
 
		âge n a été omis dans  le4onae  I du  bel ouvrage de Noël de la Morinière.  
 Ses nombreux manuscrits  déposés  à  la bibliothèque  du  Muséum  d’histoire  
 naturelle  fournissent  la  preuve  que si. la  publication de Y Histoire  
 générale des. pêches  anciennes  et  modernes »dans  les mers et dans les/femfâ  
 des deux continents n’avait  été:interrompif|;par la mort de hauteur, nous  
 posséderions  un  traité précieux  suri ce  que  l’on  a  nommé l’agriculture  
 des i&jqx et  plus  exactément^eneore  l’aqhtculture.  Aujourd'hui  oh? tout  
 ce  qui  se  rattache  au  développement  d|i  ||tft|induskief estiéfedié  avec  
 ardeur, il  était  convenable,  après  un  siècle  écoulé  depul^le  commencement  
 ,-de  la  grande ^publication  de  Duhamel,  de  reprendre  un  süj||t|  
 autour duquel sont venus  se'groupër tant de matériaux nouveaux. 
 Lés  tentatives  de  repeuplement-  des -. eaux  par  l’établissement  de  
 frayères ou par les procédés des fécondations  artificielles,  la' multip'Hca-1  
 tiqu^  sur un  grand nombre ,de  points,-des moyens  de1, rendra jaceesèiblês  
 aux poissais  anadrcimesj,  et partieuhèrement ^uxt^^mons,-ites5trivi'èaias  
 i^RÊÿsme pouvaiéntysans  le? sdoaujfs dest-échellés), ^ëaiféhi,rde.^ieEnboui-  
 ehures;, enfin$i#les  efforts  récents du igouvernemeuÉ^our- favoiiaisèBi iês  
 pêches ët  leur rendre leur ancienn&prospérité ^éil'àiÿju'elqfues-unesn'das  
 innovations dont il était indispensable derteni rwüiOngpie^ 
 A côté de- cesigrapdes  quésh®u«*^i^ûu©nbsê4p|aceiMtaMqsa|^i!8àiqui.sd  
 rapportent à ce qu’on peut  appeler l ’art duipêchenib j. 
 Les hommes qui  le  pratiquentfeH.ynsôuttdev.énusubabiles»verront,  par  
 teS  nombreux  documents  que  Éifteage^i  «»ronfeA, 
 l’auteur  est versé dansda; Connafesance|ﮀeetiai?t|»et'il&{^trotiiverorifeplus  
 d’un  enseignement  nouveau.-A  ceux  qui»yiisont^na®^ ®ovices,^fedwe^  
 tionnaire > fournira, des renseignements  précisi ,|fe'CSMi|)îe^sqrdesbiom-  
 breuses armes inventées!pour faciliter.-la «éjpire*dans laiguerreaehamék "  
 failli aux  habitants] des  eaux. Ainsi,  aux arMeles concernant ls^fil@ts<en  
 et' Ws différentes  sortes,de  filets>,en. .particulier,qsoitiieS>plus  
 simples^tels  qûei l’épuisatte  qu, l ’échiquier^' .soit ($Éi; plus  Compliqués  et  
 les  plus  savamment  disposés^  comme  les; madragues,  apcum .dhifpëst  
 instruments,;!SOUS!.^u#lque i hem  qu’on  les  désigna  ne-paraît, iv ü ^ é tiï  
 omis. 
 lEoute. 1 ’histoire; de, la pêche à là ligne^iH le i siü iten e  s’ebtient* qu’à  
 foree d’bàhietéfée.trouve  dans  une;série  de paragraphes qui,-j|.si  on  lés 
 gpgge  dans  un  ordre méthodique,  traitent  d’abord  de  1 instrument.-11  
 s’agit; en- premier- lieu,  dm perches  cannes  à pêché  si  différentes les  
 unes des autres,- puis- des. lighe-S','- c'est-à-dire des fils  destinés  à supporter  
 $j/k@,m§çon dont .le volume  ou  le numéro,  suivant l’expression  technique,  
 et  dont, la  forme, ainsi stpifeelfe du dard qui .le* termine, offrent tant de  
 variétés  essentielles  à  connaître,  puisque* toute, la  pêche,  selon 1 un  des  
 IfiÿfiQrisme&t du  praticien^* este-dans  If^ehoix-de l’hameçon.  Ij empilage,  
 c’est-à-dire  la manière  de  le  Y\%&zP’Y a/oamêe\  exige  les  soins  les  plus  
 minutieux. .Enfin,Aa.,/?0£;te-est, employée  sous des modèles  si divers,  que  
 fauteur craint, malgré  J||| détailsi ©ù  il est entré-,  soit à l'occasion de ce  
 mot,.soit en parlant clftifc  laissé-échapper quelques-uns 
 dans  son  énumération. L’instrument  prêt  à  fonctionner doit  être armé.  
 f.On doit;faire un  choix  judicieux-1,  selon- la  pêche à  laquelle  on  veut se  
 livrer,, et-suivant la saisoRtfi-sôit -des pâtes^ soit  des amorces ou  appâts, dits  
 aussi- esches, dont Yemploissï lohguement expliqué. La manière Sertferrer  
 pes,,esches  réclame  toute' F attention du pêcheur. Comment  se  servira-t-il  
 du®,arme ainsi préparée? Bêchera-t-il à la  canne fixe,  ou jettera-t-il la  
 ligue- de, manière  à fimeMèjM la  h grandè-mlêe, où pêcherat 
 il  appas spiu copame.onfe fait sur-tout dans les chutes rapides, ou bien,  
 emploiera-t-il la  ligne  courante^ la  ligne dormante ou  la  ligne à  grelots?  
 La convenance  de te3$ ou  tellsd^éces  procédés, des. avantages  ou  1 incon-*  
 vénient  que chacun  d’eux,présente^ shn^ sagement discutés. 
 A  cette*pêebé^nt-om substituer  celle si  animée  et  si préconisée  par  
 ^Anglais? On  trouvera exposé aux mots Mouches artificielles, Papillons  
 U-gt Pêche  à. la mouche  naturelle, tout GeftJfet^iL importe de  savoir  sur  un 
 -  sujet qui n’a point paru à l’illustre chimiste-Humphry Davy indigné d oè-  
 »'Giiper,  les  rares  loisirs„|queù^^;,homhKeüsesi nednpations  lui  laissaient 
 et  qu’il  a  consacras à la  rédaction d’un  livre  sur la  pêche  du Saumon 
 -  (Salmnmap  p\p,iw  de  faits ihtéressants etJ;poür  le  naturaliste  et  pour  le  
 pêcheur. 
 -  Qùéî de  déceptions  sont  réservées . à  celui-là  même  qui  est  le  mieux  
 ■ outillé,  ignore la manière dont le poisson,  soit dans 1 eau  douce,  soit  
 |l | t  la- mer,  se; jette  £ur l’appât ! Gh  se  convaincra dèi l’utilité  de  notions  
 précises- à-  cet égard,  èn  étudiant  l’article  consàclé' à,la  description de  
 Y attaque  des,, poissons i: Là,  sé  dévoilent leâ  ruses  nombreuses  et  variées