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9 8 PEUPLES INDO-EüllOPÉENS.
et, api'Ès des efforts siirluiiniiiiis, Sti
le pi iiice Dolgoroiiki e souiller ]iar t d í c a p i t ó :
cùinpagiioiis. Mais sou son
liquos qui célèbreut les c
Kozalts chantent dans des i
Vers la fin dn dix-septi
ville dont les pi
leur couraiic et len
l'association des Ko/.i
L a vie l'ude et ansti
des habitudes de gai
!\ thésauriser, dissip
le butin qu'il!
des contrées supéricnri
leur mieux les Tclicrkai
à se populariser h Tel]
car les Zaporogaes n'étaient n
de ni6mc des Kozaks du Dou
SCS ne se modifia que lorsque
désordonnée et quaud la vilh
fortifications que l'on construii
fréqueuts renforts de troupes q
avaient donné aux Kozaks une
ika Eazine fut fait priée
des milliers de ses
'est perpétué daus des récits mélanco-
:ploits des auciens bogatyrs (héros) et qnc les
clodios plaintives, avec une certaine exaltation,
me siècle, Telierkassk était déjii devenue une
dateurs, les Tcherkasses, avaient acquis, par
it entreprenant, nne supériorité inorale dans
ks, sur laquelle ils exerçaient une grande inflnence.
re de Eazdorskaïa fut remplacée ii Telierkassk par
lté et de sociabilité. Les Zaporogues n'aimant pas
lent tout l'argent qu'ils possédaient aussi bien que
uesse de Razdorskaïa, c'ost-iVdire celle
et surtout les étrangers, imitèrent de
de famille eut cependant quelque peine
ers f.
r esf
iUt fait. L a je,
Don,
. L!
;k, mail •é la iiré
illemeut dispos!
,ui s'alliaient a
avec le temps
fut mise à V
,t à la suite di
! lei
telle
er général,
Il eu était
:tat de choie
;nce du quart!
il se marier,
ce eux. Cet
on se lassa
cette vie
pi
.bi-i des (langei"s par les
l'évacuation il'Azov, Les
•ait accordi
ipondéraucí
le tsar de Moscou
nu- leurs eunomis,
lit il se toi
que les Turcs se borné.
d'Azov, et que les Tati
la vie de famille pnt se
Sauf les Zaporogues,
des femmes dans leurs
avec certitude que, lors
aient amené leurs femii
ciireut mariés
conservés jusq
forent entièren
E n tout cas,
dnns leurs émigrations,
n'avaient aucune influei
bélok, costume des fei
l'origine turque ou tat;i
faites prisonnii
devait avoir n
:SS0rt (les cl
co joui' pai
t (les cliai
les Kozab
Is :
is qui se sont
äsk et qui (Ufas
supérieures.
; leurs femmes
lucoup et elles
tard Uli
C'est
posée spour
la p
t r a i t s (lu •
Tclierkassi
trouve qii
des femme
y remplaçi
des églises, et
citer comme ti
pour la somptuosi
les hommes procui
les plus magüifiqu
les églises de Teli
' nircs de renard,
Le sexe faible joi
fêtes publiques.
la défensive dans les murs
,rs reculòreut dans la steppe. Ce fut alors que
;onstituer k Telierkassk d'une manière régulière,
tous les autres Kozaks petits-russiens avaient
villages ; cependant il est impossible d'établir
de leurs émigrations partielles vers le Don, ils
es avec eux. La preuve que plus tard ils vcits
de noce petits-russic
larmi les Kozaks de Tclierki
ts de noce russes des stanits;
s'étaient fait accompagner de
l'en avaient pas emmené bc
ir la vie sociale ni sur les moeurs. I-e koutclierkasses,
témoigne plus spécialement de
s femmes, qui avaient vraisemblablement été
a guerre et dont la position dans la famille
iquel les circonstances donnèrent plus
moeurs de l'Europe occidentale,
ilation mixte de Telierkassk, comde
Russes et de Grecs, et de Tatares
.rtie féminine; mélange qui dut laisser des traces dans les
isage aussi bien que dans le dialecte des Kozaks du Don ou
des mots tatars qui s'y sont glissés, il s'en
ont ra|)port au ménage et qui confirment ce
us liant l'elativement à l'origine de la plupart
lie de Telierkassk prospéra progressivement: on
t e r r e par des maisons de bois, on y construisit
' a t t a c h a de pins en plus it la vie de famille. Il faut
ne teinti
pend,
ichet ; :atiqu
société et des
linsi que s'organisa la pop
•tout de Petits-Rui
s. Au nomi
:lques-uns q
avons énonc(
! kozakes. I-i
, les yourtes
lit c; •actéristique des moeu
des vêtements, notam
iciit, par lenrs expéditio
; et les plus précieuses,
•kassk en kaftans d.
1 koubéloks de soi(
des Tcherkasses leii
mt chez les femmes,
ous et par le pillage, les
5. Les Kozaks paraissaiei
'clonrs; leurs femmes, c
etenus par de riches cei
1- goût
c\ qui
étoffes
t dans
I fourilures.
issait d'u Ilde liberté et participait ii toutes les
L a première association (voïsko, c'est-à-dire troupe) que les Kozaks
formèrent sons la protection du tsar de Moscou était une confj'érie
militaire d'essence purement élective, dont le chef, l'ataman, était choisi
annuellement par le cercle de tous les Kozaks présents, d'abord ii Razdorskaïa,
puis k Telierkassk. Les adjoints de l'ataman, en petit nombre,
étaient élus de la même manière. A l'ouverture d'une campagne, on choisissait
nn ataman de
étaient fixés par la ti
L a première instance
campagne (pokhodny
adition, car il n'e:
ou autorité snpé
i), dont les pouvoirs
istait pas de règlements écrits,
était formée par le cer-
'assemhlait liabitiiellement en
la chambre militaire (voïskc
d e militaire (voïskovoï-krong), q
a i r , sur nne grande place, devant
izba); c'est; de h\ que sortait l'ataman supérieur,supérieur, entouré entouré des des a
autres
chefs militaires, pour entrer ensnite au milieu du cercle. Chaque Kozak
avait dj'oit d'élection et tont se décidait à la majorité des voix. Les
assemblées du conseil, toujours très-tumultueuses, était souvent le sujet
de discussions et de querelles anxqnclles la ville de Razdorskaïa (désunion,
querelle) dut probablement son no
Les premiers Kozaks ne faisaient ai
naissance ; personne ne possédait de bie
promptem eut dissipé,
les richesses, mais se
capacité militaire, qu
ivait qu. 'étai
nt le
i-ait la
)bilicr
•nt :
;l, et
tre de
dont
: et d'
aussi n'était-il pas i'
compagnons d'armes,
que plus de liardiessi
Ce gonvernement populai
;oir de très-jeu
:s entreprises ii
lergie.
dm
s di
rite, achetés par les victoi
famille de trouver accès
rapidement. A dater de (
distingués par des servi
guer il leurs descendants
starchinas (anciens), adj(
que ponr la durée du se
formaient l'entourage de Tata
soutenaient mutuellement. Soi
man, par les liens du sang,
adolescents, obtenaient parfc
commandaient déjà des régime
tocratic des seigneurs
peu l'influence du ceri
s'en accrnt. Naguère c
r i t e persû
lie il l'inQi
i jusqu'il
! Kozaks
ville de
dans la
itte époque, ce
3s rendus il 1
les prérogativ
uts de l'ataïai
iice actif; puii
:e et à la
gens il la
preuaieot
lan, dont
vent unis
ils protégeaient Ion
s le rang d'officier
ts (polks). C'est ainsi
(gospoda) tcherkasses. Avei
;Ie militaire, tandis que le
cnx-ci étaient rentrés dans
dcp,
ictious de la
,c butin était
naissance, ni
emier lien la
îonsidératiou :
t é t e de leurs
naturellement
ce que le calme et la sécueussent
permis il la vie de
Telierkassk, qui grandissait
iix qni s'étaient particulièrement
association commencèrent ii lées
qu'ils avaient obtenues. Les
,n, ne furent élus dans l'origine
leur dignité devint viagère. Ils
ils composaient le conseil, et se
entre c
ordinaires au terme de leur mandat;
tième siècle, ils cherchèrent ii obtenir du tsar h
pouvoir et conservèrent ainsi leur charge ii pei
laieut également au tsar lorsque le cercle militai
lenrs décisions. En ces occasions, ils étaient cou
E
Dl
de l'association
nom
;ette faço)
r a r i s t o c r a t i e me
et le cercle milit,
s u i t e , le suffrage
il participer anx
les starchi
l'adininistn
sister que
, par la
les starchii
mis admis
Après la
du Don il
population il
du Don corn
f u t pas à titre do propriétés personnelles
avec les traditions du régime kozak) qi
Grande et de la Petite-Hussie on mémi
Dans la seconde moitié dn dernier siècle
du Don fut organisée, cet exemple fut sui'
l ' a u t o r i t é supérieure donna en Jouissance de
ils établirent comme colons des centaines di
qui furent déclarés serfs par le gonvcruemc
ê t r e dn has peuple, c'est-ii-dire des
mcrce, la pêche, l'élève des clievi
même un peu aussi par la iiirater
rieurs étaient d'ailleurs beaucoup
r i e u r , qui tireront leur nom de la
qni, on leur qualité de descendants
talent en parvonns leurs compatriotes du Di
même pendant longtemps se décider à cou
Au commeiicement de ce siècle, l'orgaolsatii
d'importantes modifications par suite desque
rieur acquirent peu il peu la mémo infini
finirent par arriver insensiblement à la su
divisé en sc|it districts séparément ad
de chancelIeric militaire qni réunissait, c
affaires civiles et militaires, l'admiiilstratio
finances. Les ronctionnairos de chaque disti
JUS le règne de Pierre
it plus siires; cette se
las furent i
prise d'A;
iférienr de-
e t môme avec l'ata-
•s fils, qui, h peine
e t , jeunes encore,
que commença l'ariselie
livrer it des entreprises agrouomiqi
iça il posséder des terres cousidérahles
disparut peu à
pouvoir des atamans
es rangs des Kozaks
is la fin du dix-scpi
confirmation do leur
•pétuité. Ils eu apperc
ne sanctionnait pas
itamment soutenus par
uopolisa bientôt toute
lire ne continua il suhn
n i ï c r s e l fut ahoU et
assemblées dn conseil,
le Grand, les contrées
curitc encourageant la
(bi
ce qui eût été en di
;lle iieu|ila de fugitifs
de paj'sans achetés p
lorsque l'admin
nivi par les en
astes terraii
fuyards et
rucment. En atten
simples Kozaks, s'accr
ux et du bétail de to
c. Les habitants des
iioiiis riches que cenx
dlle de Tchorkassk, le
des
iristocratie
que ce ne
laccori
de II
stration civile
iployés, ir qui
IS sur lesquels
do vagabonds
J a n t , le bienit
par le coniiitc
espèce, et
itaiiitsas supédu
Dou inféir
capitalo, et
ivalcresqncs Zaporogues, traigli
supérieur, qu'ils ne purent
isidércr comme leurs égaux,
au générale des Kozaks subit
illes les Kozaks du Don snpcinenco
que les Tcherkasses et
suprématie. Le pays fut alors
i s t r é s , et on institua une esiièce
comme autorité ociitralc, les
de la
;t étaii
et celh
mes h 1
des
élec