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 bée.  Meilleure  dans- l’eau peu rapide,  presque  dormante,  cette  dispoeitipp  serait  
 inacceptable  dans  les  courants  un  pémforts  où tout se m ê l e r a i t , p l om b é e   
 Fig.  880. — Plombée  
 indépendantes. 
 h   serait, .entraînée  enpirouettant,  à . moins  qu’elle n,e ,fût  
 d’un poidsconsidéFahlè- .. ■. 
 ,  r|mi. n’est plus ||^ ,a u e ; ,'|e  .fairè, ^ y a ê i |e ;^ s  
 plombées.  Il  suffit de,s’en procurer  une, si  l’on qe  sait  
 pas modeler, et  de faire avec  elle up,qioq}e an{^ f o n -   
 gant, le "pied, en  dessus,  dans dq^ljlé, de l&lfpPÆkis®  
 pu du,plâtre fin.] On peut également^ se, faV^^fiou le  
 au moyen  de  cepdres  et de  blanc, c^’oeuf,, ou  qn£nten  
 .  .tourner.un, dans du^c^^ur-lp tour en  
 "îaaefo isfe moule fiait,  il ne reste plus qu’à fppdre d u ,p lo^ tîd?:ns  
 de,fer  et à  le  couler dans lempple.  On  ferahl§n,d’bp%,les parois,Jht£rj^sj,du  
 ; moule pour  que  la  plombée ne $y, attache  pas. Pour tejjçqiper  
 l’engin, op perce les  ^pus;péfi|ii%^.ayec: un, fç^r;.o| Ë y   
 jj  i   l’extrémité d’un cpiAlIP PPÎPfPo U . , 
 JU   La  figure 882 montre une-petite  plombette ^ 
 ■ B . pêcher dé_fônd dans 
 Fig. 881.  sur  la  forgedu  cpurant.ÆÏlei^c^taug|iA  
 moucha du haut dnmpont,  d’une  digue*  I B B 
 vent, ^alourdir  lê  fil .de A lig n e  de m a i â è r ^ ^ ^ u i § ^ ^ ^ 1^ u î^ î^ | g i -   
 W fg SÈ   que>  dqns „ce  cas.,  V 
 â |  vient du bas de  la rivière,.il sera favorable (au, pèdieUr j f t u ^ i g | t f ;^.|ur  
 le parapet  d’amont,  mais  ce rvent,  a^qeh  de 
 -  queue  nauoUtient nr^flient auxipgjsspiis^e,su4aqe.,|y$£e;;É ^ y ® ,e  
 le mouvement  de l’eau  sur leurs n a g q q ir j^ ^ u r ^ ^ l]^ ,fe%u^oqs le  
 JjJg J l   fuient.  Ils gagnent les grands fonds,^  
 ffaee  ou  de  changer  de manière  de pêcher. 
 Si  au contraire, \e vent suit le cours,de, l’eau,- ®t par,-  ^  P ; 
 mont, le pécheur  devra changer  de  côté et  se mettre  sur le parapet « ^ a i s 11  
 arrive  dans  ce  cas,  que souvent le vent est  trop Ü t o m B M « 6 
 c e li-c i  S s s è  toucher l’eau,  ouipplaffii laisse  e f f i j ^ q u ^ ^ t o g r a j e n t s 
 hrusques  et des  soubresauts qui ne permettent pas  e^emps 
 utile  Comme-,  d’un autre eôté;  la pêche,  par ces  temps^êsf.spuventmrqgta^le,  
 parce  que  le  poisson mord très-âprement,  on a^recours  à un pep  }* 
 ligne (fia. 883). Le plomb, que l’on enfile au-dessus de l’a^qe^e,jdans le  
 doit être  aussi léger que  possible.  Naturellement,  il  faUtombe* v e r t ic a le ^  la  
 partie de  la  ligne à laquelle  il pend,  et, ne  laisse 
 avec  le  premier,  un  angle  presque.. dtoit.  la  de 
 p ê ch e  demaride une certaine habitude de la  part du pêcheur pour, qu 1  ne  s.oit  pas  
 pris au dépourvu;  d’autant plus que l’eau, uu:peu ri4ée par le vent, présentç înoins  
 de transparence, et que le pêcheur  suit beaucoup moins bien,les  fiaouyemen1|. du  
 poisson. On voit cette  disposition dans la figure 883. 
 Si  par  malheur,  le  vent  augmente  encore ;de yiprence,  on. en  est  réduit a  
 mettre sur le premier noeud de l’avancée,.un petit plomb fendu,  puis deux. Mais  si  
 l’on dépasse ce nombre,  la ligne  devient  trop  lourde  à;  manoeuvrer,  et  surtout a  
 ferrer  et  la  pêche  n’est plus possible.  Toutes  les  fois  d’ailleurs que l.on se serl  
 d’une ligne volante  chargée  de plomb,  il faut ferrer  avec une  extrême modération 
 PLOMBS.   DE  FOND.   643 
 et %yçÇt4Qqte.iia  possible,  si. l’pn^ ne- veut lancer  sa  plombée  en l’air et la 
 fair.|* Reyenir, ,diqcoup,.sur.le pont à côté de soi. Une telle secousse,  multipliée par  
 efêefc. immanquable dé déchirer la gueule du poisson. 
 r  La figure  884 est une plombée  semblable à celle  de  la  figure 882,  mais  dont  
 le mode de suspension est tout différent : nous allons expliquer pourquoi. Lorsqu'on  
 veut changer  de- plombée,  soit  parce qu’elle est trop  légère,  soit* 
 ^ffee qu’elle  est trop  lourde,  il est certain qu’il  est  peu agréable  
 djjgjpir.à détacher J a   ligne  de l ’avancée,  puis à  la  rattacher,  etc.  M \ 
 On  a  donc  pensé  à-suspendre la plombée à un  petit morceau  de  «L 
 djpble, ^daps  jequel  ,çn  ferait  passer  une B  (fy ,  885)  ri9’  ***•  
 construite au moyen1 d’un bout de fil  de laiton  recuit,  tourné  autour des  branches  
 d’un  bec-eorbin. Ce  fil,  assez malléable pour être facilement ouvert en tordant un  
 peu chaque boucle  de  FS  avec  l’ongle,  permet  de  passer  le  fil de ligne  
 dans l’S, de refermer celle-ci par-dessus et de pêcher ainsi avec la plombée  K * » 
 doucement  suspendue.  1 
 Cette innovation semble charmante  en théorie, malheureuse-  ( /   / \   
 Hfept  elle  est  beaucoup  moins  satisfaisante  dans la pratique. A  (J l 
 chaque mouvement de la ligne,  celle-ci s’entortille autour de cette  F.  885__ s  
 plombée pendante; puis jl arrive,  surtout si l’on ferre un peufort,  de différentes  gran-  
 qtté  l’S s’ouvre  peu  à  peu  ou  se  tord,  et  la  plombée  s’échappe  deurs‘  
 pour tomber  à  l’eau. En sorte  que  le  système le plus simple est encore  le meilleur. 
  Souvent mêmè aü  lieu de plombée  en cloche (fig.  882),  puisqu’il  faut délier  
 la. demi-clef  et  enfiler le  fil  dans l’ouverture  du  
 haut, nous préférions nous servir d’une petite olive  
 percée {fig.  886),  qui  offre moins  de prise au  vent  
 et lie s’entortille pas autant  dans le fil de la  ligne. 
 L’inconvénient des  plombées  suspendues est  tout  aussi  grand  à  la pêche  de  
 fond.  Si  la cloche se prend  tant soit peu entre des pierres,  ou sous une herbe, une