
 
		figure  rappelle  tellement bien  la  fprme'et.la  couleur  du  Hareng  qpe  les  papulations  dos  pÆy&  où  
 ils  sont  nombreux  ne  les  appellent que  les  Harengs d’eau  douce.  Çè.,sant  d ’ailleurs,  de,'délicieux '  
 poissons sous le rapport  de la délicatèsse de lâ "chair,  la première  sans  contredit parmi  tqu tes. celles  
 si  savoureuses de; la  famille  dès Salmonidés. 
 Les  Corégones vivent en  troupes,  ce quëné  font pas  les autres SaWonés,  excepté le ffu tiÿ g j'^ î  
 est presque marin.  Leur  corps-comprimé,  tranchant plus pii moins,  suivant l’âge,  est-co.uvei’f d!é?  
 cailles  caduques,  blanches, nacrées,  arrondies,  à  stries concentriques. La bouche de  eèsigoissopsest  
 sans  dents ou'n’en porte  que d’une  excessive petitesse. A_l’époque du  frai, un  phénomène  analogue  
 à celui'fue  présente la Brème,  se preduit  : lë§'écailles  déviefmènt  tfanailculées et saillantes comme  
 so is   une  sorte  d’éruption. 
 Le genre  Corégoné est un de  ceux qui ont donné le phis de  difficultés  afirnaturalistes’pb’ù r dé-.  
 terminer  la  synonymie  des  espèces  qui le  composent:'D’après  nos  études  spéciales,  faifes^ur les  
 lieuxcle production,et, à l ’étahlissementimpérial deHumngue, où, nous avions également cppoisson sous  
 les  yèùx  à'tous-les  âges,  nous^eh"sommes  arrivé  à.cette'concluèion.  fie^dsux'dfîoses l’une,  
 genre Gorégone doit être composé  d’Cffiér douzaine d’espèces pltid ètés mais Basées SuiftwSs|§p2Hpb''  
 fugitifs  et peu marquants, -ou  l'espèce  est  unique, mais Üouêe -"d’une variabilité qui  ri*és#'pas sans  
 exemple parmi le peuple des eaux. 
 Nous penchons évidemment pour oettp. dernière conclusion, après  avoir mis  à p art le Huting qui,,  
 lui,  différé tellement  qu’il  pourrait  devenir le  type  d’un  genre  séparé.  Roux nnus^et rien n ’est^plus,  
 facile  à  voir  Sur  les  individus  élevés  et  conservés  au  cabinet  de  Hu nm g u& fo ïàv are f'e tj.a  Fera  
 sont u n   seul  et même  poisson,  modifié' par; -des-' circonstances  ’de  lieu  et d é b itâ t.^Q e .Jqui  est Indiscutable, 
   c’est  que  le f.avaret  se  trouve en  même' temps  que  la Fera dans  le  Iffé  dèÆ'^ïèMe,  l’un  
 à  une grande  profondeur,  l ’aufie  à la surface. Ne, soot-çe  pasjd^^.â^si^ffççeids^dm.môraê poisson  
 ? Ne, voyons-nous pas les  petits  Gardons  venir jguer  à  la  surfaca ase^p&jAhlettesALes  jeunes  
 Chevesnes  ne  s’y tiennent-ils pas toujours, tandis que  les  vieux deTêes  deux paure ’ n e ^m tte n t eaèrev  
 les fonds  ? 
 Admettons maintenant,  - ^  ’éè  qui n’est pas  sans  exemple, n o u s - l e ' p u ^ q i f w f O m l ï d e   
 Valenciennes  a  été  longtemps  une. espèce,  tandis  qu’il  n’est, aujourd’hui  qhe^e'jeun'ë agevdhsîtKIde  
 mélanotede  Heckel, —  admettons-ime  certaine variabilité dans les  âges, et MU^e^ppSjMeri)raèjîf de  
 erôire-què jëyLavùrei, ItfTTéra,  la Gravenche, la Pa&er ia< BlaufetcheA,' la ibarene, le  
 Gangfisch,  ejc.j. tout cela n ’est "qn’uri  seul  et meme  porssen-Mjffireifts  états q a rsaison<, ’ld e liq u®   
 d’âge. Nhus  n’en  excepterons pas 'les Corégones  an^aîs^eaic-ffe^Poioim n-&t qué"le  Blaufelchen dont  
 nous  parlions tout à.Uheure, c’est-à-dire  la  Fera  du la c  de GenBvk'j’"le'Volïân, cîest'WS*IÈid&fâlchen,  
 un autre état de  la même  Féra elu-môme lac, enfla là  Vendaee h e s t-h n ë  le,-Ga,n'gfis.çh.  ^ 
 Yarfell range ainsi les,Corégones  : 
 <• The  Gmym'ade.  Lavaret. 
 Ppwàn.  r  Féra  : pour rions :  Blanfjelchen  du  lap,de penèvéViCoàstiqèfl.-  
 1 ’^F<an.'  Fera  :  -  —  * ’  'Sa^afeïclien. 
 Vendaee.  Féra  :  1  jvr  Gangfisch. 
 Cependant quelques IchthyologistéS  actuels  sont  eh c'oiffraâ'iction ave'frv'M’MîOTn^;etÿfû'meni  
 que  le  Lavaret n’existe pas  dans  le lac de  Geûève  et  que  ce  qu'ébFouéyi prend '.éstf lafÆé^faiJBfféte*-  
 tivement,  l a   Bez-ola  est u h  Gorégone  qui. diffère affiigèutifl%jlfvaa?e;f, -lli^ ^ fcS%ép-|^ ^&|®lîidaus  
 I e j a c   du.  Bourget  et  dans  un lac  du Dauphiné,  celui  d’Aiguêfielle.  -D’apr,è9r^pai1obs1erVatj..oj9s.,  la  
 Bezola serait  fout  simplement  une jeune Féra,  identique  avec ICE|yMet aff-lac;  de, GepeM^v.-r«, 
 Cependant le  Lavaret  dépose  séS oetifs  su r le' bord du®®^ tandis qUe la  Fera ne sème lefrsiens  
 que dans .les" profondeurs. Le1 goût  de-la chair  est différent/mais pas autant <|tfépfrotïmit le’ croire'.  
 L’âge  suffit  à  expliquer une  pareille  différence.  Tous  deux meurent  ,Si,*®ileïn&M, <qu’# ||®S!l^iï»'  
 ment tenté detransppiftçr- ces poissons duj&â du  Bourget  dahsf.celjii-ÿT,Annecy. ■  ; 
 Voilà  donc les disienfolances et les ressemblances;  lès .premières  sent  beaucoup motos,capitales  
 que les  secondes, il  faut l’avouer  En outre, voicl-des faite  : dans lajSnisse  affemafpe  la Fera fauîte,  
 \& grande Féra,  comme_ils disent/ est le Blaûfelthen; la Jeûné; e’es fcïè GhngfûfcK. Niusi’a'vons  comparé  
 les  échantillons  de Miléé SlMehM êh  ïâfe W  Neufchâteï eiiveyés par I ft  Coulon,  et  nous  les-  avons  
 trow és Identiques àu Làîwréf l e  Genève, qui n’est luLmême  qu'une Féra.  ■ 
 Enfin,—dernier rapprochement, —dans-le lac de Constmçe'Jtâroundfëlchen déppse. ses. oeufs dans  
 les  profondeurs,  le  Sandfelchen  sur  les." bords  :  tous  deux  ne  sont  d’ailleurs  dâlçàges  difj$-  
 rents  du  mêmepoissoft :  la Féra.  Sur  le lae  de Cünèvé/ cofritne  sur  le  lac  de Gonstanée, les blêmes  
 faits  se produisenTsous dès- noms  un  peu  différents, mais' signifiant' au- fond l à v d i î â   
 tout. 
 ^^^nn,m£ii.rdpjaMe^ fl-insi. la- s.v.qnn.vmie«llfinaajliile,.drk.,Corëgone-- Wartmanni.  qui  n’est  que  notre  
 Lay:aadi;ivfe u fla n ^ îs..  >  •  ,  \  , 
 lh4o ' rling.  VaydeL 
 i ||'V g p P ,5 stwiel,  sfeàfaer. 
 '.tiÇHph'  fc. 
 .4 s  — i BfienkeftÙ 
 HH n R 9 ^ H 
 ^m t 'J j ii  vantes. ■ 
 '*  Rentrant  et  îtln ,»h i t v «ïïÿl ni cm rit  di  la Féra et  du.Lavaret. 
 »ihiëb'a^^aiii^m^pirqiiém'n^Æififr,  et, par-dessus tout,  poiiséépar  
 •èfetté’co3w lia ''|(^® iïe ; se  ràrunté pa-'  j»ais  de»  faire unéirévolution 
 tetsritoîfÈiiir  i  i  iliq u âid t. Gu  ^ l é s V m u s   h  juS|iitfiirus  i  ce irû«ti ilon^pas qualité sufftsanteyPa 
 »fairetiutoiité.aî«aruttvti  (le*,  ljpmmes  spéciaux  deJg ^tlM ilsgK ',  uoiis Jaissons  au  contraire, 
  jusqu’à noiuSîffi3J,L,  iim>i>j(nL ■>  noiiibit u-is^pcpi'ci* qm  Ipnï>®ciu  obsery.em  Le  temps  
 Viendra où d* plu-  nomjuëux  d^iy^enTÎ  îci-uqifii-,  ue p / ijiu.HiçâjTp^ail^ ^ h A lk .yj.alors,nous*roÆ-'  
 rlie n n ît dirccin/ilT-f  iu  sintolle ^® .c e r tï tf t e n |fo lu eW ‘^ 
 >  Nû’U^té’d u irtâhM ô 'ilif|ïo irftrers le.fg e * ÿ ^ i S ^ j ^   à/deux îgpgpsV-wtK  
 (s^5^ ^W tsÈ ® fià rd in a ife b ic t|/./. .'v  -  "Féra. 
 (  j à,Jqpgean pointu^  i hiffufnhiw. iet. 
 Au liê^det<^ M - p o u £ J |^ ^ ^ |: r g e n l 5§ ^ |^ j ^ f e f ^ |ip o s 'é   am^t%-q|K|iii't':v •11  
 ..„Genre (  Akrav.<  %gwÿsLF-èr<i;_Gm&0fist,M>y^!'V/>  < 
 CORÊGONTE  M A R ÈN E   (Coregonus maræna, VaKs^F^momddWppi lé'ia'alléjnand''  
 Sanrfpanÿ^ic/j,  Gmiy/îscà,  I  hen  (Féra blanche),  Sant//e/c/(en  (Féra 
 Fera  de^1 grands fdnàb, ou T o^'iSlmu  M»  J » 
 SabîMiéetauSsi  ?fi t-^? ( VpendMi^Mrms 
 îàeehe%tî’es  fûto^Vvn^^traësfeÆvohsIbi-l^huniptesSfetrayons ’d îâ p rê à â ^H Ifiè i^M ^ S x r'jf^ .  
 ^ ^ 8 â s ré® a ri lè s .h ]^ 9 . D =   15. A^ » 5.'  «   =   UG 
 O R ÉG O N E   M A R É N U L E   (Coregonus  marænul'a,  
 à n ènM iM t'^ ^ ^S ^ ô 'tPw ^S ^ tfanèfâsèfti'ési? Ié 'â^^^ffS^À/it’ùfc/^'c^st-a-dmïdèVla  F  
 èdttf^StShiÊSVda  '.T^y/rsuy r g r o 
 des f^irfedr# èâfitc®, ■ etc.  'Ségs rnotsi. )hB | 
 C O R É G O N É  P A L É E .  S ^ Y o y .   PALÉEl)tJ':'3 ' 
 -G O R ÉG O N E   T H Y M A L E . 
 11 L’O x ^ ^ ^ tom rifl.  a  ( t e ff l ï i t i a i t . ^ e V i Ç ^ o u m i ^ ‘b^uo^^lint,-.lrès-nombrqnses  
 aux màcllaicés,^ffi^ffis  et ai*  Jf( l< 1 n 1 e - J jCj®  my o 
 | iîn-i^brec  H Hnrc 
 ' C O R É G O N É  W A R T M A N N   G p r e ^ o ^ «  W artm an n i,  l^oi J i ^   
 c e s ^ lo î^ h ? ^  dÿj'f l^ s ^ n viiue.i.sC'iÿ^tttb ^ R ^ . Ægufffffm 
 allemandes ou suisses  qui les  représentent. D’après Noël  (m.  s.), le  Corégoné  Warimanni  ostjppjdé  
 %  CoïisffiSe*' llenérîmg,  jffa^"/f&/en,*îiro&», 
 ^&™èment I.r‘'/Æjùrf t Adiffei ë n t- .a g e - f ^ a d ^ u   J U ÿ S m S Ê B ^ Ê Ê ^  ■ 
 LavaeïT^ef jfüs  haut :  Corégoné.’)'' 
 G O R E G O N trS  T H Y M A L U S . S S  Ombre,  [Genre].) 
 c o r n e  A U .  —   d ^ A f o s e *  feinte,  h I n g t i ^ ^ ^ ^ À L O S E ,  f e in t e ^ ® 
 G O R N E T S .  d ariiiH'^im lr jà v lo is   lu. n om  ;  ^   ^ x URdiS' 1 « 
 p lu s  s o d rv è tfs é èA S ftte s t  a p p fi^ T ë tà u x   id!feiü®%isques! cépMæfepôdes 
 ’'è ^ p o h t à î i ^ S m m e   ewës, 
 U ^ ? R m j i n P i c ^ fy rM li.d e  w l e' îd u r  ^ ^ m ^ ^ ^ ^ ^ ^ w ÿ e i x f c Æ a p p â t s   
 p o u r   les  o u   éli'.SÂ^ famCU S eiche, e tc .) 
 _ ,C O R N O U IL L E R . —-Lé%^:m^llessi.qu>e»psus5(5d s ^ à h h s j,ë ^ l^ ^ ir|^ s o n t!llSi  nomlire  de  
 deux, qui formenrues arbustésfduî^îe ù p  poi^S^onn^)t-''(|ï.%( i-ges,fpi;t utila^pou 11 i.vconfectioni,des  
 tom e s   'fl5nMltf*i‘  ^ V ^ t^ ^ ^ lt^ e® ^è.'q fe(âS s^ ^!p u iMer,'n!d/e (Cor4^»hà4%ls*.® 
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