
 
		comme  ceux-des reptiles.  Les muscles  sont .composés d’assemblages  de fibres  ehwnd.es, réunies  eu  
 paquets,'quelquefois  rouges, maisjl^lusfôhvehf blanch&trps et enveloppées d’une membpne commune  
 La partie la plus colorée du  musclé  forme spécialement  cet-  organe, la partie ||®ehâ,ti-e représente  
 ce qu’oü appelle'les te n d o n s .  ^ 
 chaque muscle ’ainsi Composé èst s;us|||febfe de contraction et de dilatation.  Eivsé (Etractant 
 il  se gonfle,  s.e d|ircU; sArièe et se  
 I racc(jucuffi  en-âe.,dilatant,  îl s ’al-  
 rlonge,  s’affaisse,’  e^RVlentRson  
 premier ëtat dehmqllesse.  La force  
 d’un muscle dépend en général de  
 la  qiiaStfé^de' fibres  don t  11  est  
 | aride,..et sont’pwtemieiatede lalon-  
 l.gueur*  gà&detfflg rOEdimfâes  
 mêmes fibre^ipT- ) 
 li,  *  "S lÈ l iS^M rce v o ir   
 I fluéUes.imMJes^d’iUh ,anj.maE!iel-  
 I conque  doivent  exgpinement  va-  
 I ripr.'daps3 é,uM^®|es, pmjigran-  
 deur et ieu^umuk^v. 
 Les principaux tmictIp-s l’dXiW^sbns-.neùvent^e-  "’gfuûpes  p - 
 naître  (fig.  712).  .  '  .Y   .. 
 1° De chaque- côté du corps règne-un muscle  a  s’étendant de la  t( te à 1 extrémité de la queue.. Il  
 est composé  de plusieurs.-mütéiés  trausvmsl«ix"parciil(!)Cs^>nfr(, iju't  e tjia c è   s®  \ar^,®nb|lquité,  
 variable.  "  ,  ' ■  ..  , 
 2 °  2  d o r s a u x  qui' recouvrent la partie  supérieure du  corps  etdela queue,  èt quLremplissent  
 l’intervalle  qui joint les muscles  latéraux du 1°. Lorsqu’il ymflij*  dorsale, les dorsa i  s  r.: 
 interrompus à l ’endroit dfecittêînâf^fbpdSï^dorsàùX pour lido^jfiImMois'Æ^ HÏÏii ^mrtoif-  
 8  pour 3 dorsales, etc.  -  . „   ”  r  ^  .  _ 
 3«  Les muscles- la té r a u x   sel réunissent en dq^us\ldu*eo>|H--nwËi crnciil^ioerma'L-- ■ R & -   i  
 de la queue, en arrière  de l’anus, ils sont séparés  par deux mus< lesi o n g i i ÿ d m a ^ i  interro npus 3?  
 en formant quatre  quand il y ÿ  une anafe.‘_ 
 40 Les muscles  de  la tête  sont rj^latre grands,  d< ux au-dessous  des  yeux mi, deux sou  b   
 mâchoire inférieure. Enfin il  faut remarquepcelul 6 c, qui sert à déployer la membrane bæa  fn.de . :  
 qui  s’attache par un tendon particulier â'éh.innPdf's* râyonstb|anchioslèges.' 
 50  Chaque pectorale  a deux m u s c l e s ' l a   surface extî rne des clavicules Q|  
 des omoptates,-et deux a b a is s e u r s   placés soùs  cesgaemes-os. 
 '  t  6 “ Les rayons des dorsales et anales 6||; de  ruéme, chacune  quatre ipnscles domtiii uxr< lei  1  :  
 occupant  la  face  antérieure  de l’os  qui  retient le r lyon  et que l’on nomme  à ilé r o n ,  el  deux a  1  
 s e u r s  attachés  aux côtés de cet aileron  allant  Q&UgSffljjÿVfet rière  la base du rayon ' «*’§••• 
 doivent  eouchèr sur le  corps  ou la’queue.  '   ,  ■  || -  ■ 
 7 0  Trois  muscles appartiennent à chaque  abdominale,  celui qui  s e r t   à - l ’é t e n d r é   ç o m i   la  su  
 face externe  des  os  du bassin, et les deux  a b a is s e u r s partant de  la surface interne de cet‘os. 
 go Quatre  muscles s’attachent à }a  caudale,  un  droit  et deux obliques supérieur  ,  .et  un qua  
 trième  inférieur, tous  sont  très-puissants. Ainsi, eMépapitulant  sur  la figu.re-1- ^.'re,présente  la  
 ■ myologie de ïa^pirçh?f p g .  7Ï 2 ),£noul trouvons :  ...  - 
 a moitié" supérieure de la grandETïiasse ransetilaife. latérale  — a'  sa  moitié  inférieur  . —  ■  
 points  où ces muscles  se divisent pour la sortie  deé nageoires ÿ ë a i ê M s M  ventates,  —  cl mus de  
 longitudinaux moyens  inférieurs, —  ƒ  muscles longitudinaux .moyens, supérieurs, —  .9  muscles linr-  
 ticuliers de la moyenne dorsale, —  i   muscles particuliers  de  la moyen«?anale.  —   /t muscles particuliers  
 de la moyenne  caudale, —  I I  grandes-masses  communes  tes  muscles  des mâchoires,  -   
 ' m  muscles  de l’opercule et de Ia4 ™ igwcôféj -â&erârte, —   6  attache  |||; m'fisptes latéraux  supérieurs, 
  à l’occiput, — #  ligné latérale entre ,1a masse musculair.e  supérieure -repoussée en haut. 
 M U S E A U .  —  La tête du poisson  étant toujours située  Ma.partie 1antérieùfe.de ^nimal, e  
 le museau étant  la portion extrême de  la tête, il s’ensuit que  la  forme  do  cet  organe esL r11?;'*131"  
 feslation  des moeurs de l’individu auquel il appartient. Le mot museau proprement dit 11c s’ap|ili'T^  
 rait qu’à  la  partie de l’animal  s’étendant depuis les yeux jusqu’à  l’extrémité des  mâchoires;  mJ'  
 dans cét aperçu nous y comprendrons la forme-ètTa ifopo'MltciiÿHfiï hjîdlïblîeS, qulr o r a éntEB  
 ment sur la forme spéciale du museau. • 
 O11 peut dire qup  c’est par le museau que les poissons les plus, singuliers de forme se révèlent;  
 tétnsjQ^lea Spatules,  l’Espadon  ou Poisson-scie, le Malprmat qui  l’a divisé en deux ; l’Hippocampe,  
 grossièrement  à  une  tétfe  de  cheval,  les  Syngnathes ou Poissons-pipes,  
 l’ÉqiiuM, le'Marteau, et mille  autrSs  plus bizarres  les uns  que'les autres. 
 Ghe®,la plupart des poissons l'ouverture de là'bouche est placée à l’extrémité du museau, mais  
 cette règle, souffre detnjfcJuhseuses' et bizarres exceptions : ainsi, pour ne citer qué les plus communs,  
 les WbfepfH Roulettes ou chiens  de mer, oaf |a bouche en dessous  du- musean, mais , par contre,  
 la'Vive l ’a cm d e s su s , regardant le  sommet de la tête. 
 °.  ®  les poissonsyaeffimd nombre de particularités qu’on ne remar-, 
 çiîf pas’utW les'fotrh^ chteees d’animaux. 'Céréâtaes espèces sont pourvues de lèvres: qû’èlieà avân-  
 csslairiltetlrent ^vnlonté>cet .àVétota'gé-,  Commuai  à la majeure partie des-Cyprins  et à beaucoup  
 d a^tr^ifplasons,  s 11 p p L i . ’qir-ivation de membres  prenants  comme  la  main, et l’usàge de ces  
 ièfrMiS&0iJes leur;dpnne  la.f|icultc de sqîsjt la  proie  qu’ils podîsuivent, ou  de retenir  celle qui  
 chetfeK^iNIS^ohepper ;  cet organe  supplée  ainsi les  membres1 antérieurs  des  animaux earnas-  
 ^jjHHlbs  pattesiîes-jot|éStK chasseurs.' 
 ,-,€1ès-&aussi pdur- arifflTTau  ifiêiné résultat que  les'poissons  à  bouche non  protractile,  ont ordi-  
 naiié^»^.5mâ.eüoir-69; le palais  et  le gosier garais  d’une multitude de dents eroehues et tournées  
 à retenir invinciblement toute proie atteinte  par l’animal;  ces  dents sont ainsi de  
 vëEMÎ^^Ænies. de méhensjon.  (Ypÿ.  JVoorritdre,} . , 
 M U S E L A G E   D U  SA U M O N .  - ^ f v a y . ’P n r t a   A  SAUMOwÊ’4 
 M U S T E L L E .  —: la Loche franche. (Voy.  ce mot.) 
 M U S T E L L U S   S P IN A X .  (Ÿoy. Aiguillât.) 
 M U T A T IO N S   D E   C O U L E U R S   CH E Z   LES  P O IS S O N S . —  Nous traitons  à  
 Pois^^^^biÿÿcmt Y dej-cê,fleurs, ios.-.singuliers ;changements  qui  s’opèrent  efeèz ces  
 animaux,  et  nous  gardons  ici  -les-anecdote  suivantes  sur  les Yérons,  extraites  
 - 
 «fQnh'Jtd j^ejais  enfant, aumoïiïhfè Ge mesifavoris,  étaient des Yérons  que je  
 C0I^ ^ ^ B .d iâî1f  uP bassin blancîèÿf que  je  nourrissais  cbaqne jouif aval  des  fers 
 1  ggsfpain., Ayant prishm  antre  de,ees^iàissons, je l’apportai à  la  mai- 
 2  dans nnç coquille  d’huître,  et l’ajoutai à ma  collection.  L’étranger  était  d’une.  
 coul l l ï  P^us IdU'Gée.que  mes anciens  Yérons.  Son-beau  dos,  rayé  de noir,  le dis-  
 iin^^pjgjaxmi^^  autres-petits iÿoÿéons>pâles  et  presque  transparents,  qui  ooen^ 
 ;> j«|afl')iishi 1 l depuis plusieu-rstjours. 
 f  Le lendemain matin,  quand je portai à mes hôtes  la provision  de nojBTLture  
 ^ t(t'roù n°ir svait  disparu ; je fis nnllinquête,  mais 'chacun  se  dé-  
 W' baissin. pJ,e comptai mes  poissons,  et je  trouvai  alors qu’il  
 a en. manquait pôint.  Le nombre  étant le même  qu’il  était  la veille, mon nouveau  
 venu, mon noir, 11e pouvait avoir santé hors de l’eau. C’était un vrai-mystère, lorsque  
 m  ^^^^lèesjsP^jparquables de M. i^Starck vinrenfime donner le mot de l’énigme. 
 « M. Starok-avait  conservé  dans l’eaù un’certain nombre de Yérons : ayant, un  
 jour, transporté quelques-uns  d’entre eux dans un  bassin blanc avec  l’intention de  
 de verre,  où il les  tenait  d’abord,  notre observateur  fut  
 frappé d’un fait,  c’est  que  leurs  couleurs  étaient moins vives que  d’habitude.  Les  
 taches pt les  bandes noires étaient aussi beaucoup plus  pâles  qu’à l’ordinaire.  Une  
 * (^ ex*on S£; présente à son esprit; de même que lesY.égétaux blanchissent lorsqu’ils  
 se trouven t abr i tés..de  la  lumière,  ainsi-les animaux  ne pouvaient-ils  point subir,  
 dans, certaines conditions,  des  changements.analogues dfe couleur ? 
 M   "11  une série d’expériences, sur le Yéron, l’Épinocbe, la Loche et la Perche.  
 Lnplaçant^ès -pe-issôns dans  des vases de  différentes  couleurs,  et  en variant là lumière  
 qui  tombait sur ces réservoirs,  il  trouva  qu’en effet,  les  couleurs  des pois-  
 so* se montraient  susceptibles de grandes .m'ôdifîcations. Ce n’est pas tout !  après