
 
		Les  Saumons  ont lés  écailles  petites, ovales ;  les  yeux  plus  grands,  proportionnellement,  lés  
 pièces operculaires  allongées en  arrière et  dès  stries  attbto iAÇséil,  Les  eà^àèïea iâ^^ptcnïe   
 sont les meilleurs._ 
 Combien  avons-nous  d’espèces  de Saumons  en  France P  Cette  question est',  eneoie  aûjourd’^ 
 Fig. 940. — Tè de Saumon Bécard (fei 
 ptv résolue^ d’.unè'taAflîtoe 7>eu sqtisfai-  
 .santé;  les uns  en  comptent  beaucoup, Ks  
 autres  très-peu.  Les  auteurs  actuels  ®   
 |Ttàèibt que : 
 ” ’1* Le  Salvelinus, Ombre-Chevalier ; 
 >• LéSalar,  Saumon  commun ;  ; 
 Le .Hucho,  Heusch,  introduit .pèôem-  
 rnent  par  la  pisciculture  tons  plusieurs  
 cours  d’eau-  de'Fèst  de la Frânce,|gpgt-  
 m(îre; 4u Dâffûbe. 
 r  On laisse  de  Côté  Je  S a lm o   h am a tu s   
 —ou  Bécard [fig. 940), comme étant un vieux  
 mâle ou une particularité individuelle, nous,  
 nous  le  regardons  comme une espèce  distincte.  (Yoy.  Bécard.) 
 S A U M O N  A R G E N T É   (Salmo-lacustris,  Agass/,  y e lF a r io   a rg en teu s, Val.), ^ ,M a ia -  
 copt.  abd.  salmones. Long. m a x ^ B i   mètre. 
 Syn.  :  S ilb e r la c lts ,  d e r   R h e in la n k e , d e r   M a n t e ,  d te ^G r o u d  fo r e lle ,  ail. —  SU  ve r  T  r o u f, angl. 
 Bloch  et Agassiz ont  appelé  Saumon  argenté,  le  Rheinlanke  dur lac de Constance  q u e |K n   a  
 jusqu’à ce jour  confondu  avec la Truite  des  lacs,  de Nèufchâtel.  Valenciennes l’appelle  Forelle  argentée  
 ' ou  grande  Truite des:  la c s   a rg e n té e   [F a r io   a rg e n te u s ) .  Il  serait  temps,  afin  de  distinguer  
 cette espèce de la  Truite-des  la c s ,  de Neufehâtel,  avec  laquelle  elle  a peu  de  ressemblance,  de  lui  
 donner  l’une  ou l’autre des  dénominalions, par exemple, celle  d’Agassiz.  - 
 Dans  cette  espèce  propre au lac  de  Constance  et  aux lacs  d’Ëcosse,  les  jeûnes  sont,  d’après  
 Agassiz,  beaucoup pins marqués  de  taches que les  vieux.  Ce Saumon  est un poisson  argenté  à dos  
 bleu.  Là dorsale, la  caudale  et  l'adipeuse  ont une couleur  verdâtre  sombre, plus foncé  à la  courbure  
 de  la  caudale ;  l ’anale, les ventrales  et les  pectorales  sont plus  jaunes, couleur  pmilë'Maixe.  
 L ’oeilest blaiic d’drgent-Ces'  taches  nombreuses: sont bleuâtre foncé  et rangées, assesurè'gûlièremenl  
 même,  sur les ouïes. Agassiz  dit que ee poisson  est le  Salmo Schiffermulleri. de Bloch. 
 De même, les  ichthyologistes  ont donné le nom de  S.  I l la n c a   à l’âge adulte  dû même  ànimal.  
 A cet  âge,  l’argent a  tout  envahi, même  le  dos  9ue  bleïïâtref lesM&tlto,r®n]^^Éps, 
 minces, très-êcartées, effacées.  La caudale est vert foncé vif,  ainsi que la dorsale ;  l’adipeuse un peu  
 plus  claire ;  les anales,  ventrales  et pectorales  jaune  verdâtre très-clair. L ’oeil jaune brille dans  la  
 tête bleu  foncé  à  lèvres verdâtres lavées  de 'jaune. 
 Pour nouspee poisson est la  grande Truite  dur lac-de Genève-on la Truite'  dsÿRHôn'e,  FSîSalmo  
 f e r o x ,  le G r e a t- la c k e -T r o u t des Anglais:  (Voy. Truite  des  lacs.)  Il faut bien se  garder de confondre  
 le Saumon  argenté avec la  T r u ite   a r g e n té e .  (Voy.  ce  mot.) 
 SA U M O N  B É C A R D . —  (Voy. Bécard.) 
 S A U M O N  C O M M U N  (Salmo  salar,  L in ;).1—  Malacopt.  abdom.  salmones.  Long.  max. 
 =  2 mètres. 
 Syn  :  tSsos; pel,  Somga,  russ. — Sainte»,  angl.  -*>. Fax,  irtand. — holl. :W»^^W8,  
 bret. —  H a s la t ,  dan.  — L a x ,  suéd.  —   L a z a tz ,  bongr.  —  S a lm ,  ali. —   S a lm o n , espag.  —  Sm o n l,  
 écoss.  - ÿ 'S a lm à o ,   portüg.  - 
 C’est la plus grande  espèce du genre;  elle, ajachair  roûge, 'ètporte  des~taches  Ip ^ u liè M   
 brunes  qui  s’effacent  rapidement après^ séjour dans l’eau  douce.  Sa  pêche  est  très-importante dans  
 les pays septentrionaux, où  l’on en sale et. en fume beaucoup.  B 
 Ligne  latérale,  120 à.130  éeail!le%!2i   ou  26 æmgéès  alfcftètoûe, 18  au-dessous. n o sH pM è b ê e   
 de  la tête que de la caudale, la dorsale porte 12 à 15  rayons;  en moyenne  14,  dont 3  ou  4 sont-siûiples.  
 Pectorales,  14  rayons;  10 à 11 à l’anale ;  9 à  10 aux  vefltraIes ;'caudalerbleQâtre.,fortement échâtierfè ;  
 adipeuse  noire.  Des  dents  aiguës hérissent  les  maxillaires,  les  intermaxillaires,  lâ i f i t e M i ^ p # -   
 rieure,  les  palatins,-le  chevron  da  vbmeV  et  la  langue.  Ce  qui  distingue  ce  poisson,  de  toutes  les  
 espèces  de  Truites de  mer, qdi  lui  ressemblent  comme  forme  et  comme  gralldeur,  c’est' qu’il  n’a  
 jamais  de dents  au  vomer. 
 Le  Saumon,.comme  la  Truite,  est  un  poisson  qui  manque  d’élégance  dans  la'tôte;::si 14s- pêcheurs  
 ne  voyaient, à  travers  ses  formes, la  succulente  chair  qu’il  promet  à leur souper,  ils  n’hési- 
 ,, I tqmitobpas.un  instant  à d i r e j q u ^ ^ a u m o n . e a t - im - ^   poiespn.  Sa  tête  massive,' arrondie  sans  
 * modèle, son oeil petit rappelant celui du  p o a ^ tp a t cet  cu,einbïe * ï i j ,   brutal  et  disgracieux  Les z ^ :r:r ent’,duf ste’à ca*°K»  H■ ■ B m— dans  l?s geantoûasslns  des  étaMisaéoeepts  to Pi|cm u îira » * eto v i^to^ ffi  i03 ennsldérer comme  
 poissons les  plus voraces, Jesplus_brutaux  et j9 HjH  ait? (Ê ? d e s 
 m&hotres  organisées, .et | 1 H |  Le vieux Ja  k, -  M g l  lut g M l  ■ I H M  h ln x   
 #M » n  bec  dè,eaocqdiIe, pu miniature.  z  2 i 
 La  r o b e |d ^ S a u ^ ' est  différente,  s ^ â n t .q û ’il  monte.de  Ia.mep'ooe RI redeàcèffd'"des  
 fleuves.  Sou. dos, est  lo u eu rs  Weuvd’acier,  ses  flan  s  ai pente,  a\ RH fêlhe,  noues  uréguîières  
 — ■   ^   hasard M  M M l l  S M  du  I M  I I H I 
 | H H ] |   l a «   se  dessin  n t.d e ,  m i S M M H M M B M M I |   “ I I I  |  B H  ’b I 1 1  toi 
 nous  J î f ?   J î §  gUei  k   à W l e j /m , 
 I  l^ d o s ^ f e T S f f lS ’,«8™ ?  T lïS 'éi°U™’ H  temps, dans W Ê Ê Ê Ê Ê Ê Ê /K t Ê Ê   
 °mW-  taches-sont  noires.totouree,  de'^Lspmbre  la  oueüè  
 '  Af^rte^0ïle^ejuek.en  croissant.  Toutes  les  qaa-eoir. sJmrtJVert, s  ^   £ 
 H  Mb h I   da°" W M B W   B H g g  vert  pâle, les  flanc,  ■ 
 l â i l M i B B > l caqdale81  v, ,f j unie  pl]o 1  [lPh11 1 1 J g l ' & e s  I 
 ■   4M 
 chç,  brun-noir  sans auréoles,  irrégulières. La caudatofekJ  
 r.idipeuse,.,!»,  pc; [oraJn^e.rl-noir ;  ventraW^y  
 L'ipl*, H flîno  rouaeâUf.- 
 ^  bMn^pâle^g,qe  1 
 ^■iÿflni, jJ, porto d< -  hulifs  nombreuses  di'si'qmhint, Virtffs-?]  
 junfcp ru fo n d s,  du  dôs] snpJl,^  flam ,  ; V e Ç ^ d e s - r a i  icnt 
 «,s | ^ 5 ^ ^ g . ,. (gè:tte  l i f e ^ r ^ r e   à’ 'çpt état, 
 qn^eyiomm^u Angleterre, l'arr (fig. 94l | |H | 
 ^  WAP dan t  le  temps, .approche. qjlbSs Saumon  
 va'revêtir  un  plus  brillant  habit  et  
 4PXbn*.r . 1 o » M j . -9i2kou  Saumon du] 
 ■ .'ü^ l ôrs.vêtu'»iWble.ii-  Bien] 
 8  ou-l?.Q|taohes  -bleues]  
 à  t0“   changeants  rouv] 
 ,  ; § |^ e s ,  -.v.ay a à dkta»bri}lant;  l ’oippecole]  
 marq 
 '  %ahe - nptre, -  , 
 ‘^ ® ^ , t a c h ^ k e  ïdetBig  
 brun.  ïfllà.j.eat  la  H   
 p,açmç^du  friÂ^çÀti]  
 cet., état,.-  
 Lài.  tgi s%dli  Saumon 
 '  Pjrt 
 J<ig.  , t ï .  —  -.molt,  1 - Ago ;  allant 
 sM M §rcule  u’étalt  
 pa_é*bossu en g rr^ ^ e J   
 et  ,àtrié,.surtle  dps-  
 s,û®f  „on.  prendrait  
 facilement  le^gnjiolt.fl 
 Fig.  943. —tfrflse,  n   ,l„  r,mnj(! 
 B B M M B i  à‘i eéM fd T ^ ^ 
 une  sensible  diminutionPparmi  les  Sm o Ê uff 1   J û ’d*1“6  Ie>p W f ha^   rem® iu a  ù n ' j S 
 B   état de Par*«» de 
 raient  bientôt étendus  sür  le mage  a S q fp f f lïa n e e   ^ la ^ e)<in<‘‘dlP|lt:.>0^ jM i ’;| l .   raoq-