
 
		des  bancs  de Sprats.  Les Merlans en  font  une  grandd consommation,-^#  arrive  souvent  do voir  
 les  Sprats, serrés de trop près par leurs  ennemis. se jeter  è  venir s’êphoJi%;$[ir le rivage* 
 Qn sale et on prépare Je Sprat de la »inré'fason.; çj,ua la Sardine. L’huile «wTji^oty Wt wêmp  
 plus claire et moins £orteque,ç£ile de la Sardine.,  . 
 F ig .   978.  — Sprat  (Clupe.a  sp rà tu s , Lin.); 
 SPRAT. — Le  Sprat  est  regardé cqmme un bon  anpà<  j S   le.pêcheur  à  la,  
 ligne,  car c’est l’amorce favorité  du Maquereau,  du Saumon  a»iferê'fflintfeles  embouchures  
 deSriviêres,  de tous les poissons de proie en généraj||g |ipra iæ^oe'r, m   
 sont flblHteeèEr ! —<• le MèÜÜ&B’& t friSficb 
 La saisôn  de~ïes  pêcher  coifiîêfâGR^^OT^l^bîùbre’ et  dure tojut l’hiver.  On  en  
 prend beaucoup pendant Ifes'nuits noires. S’en s'ertÏE pobr'toTO^^géls'Wjûter.  | 
 Il se montre dans la baie de Doaarnenez en 1 o u t p ^ a Kh r i s f p l u s ^ a n d   
 nombre vers la  fin  d'avïïl.  Il  y a  des  années  oïl l’on-'ix’en voit  pas ü^set£|;S&ns  
 qu’on puisse endeviner la cause.  On  les sale et o n 'le s'p i^ ^ ^ ^ se lüm i'u l?  comme  
 la sardine. 
 On pêche aussi le Sprat avec des filets composés d’un jeu qui a deSanes- et' bn'é  
 poche. Les mailleSîdes filets’de chaque  aile-sont  d’j â g t t ^ g ^ ^ 'p e t i t  lq ^ |B8Sèl  
 du filet à sardines ordinaire, celles delà poche sont  encore d’uiFjnffmffi>|us  étroit.  
 Le pêcheur cerné les poissons par six ou sept brasses de fond. Dès quë^Tji fjgSVmXeée  
 sur la Côté avertit que le poison marque {voÿ/'cè mot),  le b £m |^p a rl  .1  'fcufp-  
 rames, et après avoir jeté  son filet en tournant autour  de la bande  de  Sprat^Ü eji  
 reprend les deux bouts qu’il haie1"ensemble et en même  temps dans T^ Mteàq5 mais  
 en  tirant plus vivement  1%  corde  basse du  filet  â. mesure que Japophe aptcpebe,  
 afin de fermer le filet et dfôter au poisson le moyen dé s^chapper.par-dès|qug^entre  
 le bateau et le filet. C’est ce que l’on appelle./àire la clef:ffe'  retire alors le filet bien  
 également dans le bateau, jusqu’à ce que la masse des poissons eernés'1soït>aéêeziprès  
 pour  que ron paisSë'y puiser icsêÇîdes paniers,, Fendant gpe JSÔb'firfi^fe cl^f; dés-  
 pêcheurs’  plongent  des  avirons  le  long  du  bateau  pour  é p o u v a n té e  poisson ’fit  
 le forcer  à  se jeter dans le  sac  au  fond  du  filet- H'arrive  aussi  quelquefois .que,  
 tirant trop fortement sur la corde basse,  on  fait  dhffll©r  ia-^cdrde  haute  oh  est  ie  
 liège à  la surface de  l’eau  et qu’une  partie  du  poisson s’échappe.  Pour  prévenir  
 ceci,  on frappe sur la mer,  en dedans de la senne,  avec des avirons. ,  . 
 SPRATUS (Clupea). — (Voy.  Sprat, j  
 SPRATTUS (Harengula). —.(Ydy. Harencule esprot.) 
 SQUALE BLEU  S qualu s glaucus, Lin.). —  Chondropt. à branchies, fixes : plagiost. Long,  
 mai.  =  a mètres. 
 Syn.  :  Blue shark,  angl. 
 Ce  squale,  ■Médite.Mabé^^s.e.rencontre assez souvent^ipnos côtes  (fi-g.  gis)  et 
 e^t Mcq-a^QkcAfib  .cksjsus,  les  ypnx et la surface .supérieure  
 3®s ®JSgj-Oraies etfqe^veft|ïa'îles 'soM^ims égaMiu&n. Lèjrester-du corps' gt  fies nageoires est blanç. 
 Lesp'ecfbràlèVsotit"fcâes'-Itfbgîfê^1  l%ifflffl|^f^%^'értures branchiales,  en-avant;  les  dents  
 Jüjn|£ieuies* ehAiangles  a®1âlïigés'^èïfcie décors 'd’e?îa-bouché1; les Inférieures plus droites, 
 et  toutes denteig.es'{sut!?  b o r ds,  Elles  diminuent graduellement d'avant  en  arrière. 
 F i g .  979 — Squale  bleu (S g u a lu s  g la u c u s,  Lin. ). 
 SQ U A L E  B L E U .  —  Le-Squàïéÿhleu  est voyageur :  oüt le  rencontre  su r  nos  
 l l l t b s w s  le milîêu dlrjlj®i| et dans certoinlpcôntrées il n’est que trop abondant, si  
 l’oq  cdiMdere  leÿM3é|àts  r a i l   ctu^p  aux  p ê èb çu r s^ o n -s eù lem en t,  il  s à lis |  le'  
 |||j j   à la  ligne, m a i s - i^ j e l t e   survies filets pour  la Sardine,  le Hareng  
 bu  le Maquereau.  En  passant,  dans  toute  la longueur  du  filet,  il  le  codpe.eomme  
 avec  de's ciseaux,"emportant le  poisson  et le" filet qu’il avalé  à la foisï'*& ' 
 Ouelquèfois, l’OESqnè sés  dents sont  embarrassées  dans  une îigyïé/îl-'s’enroule  
 ^Ms^êl wMSs jusqu’à  & é plus et  quelquefois d’une manière si  
 êômpliquée,  que des 'p'êèbeurs  l’ont ^rîs emmaillotté ainsi sans.pbuvoir.presque se  
 défend^ë. ïl fait Sts'petits vers lé milieu de jullV' 
 SQ U A L E  N E Z   (Squalus  cornubicus,  Schn.).  —  Chobdropt.  à  biàfieltioSÉ fixes,  plagiost.  
 Long, max.  *==4m,50. 
 Syn.  : fioov  b ea g le , %jjgî, ->-r C a h lé ro n , esp. 
 Presque  aufgd-  grahctquele Reqqio" et  de  la  même  Copieur,, .mais  se  dlstinguîmt  surtout  
 par {me  çartag  sellante qu’il  présente  de-chaque  côté, de  la  queue  et  par  les  lo b e s   de  sa  caudale  
 presque égaux ;  les  tjôus  de  ses  branchies  sont tous  en  avant des pectorales. 
 Son museairès’t pyramidal et les hwfa'éé' É f t   en dessous ;  les délite sont en  forme  de  lancettes,  
 non dentelées,  mais  un dentlcule-nasal de clkqiie côté* 
 sq u a l e  n e z . rV- Ges Squales sont, nombreux  dans  le golfe de Gascogne  et  
 sur la côte nord  de l’Espagne.  Les pêcheurs  es. Gonsaissent  quatre  espèces  qu’ils  
 appellent Lick,  Toüilh,  Marache  et  Mirque.  Le  Touilh seul ou Squale nez se prend  
 dans le bassin d’Arcachon. 
 Ce  Squale s’associe  en petites compagnies à la poursuite  de sa proie : ,ces troupes  
 chassent alors  les poissons  cartilagineux, les gades  et autres  animaux sembla