
 
		tage que  sês jeunes’ pousses -fourbissent  d’exeeiients scions,  quand  ©é»®*p^ wa 
 temps opportun. 
 •  Le  coudrier  n’est  pas dans  le  même  casj «lires  •seton&jfoumis par  ses  jeunes  
 pousses sont mauvais, mais comme ihcteune,  d’un seul-jet,  .des gaülés'teès-longues 
 ' et très-droites,  sans  être par tro ^ is ^ iile - p p a É ^ le s ^ iitj^ ili^ J  A lf li privilège  
 presque excljisîï de former ■J$%h'aifoYsJlbutéS' faîtes pour lèse gens rd^la eaînpagiîe.  
 Dans  quelques pays la rapid&végét'ation  d6S@ sàules  de  différentes  esp^deS'ïpermet  
 d’y choisir de’-irès'-'belles-'gaules  qui ne ÿnanqdent pas.de qualités. «?■ 
 Le sapin  sée m pl oieocomme  nous- le’ verrons  plus toin,  mais  artificiel eurent,  
 pour faire d ’ exeell entesr cannes' réunissantr-Leaucoup^d’ avantages.  ’ 
 Le  bamhtiu^£&Kétait_-moîns,'lôufd;  quand' îlpest  gresj  serait le-roi  del  b élis  
 propres aux cannes A pêçhe.  Excellente qppjid'lnt parce qu*|[-ïïeiffend pàs^$§>seèt'à'  
 faire la •eamaêstout niïtîère'y'compris fc^scion;  que  l’on  produit'au moyen de M -  
 ' ©belles  dtbamfiou  refendues, -.polM-ret ajustées MpU au bcÈfit-I^Taufi®^® 
 Il no^Seste à cgséë un mot QFê la canne du Midi ;qüi,  saàWi^jTÎtredit,  serait par-  
 faite saasdaÿfrop grande facilrtÀævfecïlïqtigîïeSKfe’ferid est sêmsssa?fragüitêt;ap®iâëttsé,  
 Souvent îfex ^ î’e a b îlê ^ ^ r1-le morceaUSde --eè ’ GhauSe^éiïsrme  le InÿiÉiiÉî '‘<5ll®i!iÇïife  
 mieux arrangé,  ÇâSsêràrtantôt dans ufiTuGeudy tantôt dawnme 
 •  Aôssi iæt^ceiîa"matière- qui‘forfait naître leqSfei'deisysfèfeidSi-différents^ tdë& 
 destiné^Aremedier à i soupeuMe -solid  sanfeîdfeffitfôerïSa 'fléxIbâ$Mlft*fesCié^P®ïé 
 «si préciêuèife'Aîd 
 ■Constatons enfin’ que,  depïh&Jun’sièete,' lamèùfeetion)des?S^‘es^s%St^©rrfté-  
 ment  amilfifo#^  en  France«; -et que  leur ' fcrme-tend  à  devenir  c É a |te ^ f te ^ u s   
 svelte-etvv plus  fi«e-i L’emplbi^dfèÉ* moulinets, ; q ^ s ^ ^ i é r S * i ^ iÀ # :|||lA,  
 #fr|MfecMonneinênt de’la'uamnevqurdôi#dfemandéi>plu§tà#éAidifcité qu’àsfedto1î!@e,  
 plus  à  ■l’adrèssê^qû'à la  brutalité,-  plus-enfe^à'î’fe%atidfide 
 ~Autrefois, —^Ü^l’on en  juge par 1 es:mêtbo d esv qui nous erê s ib f r r ^ ^ ë ^ ^ 'ô n   
 enlevait le poisson d’autorité ; qu’il fût gros, qu’il fût petit ; il”ès^|raijf^®’§fflk@j^renâit  
 pas-ee-ydênaeter,  la manière  dont lesdigdes^êtsieat monféesr#ê$âdfo s;y4tipp©sif(S!l3t:  
 S0lument.e«%ijourd’bui,  l’usage  'des'montures  très-Bteê&t^dFài prêtai dit  châ'que  
 jour,  ebfe*S6obëè*jCouroime Ces expériences. ’Une' vérité ;4t e S 0 t e ^ ’dré¥iéb-t'de?p3®s  
 en plusdémQntféèq’e’est qu’Oer prend très-dJïëntm gros poisson,4l^%!îMaWeoufefki«  
 sûrement, —âv#c utf-tfèB-petrt hameçon qu’avec un gros,"pourvu qû’dîÉ ’é'HÎpliSSi 1!&  
 moyens d’action BéeêSsafires èt fournis paûlfeperfeptfonnemerif ff^HEffuments-dfe  
 pêche;  B 
 En résuMê,  une canne àpêche deibee-cofcposer dè trois- rûoreéàtatëÿ' qui  sont,  en  
 commençant par l’extrémité la plus fine  :  Iè Scion, la Seconde,  ntkùffiéë'fottssi Bran-  
 lette, dans certains endroits,  et -le Pied de 'gatle. 
 1°  Canne  de  campagne,  pleine. 
 Cette  eanne,  toujours un  peu lourde,  doitiâvoirpoüï1' qualités d^êtfe-  roide,  
 droite^et  élastique;  si  elle  décrit-üm  grand  C  quand  ùn^la  projette*en avant en  
 fouettant, ‘iîfost qtfeîle plie du pied é tn e   vautrien ;  ’elfe: ne  doit ployer que- de la.  
 seconde  et du scion,  faire siffler  rair-lor&qu’dtlë^lefrappev et '^prendre  
 ligne, droite. 
 he Pied de celte gaule sera. feitaSBUSiÉ des bois suivantsffeÉ'doiiiBàôÉÇtint par les  
 premiers et choisissanfrcelui que l'on trouvera à sa disposition â défaut des  autres  
 i j  Coudrier,  saule, marcfeau, sapin sans n(mds;'frêm;ra>geryérdble; chêne. 
 On choisira une pousse bien droite d’un de  ces arbres, ayant  5 mètres  à 8“,50  
 de longueur,  que l’on rognera par le petit bout,  de façon à lui  laisser une longueur  
 d e 4 mètres ou au moins  de  3“ ,50.  Où  la dressera avec soin et on la diminuera, au  
 .rabot s’il'est besoin,  de manière  que  le  plus gros  bout, ên  bas,  ait un  diamètre  
 Ée.0w,Q3S ÉvO^jOi®, au plus. 
 Ce bois 'doit être  coupé avant la fin de janvier ou, au plus tard, dans les première  
 jours de  février-,  avant que  la  sève commence  à monter,  opération qui  se fait de  
 bonne heure,  surtoutpour le coudrier. Cette recommandation s’applique également  
 au eb@is .de  tous les.<b@is propres aux secondes et aux scions. 
 On laissera,  à la pins petite extrémité de  ce pied de gaule, un long bec oblique  
 parfaitement dressé, forme  que Fou appelle Jîec de flûte. 
 . La seconde sera faite en coudrier :  elle  aura  la. même longueur  (4  mètres) que  
 léipedj  et r fini  ipfclliîri phin à àw e  que  lui  et  bien filée ;  on la  trouvera parmi les  
 pousses  g E Ë ^ || la lisière ébat bois ou  au bord des ruisseaux.  Celles qui sont lisses  
 et  rougeâtres sont les meilleures.  EUe sera taillée en biseau par ses deux  bouts,  et  
 le.biseauiidu bas sera aussi allongé que  celui du pied,  de façon à s’ajuster  parfaitement  
 sur lui. 
 I  Le sczori,  long et  menu, peut être fait d’un brin de  coudrier,  d’orme,  de  troène,  
 dfo eoewuülèeyÂ’épime  noire,  de  lilas;  il aura l m,o0  de longueur  au  moins; le bas  
 ou plus gros bout,  taillé en biseau, sera adapté parfaitement au biseau supérieur de  
 la  seconde,  et choisLde  façon que  cette partie  soit  un  peu moins  grosse que  la  
 p u s petite extrémité  de cette seconde. 
 La même précaution  aura dû  être prise  pour la seconde vis-à-vis  du pied de  
 gaule.  ' 
 ’ •«■ ‘Êaiggeoiïde' s’attache au pied avec du petit fil  de fouet ciré  et fortement serré  
 tout  ler.long  de  la jointure,  ce qui forme  une  ligature solide  à  bouts  perdus. Le  
 scion s’ente sur  la  seconde,  au moyen de fil  fort,  également  ciré  et attaché  de  la  
 même manière. (Yoy. Ligatures.)  ; 
 Dans les endroits  où l’on peut se procurer du  vernis copal,  il est extrêmement  
 avantageux  d’enduire  de vernis les deux biseaux avant de les joindre et de les attacher, 
   de même, on vernit  toute  la ligature,  une fois faite,  à une ou  deux couches,  
 en laissant bien sécher chaque fois. (Yoy. Vernis.)  i 
 Le vernis noir du commerce est aussi extrêmement propre à-ce travail, parce que  
 Feau a moins  d’action encore  sur lui,  mais  il  est beaucoup plus long  à sécher. A  
 défaut de vernis,-on peut enduire chacune des  surfaces  de poix  de  cordonnier en  
 couche  mince;  cette  substance  produit  une  grande  adhérence  et empêche tout  
 glissement. Elle, n’est  pas  attaquable à  l’eau,- mais,  à la longue,  elle  se réduit en  
 poussière et perd ses  propriétés happantes,  surtout quand elle est souvent mouillée. 
 ;'f Après avoir  lié  sa gaule,  le pêcheur  doit l’agiter fortement  en l’air : si elle  est  
 bien faite,  elle  ne  doit  produire  aucun  craquement, et ne. laisser éprouver aucun  
 tremblement :  il sera bon  alors de la polir, de la vernir et de la bien laisser sécher. 
 2°  Gaule de campagne, creusée. 
 Il faut  choisir  une  gaule  de  coudrier,  de  marceau,  de  peuplier,  de  tremble,  
 de. sapin,, ou  de  cornouiller,  à  laquelle  on  donnera  une  longueur de 4 mètres au  
 moins pour  former un pied  de  ligne' convenable.  Cette gaule aura,  au gros bout :  
 0m,08 à 0m,10 de circonférence, et au petit 0m,02 à0",03 ;  on la rendra parfaitement  
 unie  en enlevant, les  aspérités  des  branches  et bourgeons,  puis on la fera sécher,  
 dans  un  four  encore  chaud  après  qu’on  aura  tiré  le pain,  ou en  la laissant  une