
 
		linet, et elle y durera-plusieurs années,-;sans  accidente En.p.eut,' au reste,-  lui  redonner  
 une- couche-.légère. à la fin d^--chaque campagne. 
 -  Nous employons  la  m|^n:pféparati@n ;pdûr les ;l|pnis! aàél^'ÿ^^  
 les empiles de nos’jeux et lignes de fond4.' Lsrdûrée dn'‘ees' engîns'en - est considiéra-  
 blement augmentée^ M 
 :  E l  mnn,  l’emploi  de  Q^verpj^est surtout inappréeiablej 'Car  latsnieiwîienest  
 promptement  hors  dp'-service^S'ousjjl’action fles^sels,-quf"S$oh'ent  à  sa-surfede^et  
 l’on ne s’aperçoit jamais,  de, sa  tusté tf&ç cquand, jijfeiVAU® F'indique  clairement 
 par un accident... la perte d’un .beau poisson,û,i\ 
 Quelques pêcheurs çt la .plupart de^ paarchands d’usterçJles^empl&ientJin procédé  
 analogue,“en faisant bquilliFles lignes dans de. l’huile.siccatife-.  Certainement  
 cette  méthqdp yaut  miqi1Xsqu.e5.Tien*  majs.-fille .nefcomble' pas iNsivÉIés des torons  
 sur la ligne et n’aide pas,  comme la précédente,  au passage du ftl dans-les anneadx  
 de la  canne.. Sous ce  rapport,.ce  procédér est inférieur;'maâ-s^kpourrait êtâeJ’très-  
 bien adopté comme préparation préliminaire' ^ l ’appEfentfon-le la peinture,  s 
 t e in t u r e  DU BOIS  DES  CANNES X—,_Ontèint ‘WIÂé^^RWSWeur®  
 bois des  cannes au moyen d’une dissblution de boiS de  sandal rouge  dans l’ jfiflfof .  
 Cette  teinture  s’imbibe  profondément "dans^éî-Bois c tf é b  Ta^®ê&.^Éiàhfpar un  
 vernis au tampon  ou par  des  couches de_vernis blam^^W^MQots)Vofff^^^B.  
 'SÏESiBtQes luxueuses q a ln ’ont demandâ-de^B'ttis qu^JlfTO n î^ ^ 'h^^§?msîc/i?,on %  
 bien voulu leur donné©--- : 
 On peut  employer également de l’eaiî~furto ;dfarM'mwêaV^ctîms* 1 âqamJ’^fen-a  
 dissous de la  limailleî’Sé fêv.^©n-poliPlé*-BbfîS cflcb"kqii(‘  coü’cbi' ’  ? c  
 même-que tout à l’heure. 
 *  St-l’iin préfère une*couleur brune, il faut ^séïvâNfè 'la liqueur de brou de noix  
 qu’emploient  les  ébénistes; et menùisiers pour  donner aux 'bois la ’teintenres  vieux  
 meubles. On polit à1 chaque couche, et l’on vernit,ibit au tam p ^ ^sp ît 
 TEMPS DE FRAI. — (Voy. Ëpoql-e d-u frai^T " 
 ;  En  se  restreignant  à une  localité, le  temps  du frai  est  d’environ  15  jours  pour  une espèce,  
 mais il peut être avancé ou reculé  suivant les variations de la température  d'un âiî#e  côté, pendant  
 les  15 jours qui  suivent  la ponte  et  la  fécondation, les- joissôjs-sônt dans un état de prostration  tel  
 qu'on  pourrait les détruire facilement, et  cela sans profit, puisque leur  chair est devenue molle et de  
 mauvaise qualité;  on est donc  obligé  de porter la défense  de  la pèche  au moins  à  un  mois et demi  
 pour  une  seule  èspèfee. '  - ! 
 Mais la  surveillance  de  la  pèche  serait impossible si la prohibition  n’était que partielle;, et si  
 l’on pouvait en tout  temps prendre telles  ou  telles espèces.  On a donc cherché  à  réunir toutes celles  
 qui  frayent à peu près dans la même  saison,  et  à  déterminer  un  temps  prohibitif moyen pendant  
 lequel les plus  intéressantes  aient le temps de se reproduire.^  j 
 •  On  peut, sous ce rapport, classer les  poissons en deux  catégories  :  1° ceux qui frayent au printemps, 
   ce sont  les plu« nombreux ;  2 ° ceux qui frayent  à  l’automne  ou  en hiver.  Cette  distinction  
 sera  d’autant plus facile,  dans  la pratique, qu’en  général  les  uns et les  autres  habitent des  cours  
 d’eau  différents  et qu’ainsi la défense  de pêcher  sera  toujours  générale pour l’un ou  l’autre, gfj 
 Il  suit de tout  ceci que  l’on  doit distinguer deux époques  de  prohibition,  l’une  au printemps,  
 qu’il  faut étendre à 2  mois  1 /2  ou  à 3 mois,  afin que  presque  toutes  les  espèces  printanières  aient  
 le  temps  de faire leur  ponte  et de rétablir leurs  forces ;  l’autre,  à l’aulomne  ou  en  lïivêr,‘qui n’a  
 pas besoin d’étre aussi longue, parce qu’elle ne  porte  que sur peu  d’espèces. 
 11  est évident que  ces  temps  d’interdiction  doivent varier  suivant les  localités,  car  les poissons  
 frayent d’autant pins  tôt  au printemps,  d’autant plus tard en  hiver  que  le pays  est  plus.méri-,  
 dional et moins élevé au-dessus  du niveau de la mer ; aussi le code de la pêche  fluviale  dispose que  
 les époques  prohibées  seront  déterminées, pour  chaque  département,'par un  arrêté  du préfet, homologué  
 par une ordonnance royale.  Les poissons de mer  qui ne remontent  les  fleuves  et  rivières  
 que pour frayer,  doivent être  exceptés,  puisqu’autïément on en interdirait tout à  fait la jouissance. 
 TABLEAU  GÉNÉRAL  DES  CIRCONSTANCES  DU  F R A I  
 des  poissons  d’eau doupe et d’eau salée de  la   France. 
 FR AL CE U ES. 
 NOMS' DES POISSONS. 
 ;  ÉPOQUE » 
 * j  lSüu Idé  dépôt 
 DES OEUFS’., %.  NOMBRE.  - 
 COULEUR  
 L!   * ET;  T/ATÈI.E  ! 1 
 Ablette alb lrxoïdk-;^ s-  
 pius  al humus,  Lin.). Safijttip,,.. 
 Hj 
 .  Sur  les  p’.anti v  
 |  aquatiques flot-  
 j-  tant à la surface  
 (]  des  eau-x. .v ..., 
 jl’rod  Le u x... ! Blancs  tj;anslu-  
 Ÿ.  ’cides..........i 
 ABlSlpe%Wd3V0ï#;i')SsfA^- Mai.  __ _ 
 j Au.jfoift^ï’eâti..  
 •  'Entre  Ii>s  (ail-j  
 j  lo u x. E à u douce 
 / Ti ès’- uimfF  
 pi.|*eax...... j Très-petits..  | i 
 AJiletie  communr;  ’ 4  
 iffi&'àdbi" lïasÿjltjW^!j Mai-juin... 
 1 
 / Sur  lés.ï p lg ^ g /  
 1  aquatiques flot-  
 p  tant ala surface  
 i  ,ide'  eaux  dii!i„.  
 1. je es,,... . , . .   i 
 | Prodigieux.. id! 
 s H n i  au.  {ciupea  
 n & m H H r a j . 
 iTiqpun  .  , 
 -MOoà+lîo 
 t  Fleuves  et  n-  
 1 ' ivières.............. 
 1 Très - îiôm -.|   UWijjèAJ-r 
 i 
 Alose  feinte  ( Alo sa :( Fin  juin  à  
 füïï'Hi  fow. Y  .  ___ _  . I  H*  H(Fleuves  et  ri- i1  „„ .■. 4A;v ^ 
 VvTho<,i h  t  (,  
 1 
 Mafs-mai.. Rivières  et  fleu- 
 gwtui*muneàh  ‘“"’l  'i 
 1 
 | Enorme/. -;i- u » 
 -  Marspit  
 aVnl-y . 
 1  ves....... .. 
 1 Datiâ ta mêrTv. 1 P*  
 uOtovipare......... 
 Mars et A  
 avril  quel-J  
 quefois  j  
 plus  tô t... j 
 r ....  J 
 1 
 1 
 „» 
 7i 
 p|tits, et  blan- (i  
 *  châtres.........  j 
 At h é r in ë  (A th e r in a  h ep -  ! 
 :  litpus , i Avril,  mai, j Plages sableuses. :fTrèÉ^Ai^Lï  
 .  'lérabie..jjt 
 I 
 Jaune pâle.  .. .   j 
 Barieau..-  î*|lyrAV!i|i 
 : ( Barbus  fluviatilis Kp)  
 Agass.'........... .  .) 
 Mai^üfrt. ..f   
 +S>>à-l-loo j 
 les  graviers,  
 au fônd des courants  
 profonds  
 et rapides.. . . . 
 7,60ÔA8,000 j 
 t. 
 Jàune-.qrangei, ?’  
 , jpTO™e'ôtnïnç r  
 un  grain  de{  
 jniillet.  ..  .. 
 BLENNIE AjLPESTRE ( 8/e»-j  
 .  mua à/pestris,Rian ).  t 
 i »» »» )),) 
 Blennie GAGNETTE(B/en- j  
 luuv; o&giwta, Val-)  .. ÿîtjÆ,v, JEaux-  vives  et  
 l 'douoek-r-rèi^.'.-j Nombreux.. ».) 
 B ^^ScMm ie r boniio, f  
 in n j.? :1.  .  [ Juillet....V< En me r............. 
 OBSERVATIONS. 
 En  troupes  et  faisant  
 .  beauepup.-der. brnit.  
 20  -à  25  jours  d’incubation. 
   {Yogt ) 
 ILes.  petits  remontent  
 I -  en masse les rivières,  f  ©q - à -lïBmbouchiire  
 I  des cours  d’èau,  forment' 
  Ï M  masses  gélatineuses 
   -> 
 Les 'petits  demeurent ‘  
 assemblés en masses  
 I  pendant les premiers  
 >.  jours de-l’éclosion. 
 Les  petits  restent  en-  
 ■ I  ssieomnb.le  après  l’écle-  
 /La  pins  grande partie,  
 du frai sert de pâture  
 aux  poissons  lillo-  
 1  i l’Afii-.' 
 Fraye à 4'  ou  5 ans ; —   
 oe.ufs  vénéneux  qui  
 éclosent,  en  chaude  
 saison,  du  neuvième  
 au quinzième jour.