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 ^ p g ü .d é p s é a ;  LaEMPi Kea^ésà ainsiÆterg^e,, l^^g#ssçg%|»ttofflrrii ^ : P » ^   
 ptas  et^demmu-eti^qitife H  -v^'  <.  -,  (g 
 Qès. qu’uae  ffi: Mftnifçsl&j-: eh® é1^Ui^!|^8^ft9î3âi> 
 (Jpnjt  il  faut  savpir  pacpflter,. 
 '  Ire eommmcment :, car ^  ^oj,sspa affamé s’agite., QhetGh&irCOur tisuittes benges,  
 jh& prairies  nouvei^eïüfiut QQuvsEtep^y trouve une  abondante  moisson* tte  grades,  
 devyp®s,  de mouches,, de k«rves, -eu un mqt,  uu  dessert qofwletitte sabsteufies  nm  
 tritives. Qu’à ce momeùt vous veniez lui offrir un pétillant v ^ ^ q g ^ - ii 5 a htep. des  
 cban.ce® pour, qu^^engobe- saus-hésiter.; II faut terwfrq sa  ligne,pn tm&Q&pt sur des  
 berges plates, couverte  d’herbe fine e t courte, que l’eaU'Viântde recouvrir. .On met  
 une  distance de  2 métrés entre  la flotte et l’hameçon ;  comme  l'i^|u  est'ftë^-peu  
 profonde.et n’a point de courant, çnJauufe l’appâttout drftâ%b|#§nt®qb  
 entre  de  petites  touffes  d^apbustes  ou d’herbetvplus baqtp&q^e  L’eau ;r«@Bk^ t i r e ü   
 Sotte %u bord, de manière qu’elfq flotte  àfp e ip ^ e t ho® attend, laissant-jauiver .-sautillant  
 sur la pelouse inondééÿle- soin- d’attirer 1’ eriB,emi-^fflapgegdr' ^^bette rpamère  
 te  Goujon, ÎABarbeau,  la Brème,  et qtEelqJteïoisite m^nifiiju*^ •$&>»- 
 tUlons_qui  flânent,  comnte bè''fèt®fsur  cettem & m r m  à HovcAe quev<am-M? 
 Là fin : alors l’eau rentre dans son lit, tes Jlqts,spçA plus, transpaf ent£,!-i4|>eis-  
 "sonvoit l’amorce, y vient,  et a tanè^du^é de bonnes aubaines* cpibtoe;e®€fit>plwau  
 péril  et mord de eonfla&ce.  A eq momentjdWaut pêcher d au ^ ân c iM  lit. 
 Thutes cë^indications^Sdînt subordonnées àd iq flu e r(^ ^ ^ 'v en ^ ^ p |^£   ^pçja,e 
 npusledi®®? en plusieurs endroits, a q f t l î ^ ^ ç e ^ p i t a i e .& u f t ^ ^ d ^ j ^ p n s . 
 le vent du  Sud,  du.Sud-ôqest o®  de l’% e st règne,  las pêcheqsemrbonne»;  si,  am  
 contraire, l’ais-est freid-,  si le vent vientdu îtord,  du JSorttiEsfc m.  
 vous? vous pouvez rentrerbredouilÛfeteômteejade m a z e t t e r ^ # s ê ? ^ ^ a ^ ( ^ ^  rejeter  
 sur la pêche dés’ jléttïs gôùrAandfs dfù nvag^Tf)îuprque  
 espérer prendre,^'ée ùn p eu d e  crue;qe«fféigg&,  l a j ^ f e f i éW s i J ^ b i t iW iS *, 
 CRUSTACÉS. —  Nous-  n’envisagerons,—dans  o®^‘Bi©tion.nair% lessioriïste-cés  
 querd’une manière très^açcessoirfq- tant aq, point, d8,spef^en.émlîd©-dt,histoire."naturelle  
 que squsje rapport  dp? la pêche.  E® effet,  notre #ép©de- paiftirnte: kuPêcke  
 et  des  Poissons, renfermera  une étude  générale  de  des  animaux,,  
 nous.çpqyoyqnsd’ores  etidéjà  le  tecteur,^pfqcq qu’il ^ t e ^ y e r a   .pqrtespiipment  
 tous Iqs  développements qpq.ee sujet çqmgorte, .jnais l^n^thode^diverses, âiéle-  
 vagè  e.t dp .capture,  et  l’ensemble  des  méthodes  employées.qtour./ les^soumettre à  
 que-fructueuse exploitetiQûrindustrielle..  |g   ,  .  - 
 La  question  de l’édeyage de®  Qrustecé^e&t,  en  effet,  ldpe R e p lie s   quitte  
 place  la première à l’ordre du. jour dans l’ensemble fies Grandes Industries, des eaux*  
 -Le haut prix de ces animaux dans le commerce, prix dépendanbpiftSf encore de teur  
 rareté  que  de  leur,.difficulté  d’élevage,* la  valeur  considérable  de-leur  chair  au   
 ppint de ynq de l’alimentation et de  la salubrité publiqqea^la faciljté.évidente.de la  
 domestication  de  la  plupart d’entre  eùx, sont  autant de  sujetsïde méditation pour  
 l’éconçipaiste-et d’essais pour le,cultivateur  de#  eaux, D’autant plus,  qu’il faut bien  
 le  remarquer,  les Crustacés  se  montrent pas  les ipoins intéressants  parmi  les  
 êtres sur  lesquels  l’oeil de  la  science  s’est, fixé  depuis  ces  dernières annéespavec  
 tant  de  raison,, puisqu’il y a découvert de  si curieuses révélations,.Environnées  de  
 my^tèçp^et de ténèbres, jusqu’à ees  dernières-années,  les  moeurs ét  la  nature  de  
 ées  animaux  étaient,  — et  sont,  encore,  — demeurées  peu  connues. Nombre de  
 points obscurs se  rencontrent à chaque pas dans  leur, histoire. Espérons  que,  peu 
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 à  peu,  ces  lacunes  se  combleront  sous  les  efforts  des  observateurs consciencieux  
 et dëvdués’f liS d ^ s ^M P s ^ ^ ^ ^ f f lilie u   dans  lequel les* Crustacés,  surtout feè  
 espèces marrp.es, ^Sbfemeuvent. n ’est pas!ï^%lus  facifé' de tous  à explorât. ’ 
 Non-seulement de regrettables  lacunes  existent dans  les  observations  sur  les  
 lieux  d’habitat' de.’ces  animaux, • avant l’âge adulte , —  ainsi  que  nous  en  dirons  
 quelques mots en parlant du Homard,— mais  encore  nous nous heurtons  à  des  difficultés  
 imprévues et  dépendantes  de  la  nature même  des espèces ;  en  étudiant les  
 Langoustes',  par  exemple,  l’imprévu  de  leurs  mu e s,  de  leurs  changements  de  
 moeurs  suivant l’âge,  jettera,  d’ici bien  des années  encore,-Héxpérimentatfeuj' éans  
 la  perplexité  pour l<MTsa»glimiftr a n  traitement, çpïelconçpie d’flfevhÿéi 
 Espérons qu’un jq u r vtendra  qh,  c ês'-aioe ^n ^ ^b â rriê 're s seront  levées -;pi’est  
 dans  ce  but que,, tous,  nous travaillons !. 
 Cousins germains des insectes auxquels ilspiessemblent sous plus d’un rapport,  
 les Crustacés,- après  avoir été  d’abord placés? par les  classificateurs à côté des mollusques, 
   ont été rannenés au milieu  des. insecféÉ apLères,"et enfin aujourd’hui,  depuis  
 Cuvier,  ils  font  partie  de  l’embranchement  zoologique  des -articulés,  lequel  
 t comprend; avec  eux, %^ ar,achrdetks  et \esinsectes. Tout te  monde connaît Bepi priu-  
 cipauTa Crustecés dte- nos eæax  dojæeés eL salées :  quand nous aurons nommé  te  £fo-  
 mardjfi\k  M,mgomte,,  f e  Ê5?^es pôür.  fi?Écrevisse  poîîr f  eàu  douce, il  ne 
 demeurera aucune obscurité  dans-l’espritdû lecteur^;.“ - 
 Bien  §ue:qajelques-.Ç|nçtacés vivent sur terre,  la grande m ajorité,  cl  tous  ceux  
 que nous-venons de niWmtev, sontciÿM^Éide l’ondlvrs t représentent, dans te monde  
 mondé  De mémo qpe e e s   dernp®,s, — 
 surloirt les coléoptères avée^lesquels il faut remarquer  plus  d’üne affinité, —  ils ont  
 pour mission de  débarrasser le m ilieu où ils vivent et ses abords des  débris  animaux  
 et végétaux qui,  s’y putréfiant, en vicieraient l ’habitat.. Les uns comme les autres sont  
 de  puissantes  et  infatigables  machines  de transformation ;  alambics  sains  cesse  en  
 fonction, ils  sont occupés,  sans trêve ni  repos,  à modifier  d’une façon latente et dès  
 lors  sans  danger,  les matières, animales  qui retournent au néant.  Agents merveilleux  
 de  chimie  naturelle,  appelés  à  décomposer les  complexes  produits  de la vie  
 et à la faire  rentrer  non-seulement dans la forme  solide  sous laquelle  ils  sont consommés, 
  mais  encore  dans  le grand torrent de la  circulation nutritive  de l’univers  
 àpimal. 
 iF a b r i c a n t s  de chair vive aux dépens de la chair m orte,  les Crustacés fournissent  
 à leur  tour leur  viande  succulente  à  la  réfection  des'  espèces  supérieures  et  font  
 ainsi  rentrer,. enteSç rassemblant,  les  molécules : de la vie animale disséminées  au  
 sein duqapùde animal.  . 
 C T É N O L A B R E S   (Ctenolabrus). —  Genre établi,  dans  la  famille des Labroïdes, pour des  
 espèces qui ont des dents  en velours derrière la  rangée de dents  coniques ;  ressemblant tout à fait,  
 d’ailleurs,  au  genre  G r é n ila b r e . 
 C T É N O L A B R E   R U S   R O C H E S   (Ctenolabrus rupestris, Cuv ). —  Acanthopt. Labroîd.  
 Cténolabr.  Long.  max. =ê>«,HU> à 0m,15.  .. 
 Syn.  :  Jago's  G o ld s in n y ,  angl.  —  S l e n - S n u l t r a ,  suéd. 
 -Ce petit poissonj pris par moi  en rade de,Brest  e t.rangé par les habitants.du pays  dans la catégorie  
 des Cas tries,  est toujours  reconnaissable à la tache noire  qu’il  a  vers la naissance  de la  queue,  
 en dessus, et qui tranche  sur la leinLe.verdâtre assez  claire du  corps. Il  en  porte  encore une  autre,  
 noirâtre  aussi, sur le  commencement de la  dorsale  où  elle englobe la base  de trois  rayons. 
 D =  n  +  9.  P =  H .  Y =  1  + 5 .   A = 3  +  7.  C =  13. 
 Malgré  sa  teinte verte,  ce petit  animal  présente  des reflets  jaunes  et  orangés  un peu  effacés.  
 Quand  on  le  conserve hors  de  l’eau,  sa  couleur  passe  et  il  devient,  presque  blanc.  Sa  coloration