen d’un  gros, fil  de  ferqufon appoihtit  
 et qu’on fait rougir  au feu. 
 -   On attache la canne dans un établi de menuisier, Ou, si l’on n’en a pas,  Su» wé;  
 table,  sur une -forte planche  ou  pièce 4© bois,  et l’on' commence' le forage.  C’est  
 une opération  qui demande ‘ du  temjis, ; de Padrèssf1 ©È ^ te p â ti^ ii^ lQ u a n d   un  
 premier trom par court la  canne  dans toute sa longueur,': on prend un  iM é  fe$ pipi'  
 gros,:.et toujours  par le  même, moyen,’ on  agrandit le. trou  du eêtéide là-poignée,  
 de façon quelle ©feux aille  commeda canne,  en diminuant ë ’ünbout à l’autre.  • 
 .  Lorsque le perçage est terminé,  on  la met pendant deux ou trois jours à trépas  
 per  dans  l’eau,  puis  ou l’expose à la fumée dans une  cheminée jusqu’à ce qu’elle  
 soit parfaitement sèche. À la campagne cette opération  ëst trèslfecile.- 
 Pendant  ne  temps  ou-a  fait  subir les mêmes préparations,1 sauf4e!perçage, à  
 des  scions  choisis  de  différents  bms~^eoudr{erT orme, épine 
 on en ©hèisit unbien droitr de la  ld® ^ iïrt^ u è !P ^ ’8 i^W r ®idï>;'lê ;diminu(: par'd-o:  
 gros bout,  de manière qu’il entre  dans le trou creusé à l’extrémité IfineAdu-pied  d|i  
 gaule.fin général,  ce  scion a 1“,5Q  à  2 mètres, 
 quand  on  veut démonter sa canne,  ilïpeut,  énscommençant par la poinèe^^autrer  
 dans le  trou creusé  au bas d e là  gaule et s’y renfermerf-pmfaitekrént,1 ee ‘qui rend  
 rinStr^ttgnt pins portatif  et garantit  en même  temps^le soièn#dè^rè(ûdentsiql®  
 pourrait encourir au milieu des arbres,  des branehe^efLdes herbe^eté.-&ïii; 
 3°  Canne en sapin,  pleine. 
 Oû1içupe"daas'une planche de sapin neuf,  à fil serrépdrôitpîét-iMerrbmpüpar  
 aucun  noeud',  une  laize égalte à  l’épaisseur de la-rplancKeu-Qa  dbtien  
 tringle de 4 mètres  de long,  ayanl  0m,Q3» de eôté,”  que-l’odj^esèèi àila vâælope rgfc  
 que l’on met  à huit pans en  abattant les  angles. f im d im i n u e - ' s a   grosseur ,au  
 moyen âu ’ttiême.rostruEhent et avec précaution,  à partir  de  1“,30,  duldja^Éusipt’à  
 la  plus  petite extrémité qui eonserve un diamètre  de  0“ ,01Q à- 0^015;'Aspàrfcde  
 2m,60,  on arrondit tout à fait la tringle en abattant les angles,  on la p®[i&atfdefÉe‘ji  
 auigrattoir. e t .à là peau de chien marin.  - 
 On pratique  alors au houté soit une entaille longue,-M®soie^pqi]æ.raj^QiLr «le  
 scion,  soit un biseau, comme plushaut,  e to n y  fixe umarâènrdfe 2 mètSesmâ’moyen  
 d’màeisoMdefigutuce de fouet pwssê et verni oommëûiousiliavQnsinfloequéT. 
 . Si  l’on a un ouvrier à proximité, .une virole en fer^blancynu lUieUiAencore én  
 cuivre,  sera  préférable. pour . garnir  l’extrémité  du ..pied  de  
 selon.naquit  dans  faut pratiquer ^opération durdoublè  épaSdemei|b;^H 
 nousd écrirons  ailleurs.  (Aoy.  ce-mot.^yi? 
 4°  Canne en  sapin creusé. 
 ,  Toutes les fois  que Iepêdheur ne eraint pas de.se servir d’imesçanne >qui.ne se  
 démonté  pas,  et qu’il peuL‘#n"#entFànt-cbézv lui,ttfeuiiser;  sans  inconvénaentfoette  
 longue gaule sur le mur d’un corrMor, rien ne vaudra jàmais^po^fui,  la canne que  
 nous allons décrire ; elle est facile à faire.,ipeu>cudteuse, légère,  solide  et élastique. 
 On.0]*fflsit,leonmme.pourJ|él!l©M-dessus,  â°,  une plancbe de  ^  Héjfid à  
 grain fin et sans aucun noeud,  d’une longueur de 4-mètrès au moins  <$Cpçq|eiùne  
 tringle deidfépaisseur de la planche qui  doit avoir 0“,Qofi. r®eeifmtÎLon marque,au 
 trusquinuqu'^.l^S^e,  unefligne  qui  partage ;eette  tringles par-  la  moitié  de  son  
 épaisseur* sur-deux  puis/aia moyeud^un rabot'rond-ou d’un bouvet, 
 op >arepS$un silfojrap milieu delebaque face doînïdiviSéé'.i  t 
 (dpP|fon$Sf®t être augmenté  de¥pWs< en plus en prenant  des fers d’un numéro  
 plus fort,  de façomque  à l ’u® idés'ex1a,ém*i|^il'n’ait(pae-plu!gde0mj.0t d e  diamètre,  
 à  l’autre bout. 0^,01.* 
 inmQecirfeit,  emsefe  la tfiiygl,e]Suivan1t;l^|M'gn6‘S:-;marq.u.ée^^|n  deux 
 ‘moitiés -creusées famrojgftra -1 ’-autre. e^teifehllcAfortemièlit -àflg^Mi^forte^-Qn rabote  
 ep ^pnd,,îd©’manière  à.-suivrejla  déci^ijss^nnèfjdU'Creux em4ai$4ân1!.au>,grôs bout  :  
 0”,OO6 à*0“*„00%deibpj‘5V'.êtrfan petitt: 0m,OO4  
 * polit à^^re^q 'd /âm ’ê-fàtteirvj ^pUpÉffau-papie|(fdevv©5r'e,f piMs|pn',fsiVà  
 ^ k ^w ^ -d s J îa p .tre ,  dejortesîligatures Afil'de^fêuêlrfù^-je^d;  on peint  alors  
 toutela cànne à-l’huife ^®^jcûss^bXent s^æ^f-onb\^nit^en^3|t^BB  
 j.jtflbup. reste  W t t l î e x t r é m i t é . 
 *ÂÊ$4l’une viEofelnUid^une ligature^ ’Jte'pemièr&jvaûb mieux poura-eeevoir uni bon  
 scion dlqrine!^’ de  coudrier  de  2m,S0 à 3 mètres. 
 5°  Canne  en  8 morceaux?— LAMiBER^r)'- kn  
 i^aLÇipied  de  gaule,;se fa%t.en,^epx m b j r ç - c r e u s é e s ! ; : § ® ] ( l î é e s o e t   
 l^atoéqs, par  udj ^OQédéi^emÿdab.L.e-Ê^iJpf 4 ïobdqssus-g^.^peulÿléui&iEfe en g f^e ,  
 ennuyer,  en aeq^édt^s,tps  S ip ^ -n e  veut,pas;m r e a& S n p e u j f ÿ S O f i e e v i r d u n   
 l .bamhojj-. 
 IvWfSftSfeied') d€âgû^tu^urarO” J5.deri%%nei'îsera crèusé  .diàmètrèîdè 
 pe^Cil»ptypouiÿFeBgy|i^^te^ièms ‘mMcéapÿjQette  extrémité' ''sdba^de  
 l'tn ^ ^qii^ a àg y r^ ^ssft1i^^^#Rnie<.>fc>ia:e  
 ALjfisfera; una-lamm^jlpicot. 
 digéra, fin   ^ngueu^;Qîpi-,jjn; ‘,'r 
 2e morceau,  |   -v-.  r o s e a i r j i t o !  ■  1  mètre. 
 3e  — 
 ÜMB I9 H 
 H H  H | 
 / <t  gs 
 épine noire^ s^ ;  •  ' s i b  .■  ' -V, -  -  ,0'iySO-  
 oprati ou bambou  tf iidu,  >  ,-4-fuNfêHebO 
 ^-Longueur tôtalW-*»'1 S^O# r 
 ’’»-’Gbaeto d^MsùnJ6l*oéaax’ ^#ïgarfiiüdeJ SlSd^-Me  àlcùJ'e|(î^®i 
 ^ro^ëè^'^dêïfoaiii!èFei à ' entr e'rj dabs ‘lafd^ité ma.f^ellê“^i^^^atr?^i®l§*préeèdé.  
 ‘■©ba^nè éntr'emoetfd fe§feît5dw’l^Éfuret’,{' 5 
 Le*  lïîoindrc  inronvCnwnt CQe  cetle  r aring^Pst-V ^ëtre^^j^riStif^pf^l  
 huit vifdl^pès'ent,  l'^tlig a tu re^ÿ è ld it^ le   0èdl*^l^^wFè'plomBë^èéè;^ enfin  
 'elï^MnijWu autant  bfep les petits mïïr,pfôi ux]pjaqés  au  milieu y aç- 
 S fe .dlenf lés  urorê1?,  et ne  ploÿàiit pa^f^^TcrqlUÿ^'^n r In m iM ^ » qiaimMuLcnt  
 •une Ùôidéuf qüi  llbSjlJ®? Ca'üùîe moins mainalf] rffDf^pIu^**wl*^ri^Yeh- sféft* jVTtïme  
 uk rîe’l l rnouëlîc*  il è*l |ji e^quoYmpéssible  lcs u ^ |t ^ ^ ^ ^W iiM e s 
 *WSès autreè ;'-èe qraitientàce guSp®™» p^ B ^di-LqucWsSHp I H B S H ^ a -   
 I  -Quanfl^l’i d t ^ ’intercélei  les petite  mnriÿea'dx  roioeur, 
 elle^fest èxcrejlènle ;  i^Èel^Wenîfent,  à lat p#lttiqûë, uÉe^o&e M ^ ^ è u x ^ g â v à n -  
 tSgés  èl|ûme."solldit^Pburîqd^®®nr!e (l^camMs'fùb’Aolide, il^^tÿnn^pTnsabbî  
 d’établir cBaque mbrcéau’à é p a f i l (m îm ^ e t ù l I ^ Ç m n a ^ T e  gbujon'depois