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 A M E R T U M E .  — - Certains -poissons  présentent  naturellement  un- goût  amer  
 dans leur'chair ; la Bouviere-est deëe «nombre. D1 aû'fees^cûtnm’e Itr Sbtrâtm^ile 'contractent  
 ce  goût que  dans .certaines  eaux  et à  uniûQmerit de’ l ’annétr quand f is   se1  
 nourrissent d’h'erbes a.quatrques abondantes  dans ces endroits. 
 La Perche elle-njiêmè, quoiqu^Garnivore, contracte ce même goût amer dans les"  
 eaux oit le Gardon le devient, sans qoute parce quelle se nourrit de Gardons àme-rs. •  
 Que]  que  soit'  le  poisson,  il'  prend également';uâë'-amertume  extrême sï,' en  
 le vidantr on vient à crçveivla vésicule du fiel. 
 On prétend! que ^ m  enlever cette sayeqr. désagréable,  il snfûMq mettre dans  
 l’apprêt du poisson .q u ^q ü ’^ o i t ,   friture  ou matelote,  rurmorceau de^fer,  bien décapé'à  
 surface yite ;'ne'moyen.n’est pas à dédaigûerët mérite d’Alignais' èn pratique. 
 A M M O C OE T E . —.Le  nom ûe  ce ïrojssomest formé de deux^mots  grecs (5ü|ao<  sable, eMaî-rri  
 g lte te tf rejwl parfaitement  compte des  moeurs ào  ce petit animal. 
 L’Ammocoete,  il  y  a dix  ans,  était  simplement^ un  cyclostÔÉte  assez  semûlabla, .comme  forme,  
 aux Lamproies, en très-petit. Beux  espèces  é t a i e n td f o im u ^ .V e r r o n s   tout à  l’heure  ce lîv e s t  '  
 -ce  poisson en  réalité.  : 
 1° UJLmmoctete lamprillon,nommé aussi SepfcmlotÇhatoùillè (Ammocoete br,anehiaKs_, Durnérift  '  
 Long. max. == 
 Syn.  :  Pride, Mud-Lamprey,  angl;^  —  Vor-igla,  allem. 
 Ce  petit poisson  est  conformé  absolument  comme  la Lamproie*  «oiî  roi fis  paraît  apnèié; Au  
 fond" do là  bouche sont placées  5 ou 6 dents  ou  osseletr^mi-cijculaires^ lèjbord po^LeMour d j& tti  
 bouche.  est  biiobe.  Nageoires  dorsales  très-basses,  terminées"en  hgôè  courbe; .yeux  trèS'^Hits,  
 vo ilés‘par  um ^ em b ra n e . Dos  verdâtre  côtés  Jaunes ;  ventre  Èïïmc  saus’jnVifds nrimesvV.Sî  
 Ce^ petit  poisson  attaque  quelquefois  les~branchies  despoissons  plias] forts.  Il  es]'très-bon  à  
 manger, ‘ûiais  sert  rarem en t^   cet-usage.  On  lé" trouvé dans  le  s aM ^ » f a ’ vase desWmWaüx  et  
 '  . rivières  eau limpide.  ; 
 Les Ammoeeetes  sont  très-fécondes  et pondenf/des militers  d’oeuls  q |f|fe . mffKajïant  ifeconder." 
 - l e s  p f s  «mt abandonne-.  comme < eux dos  uutrtb  a ^ sq n sjjjfi^ lla sio u  n iturelle,  qui  a lieu  au  
 .  bout d’un temps  plus  on .moins  long,  selon-,-fo s,aisan, 
 2° VAmmocoete  rouge .(Petromÿzgn  ruber,  LaoAs&füj  
 Long.  max.  —  0m,20; 
 Rouge de sang, plus foncé surjp.dos que § u t i e ^ n & e w s e ^ u ® fra u x K ^ f f î ^ i<uM'iii]jd.pri'1i e-  
 dente.  Celm  que  l’on prend dans  la  S e ü ^ è s ^  souvent  appeTo^par.ud p u  h£Ur-, Âieujytfi,.aj.f aùso  d»  
 l ’extrême petitesse de ses yeux, ou encore Sept-oeil rougi. On trouve aussi dansjpf^e-.M&iKÙremne  
 autre Ammocoete que les pêcheurs nommentle S«cef,vet q i u r e s s ô ÿ b l I ÿ ^ S ^ p - ^ j ^ .^ d ç I ë l k i ^ g e .   
 Corps cylindrique, long, m a x .=  0m,10,'nageo_n cTdowales bgsseV*u  
 •  s’étendant  presqrfefusqu’à la  qbeûe.'Tête large,'‘yenï-lcdn'&’lnüseau,  et  co'^piafalivè^^rt ^fqnds,'  
 i-ecouverts par la peâii de  la tête,"irisdoré.  Bans la BbûeKe/^pétïtestden^^ranfSY latigSe Kfâàche  
 et garnie éHe-mème  de  crans.  Cet ammtfcoet-e  suée ,1e  sang de*.Aloses  et.j^aifeâ-aiisfl^rj.jJères'-en -  
 même  temps  qu’elles f e g   É 
 On trouve encore  à Rouen~ lefSêpt-oeil noir. 
 ' Ces  trois on quatre poissons se nourrissent de  Vers,  d’insectes  et s h r i ^ S ^ '^ h a r ê g t e s l ' ’ 
 Tel était FitetAesi^Hnatesancêeque Tonpossédait sortes'Aîàïdo'coetest'quand Ai Mffl'&faMiontra" 
 -   d’uhe manière irréfragable, en  les conseiv^reù,capltVlt&eftübsêr5w®f||BlÉ:teoeujiipî|®^s##ssons ,  
 ü’étaiênl que d#Tarves, à différents états de développement,'de là î a »hproie de, 'Pianer  on petite *Lam-  
 ■prbiê de  rivière (Petromyzon Planeri, -Bloch),  - 
 -  Plus  petite  que  la  L.  fluviatile  dont  elle  a la  cquleur,  çeUe-ci ne  dépasse  pas'  m $  longueur jjjj  
 de 0°>,’Sf5. Sa  bouëho  porte des dents  obtuses. ~Elle passe  au môln? deux  années ï l ’étât'Æ-larve  o ip l   
 diAmmoooete, et  éV&tot que  la  troisième année,  quelquefois même "aU‘“coîhmêncement de  
 Même, q u e k  métaiBpfphose s'accomplit, vers, le mojs'demars ou d’ayril. A'ce£fi®ame®i elles pondent  
 et. m i r e n t  après. '  * ' 
 Adulte,  cette  Lamproie  e st, carnassière,  active] elle* peul?'àoc,ér  sa  p ro ie ] ’ Ç’est^ffle JTàg M 'f  
 pêcheurs  ont  vû# parasite sur lès brândhies  êtes différents~pôissorf^(?]pn’êt&t dé larve (aminé,effitè),  
 fa-Lamproie  est luci'fuge^efbff'vit que pari'absèlptiqn'MbipaMi'iÛès ammSlel  que ftfippÿorte feau   
 dans-daquelie  elle  est plongéè, -ear  sai-bouche  est encore  imparfaite  ôt;-ne  -peut  lül  permettre^ une  
 succion véritable. 
 A3\l O W 19 
 ,  T/rat à  ^^jgujn^,  mesure q û el’âgea^lv.e;rterjteaeie 
 ’^ a î iu lf'ytlllt'se ^   r ^ r0Lhe  dUi6.eple.- tafflasMpeJcs.dents  g||a?rajssenrt e t a rriw ifrâ p iid em ^ t  
 loe u r   grandeur noi û> iTi’^ W y e i i x  d’aforâ.  c e i^ fp a ra is s e g fM U  A peu, d’abord sous la peau, puis  
 h’roêWors. ‘ 
 .  Ces  faits  sont du>plhs‘haut intérêt^wsÉS'pMèï^Æ^W^ôrffiia’iiY^arrnî  les  animaux  vertébrés. 
 AMMOCOETE.  nom s  différents,  a in s i  que 
 ©Jjpï'-f&ûons  de ÿle* voit1,-’ partout  uite  ^ s --  esbbiëè  les  plus  
 précieuses pour l e ^ ip b i^ & W  e#iîSsiî'ér.s 'dÉfellïik dc^ÿ^Tôiïs  y  ’donnent  L’Ant 
  iy.  S.  Ammoi oete  (PeO-oniÿ«on 
 qjl®Sd y ^ e f ^ venGSelffci;  ‘ 
 ^ g îp 'b is s^ l  mimilnri«;Sr et 
 qjiisst1  de  l>i-rlÿpv d r ' r i î i w r r î l i W l r c h  ' 
 ^ouilr-irrt e s " ‘fatôwxb^s^  
 èai^pés^nf poui- ef}î^,tF<flïfr(*i‘ (Æ  
 mauvèln'l'iw r^iaes* 
 émpilër 
 gW ^ ient da^k^W iapnfil  
 Oo 1 es  oô^êïvé-iyèîMfîi^M1  1 
 différents* '^ms,,fiU) t anf  vàgêsml on Ion’eH n k lii^ l i 
 fSOTre*^ ï0n 
 AMMOCOETE BRANCHIALIS. -^ ^ y .tik™itooeT^^? 
 AMMODYTES LANGEA. ^Vt^^nLLE.)' 
 AMONT. —A6e te rmé  fl[i 
 naùt ,‘rc’ê'st. re^ôWd’gWosbeffl ,-’3 % ^  111 p w   P P 
 '*’1^11 astdfopposé  d’aval^tèîfe éfeiA f e ^ y i 
 I  H B | ^ ê cÿ0%.^'^-P^^ï^(yi,t;gU.|,^|^®pÿ^^i^p(^aQi*|pauridèSpêGS'%i'®'%-l«f.ligùe a. le  
 vent  d amont  forme  des  vagues  ou  rides  qui  soulèvent  le  poisson  de  surface,  dans  le  sens  de  ses 
 \   .nffiij  ôlK-arfi  a ’saj.-ig  m  nourriture  uué 
 ce'hi.i-ci chnrric.  “  J H   '  ”  1  "  '.......  '  ■ 
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