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FLET ou FLEZ (Pleuronectes flesus, Lia,)?, — Malacopt. subrach. Pleuroneetes. jjjjjgqg,
max. = 0“,4Q.
Syn. : But, Flounder, Common flounder, Freshwater flounder, angl. — Plunder sckolle, a ll.__
Pleeehc, breton. — Sandskraa, norw. •— Flundra, sued. — Flynder, t e . — Soli, Lum, Stitnd.
— Mayock flenk, écosst
• Le Flet est un des plus communs parmi les poissons 'plats, il se trouve dans-la tuer- et à l’embouchure
des grandes rivières près de là côte, d’autant plus abondant que le fond est ^ u , qu’il
soit de sable, d’argiie ou dejyase. Cependant, la présence d’une grande quantité^deiVasegs&Mme j
ce poisson un changement dans ia couleur qui dévient beaucoup plus foncée,, tandis que ce,ux qui
vivent dans le sable sont ptiis clairs.
Le changement -de co u leu r de ceFtaia's poissons, en raison dO o n jt'S iit' lequel On' les .transporte,
ne .p eu t s’expliquer q u e p a r la nécessité q u ’ils .éprouvent de se so u stra ire A ileu rs .eunemisproSis
n ’éaiüpaa .plus -facile à expliquer, quoique é e r fa it soit h o rs dsHieute e t co,nflcmé qrar d e s i s p é -
rièn c es direc tes, ta n t s u r d és p o isso n s d a m e r que^sur-les poissons d ’e a u douce. ..(ajo-ÿ. Musçatiôs
danTTla couleur, efft'.')
\ lie Flet vit et'eroît aussi bien dans l’eau salée de la mèfr'que.dan’s l’esftt^dfcl'ée. ’Il remonte les
rivières fort loin, de même que le Carrelet omla Plie : on pourrait-utiliser cette propriété pour
les transporter dans des; étangs dont on des-peUpleraitlft Qàite,deviendraient, un'è^jdleijtfgasmger,
car il est à remarquer que la chair de tous-lesjioissoQS de mer — quigpeuvênt teS u® orter,.-5 j|af-
fipe et dévient-meilleure-quandils sont transportés en e au douce. L a T r u ita lê SaaTn^n\l^ïïiiKgeon,
la P^eple Mulet, sont des exemples bien connus. Lé Flet'pE^kdtè-Me'i^usl’.£rvàntàge!'îâë |f lm |tr è s -
longtemps hors de l ’eau et, pàr conséquent,.de pouvoir'^li'e^ttdd^o'ft'é'liiâémeiit 'à de grandes dil-
tances.
' Le Flet se nourrit d’insectes aquatiques, de vers, de petits poissons, et dates les pijdèfes,. il
poursuittrèt-aetlvesment les Vérons-et autres menuis'es.,(.Voy. Temps,de frai.)
Le Flet se distingue, au premier àbord,_du "Carrelet par sa'forme qui est p ffiS jîo n g é e ,E r la
eoüJfeur (caractère très-variable) des taches du côté brtfnqm sqnt oMifimrdffient "pales, ue'pjj.us, fl
priS«Éte:ï®b lig n éd e points entre les yeus àu-lfeii'des tubereul'es tffflfVy trÔtfveS^ïeiî le Carrelet.
Chaque nageoire dorsale et anale porte à sa base un petit buutoqrugueux. Lab’ouchè esh)ietrfé> les
dents petites et nombreuses, placées-en un rang sunchaque màchoite. La,lignp,latérale,,es^H&éÿé-
remeni èoürbée au-dessus de la nageoire pectorale ; elIS commence par de petits tubércMôs jgMiés qg|
serangent enjleux lignes;l’une-au-dessus, l’autre au-dessous'de sa dfrejïtfëbî'dans toute saTongueur.
Les écailles petites, couleur variable.
Le nombre des rayons estcehii-ci :-D==55. P = l l . V = t6. A'=si‘^ é 4jXî6s ^ l'4.
f l e t (l e ) . -hçÊe poisson se pêche comme la Plie; Cette pêche s’êx’éçïrte ordinairement
du mois d’avril au mois de-juin, -et d’octobre: às décembre; ,
En mer, sux.les côtes, on.emploie les vers de rher.et les petits pois do ns de mer;
en rivière,, on les prend avec le Véron, les vers rouges et.autres petits appâtsplfs«
C’est la pêche de là Perche appliquée à un poisson de fond. LerElet mord É$igche-
ment et est très-facile à prendre ; il se déjbndjm instant, et se laisse aller.
PLÉ W M 31P
, i'Ge>Pléu-rorLecte n’habite pas, seulement les. eaux aaMesyfe.'la mer; il s’est acclim
a t é aussi-dans les*ri’vièi?eS|@%,on''lui dônnerlemom 'dé Flandre. Celleh’de la Loire et
de la* S é in é ji^ J j-é d tih ïé ë s .' L'â'èôiîreur ft|ÎFlohdré^ëst'|)lus'fâuve que celle des
Fletsjet leur peau est enduite a ^ ^m a tiè r e plus„muquèusJe. Âu pyiàtemps,lés
p.ntgA ', dans les rivières. jPiqu’^ ^ ^ ^ i^ g r a îld ^ -d ^ jtip e e dë1 la mer, se rnêleq^-
auXfpiimdrps etirayent prqb^Weioent 1ensemh),e^TJe]jle est,L’inife e^eÆ l’eâu^dpuce
suRïéêiPteuronecte quh>l pfèrJlj^'^^iiiïdetjmse qiîl^avaàteoniractée i la mer.
..l’L^El'et esl.teès^i&mi^ûifed^iisrla Manche et surilS côtes de l’Océan, jusque
l’embouchure de la Gironde. LeÿèàrteÉeifaîSoj^ïïiæy dei la -^ flfe à ’Àigixy, defCan-,
calé, ‘d®iSâi®teBrlejtdpde Brest, d’Audieim, sontprincipalement fréquenfepar les
Flfjte!. Ce PleuEonectersé;®&UEiàt de*,vsdfrs$3<jéMfeai de fpo'issonsffi-fode. feuilles de va-
refeMl-fraye' en?étÈ<daÙ6 les -fiyiëp&sî^dattsdàimeE', fep^âmbntre-aloESimoins sédentaire
ïlhr lesmêmes .fonds.
e®nprend »teMétfpur- les '.côtés, ^ ^ r a t i c e avebîd®pièjja^eâ^©Mlïérentes.dij
meiïsiairs et avec la fomanùe. l^^èj^ffiPânstrument'esfedèJtoeauea’uptplusiéèlfnffiodg")
0ifflfa ‘-nemærqué, à remboeohiM'et.de:-làSoiîiin.e|rque M,p-êâ^Lierf4®'i®iî®t- -n’était d’au-
oubpBsduit vers, le iéBlstetee^dlélé, et l’on attribual#®Offaife aubfeiyage desm’outons
darféd|^lvièreàOjn'S0utebai.t qiajeli’sdjfepr du suint, d é g a g é e * ^ ' d à F f <‘es; animaux,
faisait fuir w-Pl%HEQneetes,-^iép;’®t^imêmie pas nm.pMi#aipour/eux-.'
Dans la ,Seme;-ôaïip.éche^S,-dîLétsidaiiàfefe ^ 0rds^pv'éèfd®s.Æleis en nappe, e t à
iH '^ b o u c h u æ e dans-les guideajrx- opjémploie la fotfs&recëtiMtmhM^
m.ind^l’enu (\st.]>n)lt.n4iJ«i, wmse sert .jjrffrufyvef‘ desKrajgt
deiteriê, -à^pfeu ;pslès comme pour la * # .ê J% ^ l’Anguiÿ||®ï 'O n 'm et.le slj^ î^ .-à ÿ e au
av^ntife nmtppaur Les*lev@Jÿle matin.
F L É T A N (HippoglQSSus v u lg aris, CuV. J.-1— JRleuronect. bi^pogloss. Long; 'm.ax4i^^m,60;
largy==.p,20,
S ^E sH H te j^ ,a n g l; — '^ellefîuendre, a il. — Halyflundra. AéA. ’’
k ^W ^ ^ o ^ y ii /n d i'r , norvv. — Fiydrofÿm&y tflike, H
; ^ .. 3#,5. Flétan {Æippog.losrUs viilgarisCuv.). b i t
*• X-O'Flélto est 'U ^ te tfo sfp t e gr'ahds
nos„poissons plats.'On be 1« prend que dans la t^ g rid û Nordj!ètfeiMWhu largè,et‘pas souvent