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liíis aussi loiigtoinps (iii'il se trouve avec lu
P E U P L E S INDO-EÜROPÉENS.
a|i|i l i t e (Ics lióuéiüctio e t de )S|)6rit6 dans la Afin de le
u i a i n t c ì i i r
i s t a m m e n t dans des dispositions favorables, cliaque paysan
a coutume
do faiie, il certains jours de l'année, un gâteau i
d e s t i n é il
!on Tsmok, et a soin do le poser, recouvert d'un tai
de l'aiie.
Le Tsmok forestier passe pour être l'implacable ci
oeufs
, prés
mi du
T,sni(dt domestique, et par conséquent aussi des pays!
Dés qu'un enfant est né, les parents le font baptiseï- et offrent à
l e u r s invités un festin de réjouissance.
l ' e n d a u t les cuterreinents, on no voit guère do larmes et de marques
de douleui' : on dirait que chacun s'empresse de se réjouii- à l'idée que
le défunt jouit d'un meilleur sort, II est d'usage que le prêtre aillo
Yisiter la famille du défunt et assiste au repas des funérailles.
Quand il y a une noce décidée dans la famille, les futurs époux,
e s c o r t é s d'iui certain nombre d'amis, se reiulent à la maison seigneuriale
oil, se prosternant selon l'usage et se fi-appaut trois fois le front contre
t c n e , ils invitent leurs maîtres i la noce et demandent leur bénédiction
ou, en d'autres termes, leur permission, qui est toujours accordée. Loisquc
le couple a obtenu l'autorisation demandée, qui est babitucllenieut
iiccompagnée d'un cadeau en argent, il s'incline vers tous les commensaux
de la maison sans distinction, et se rend ensuite, avec le même
c é r é m o n i a l , cliez le juge du village et les amis des deux familles; si le
couple est ricbo, il va même faire des visites dans les villages voisins.
I,e.s sanglots et les gémissements de la promise ainsi que des jeunes
lilies qui raccompagnent ne cessent pas de se faire entendre pendant le
t r a j e t .
Les Biélorousses du gouvernement de Vi tebsk, dont le sol argileux et
sablonneux est peu fécond, mais dont les collines, les lacs et les forêts
r e n d e n t !'as])cct trés-iiittoresque, sont soumis plus que les autres à l'iiillucnco
polonaise, naturellemeut i)Ius profonde et plus vivace en ces cont
r é e s , h cause des guerres qu'elles soutinrent jadis contre un voisinage
ennemi, guerres fréquentes et dont le gouvernement de Vitebsk fut
spécialement le théâtre, grâce il sa disposition géographique et aux
accidents particuliers du sol.
C o n t r a i r e m e n t i la population lettone des trois arrondissements du
n o r d - o u e s t , Inoutsine, Kejitsa et Dunabourg, le véritable élément national
de la Rnssie-Blauche se concentre plutôt autour de Vitebsk et dans les
d i s t r i c t s de Souraj, Polotsk, Lepel, Drissa, taiulis que les indigènes
qui occupent les districts du uord-oucst, près de la frontière du gou-
Ternement de Pskov, ont plus d'analogie avec le peuple do la Grande-
Rnssie. Les liabitauts des trois arrondissements do Vélich, Nevelsk et
Sébech se distinguent beaucoup des autres habitants do la Russie-lîlanche
p a r le physique, le costume et les moenis, et, dans les denx premiei-s,
p a r le dialecte, qui se raiiproche de celui de la Grande-Russie. Comme
le pays est pauvre, les habitants cherchent du travail dans les gouvern
e m e n t s de Novgorod et de Rétei-sbourg, surtout pour ce qui tient il
l ' a g r i c u l t u r e ; un contact fréquent avec les Russes les a initiés aux hab
i t u d e s , aux moeurs, an costume et jusqu'à ia langue do ces derniers.
L e sou représenté par ts au lien de tch ést aussi pai'ticnlièiement en
u s a g e chez eux, surtout dans l'ai-i-ondissemeiit de Sébech.
Les paysans des arrondissements plus ]uirement biélorousses ont les
t r a i t s réguliers, sont de taille moyeinie, assez faillies, nouchalauts, ])ar
e s s c u x , et malpropj'es snr eux et dans leui-s habitations. La population
du gouvernement de Vitebsk se compose de plus de nationalités diverses
que celle du gouverncmeut de Mohilev, attendu qn'outi-e les propriét
a i r c s Iiolonais, la petite noblesse polonaise et les juifs, on y ti-ouve encore
les IjCttons, cités précédemment, des fugitifs émigrés de la Grande-
R u s s i e (raskolniks), quelques Lithuaniens, des liohémiens et des paysans â
c u i r a s s e (surtout dans le village de Goultsaï), dont les ancêti es se nommaient
Kozaks à l'époque polonaise et servaient de garde fi-outière conti
e les arromlissements actuels de Sébech et de Nevelsk du gouvernement
de Pskov. Us ont conserve jusqu'il ce joui- une iiartie des i)iivilêgcs
que leur avait concédés Stéphan Ratori. Leurs anciens noms de
f a m i l l e leur sont lestés jusqu'à présent; seulement, d'autres habitudes et
d ' a u t r e s t r a v a u x uit remplacé leu
; occupations antérieures. Ils s o n t l a -
b o r i e u x , sobres.
i c t i f s , et se distinguent par conséquent d'il è r e
r e m a r q u a b l e de leurs voisins de la Russie-Blanche. On retrouve encore
a u j o u r d ' h u i dans leur stature, la vigneur de leur constitution et de
leur sauté, les traces irrécusables de leur ancienne vie do dangers et
lie combats incessants. Ils sont au nombre de 7,000 environ et vivent
pour la plupart dans l'aisance.
Les Biélorousses du gouvernement de Vitebsk ne sont pas de grande
taille (en moyenne 2 archines et il 4 vcreboks); leurs cheveux sont
g é n é r a l e m e n t blonds, et même d'un blond ardent; la couleur de leurs
yeux est très-variée. T,es paysans riches sont laborieux, ce qui contraste
s i n g u l i è r e m e n t avec la paresse et l'indolence universellement répandues
a u t o u r d'eux ; en été, souvent ils no se reposent que trois ou quatre
h e u r e s par jour, et consacrent tout le reste du temps aux occupations
de leur métairie.
Dans leur langage ils ajoutent encore la lettre g devant les mots
commençant par e : ceux qui s'expriment ainsi sont nommés Glietsyki
p a r les Russes. Les Biélorousses de confession grecquo du district de
Sébech prononcent presque tous la lettre russe g comme le g polonais ;
mais les catholiques et ceux de rarroudissemcnt de Lepei le prononcent
comme l'h de la même langue. Dans l'arrondissement de GorodeLsk on
d i t souvent s au lieu de eh ; on remplace aussi fréquemment t et tch par
t s , et IvV ou khv par f. Les Biélorousses catholiques (Polonais) ¡larlent
polonais, langue que les véritables Polonais de tous les gouvernements de
l a Russie-Blanche ne jiarleut pas pureincnt, mais avec une espèce de
c h a n t fortement accentué.
L e s villages biélorousses, généralement situés dans des lieux isolés et
souvent même éloignés des rivières, semblent avoir été bâtis h la hâte,
p a r des fuyards ou des persécutés et sous le coup d'une crainte perpét
u e l l e . Les maisons, peu nombreuses et irrégulièrement placées, sont pet
i t e s , dépourvues de cheminée et môme souvent de planchers, malgré la
v a s t e étendue des forêts. En hiver comme eu été, elles abritent toute la
f a m i l l e , ainsi que le menu bétail et la volaille. En face de la chambre
d ' h a h i t a t i o u , et séparé d'elle jiar un simple vestibule, se trouve un comp
a r t i m e n t assez délabré dans lequel on conserve les ustensiles de ménage,
les légumes pour l'hiver et le moulin h bras pour moudre le blé, access
o i r e indispensable dans le ménage du paysan de la Riissie-Blancho. Les
v i l l a g e s les plus aisés se trouvent dans les arrondissements de Drissa et
de Lepel; les plus misérables, dans ceux de Souraj, Vitebsk, Polotsk, et
p r i n c i p a l e m e n t de Gorodetsk. Malgré l'abondance du buis, le paysan de
ces contrées n'en cousomme que juste ce qu'il faut pour ne pas inonrir
de froid. On ne se donne pas non plus la peine de réparer les maisons ;
on trouve, h ce qu'il parait, plus commode d'en construire de noiivelles
l o r s q u e les ancieuues tombent eu ruines. Les étables sont situées dans
le voisinage des maisons, dont elles ne sont séparées que par une trèsp
e t i t e cour abandonnée au service du bétail ; un peu plus loin sont placés
d'iusignitiauts magasins, les uns ii côté des autres pour la plupart,
s a n s aucun ordre ni méthode quelconque. Plus loin encore, et tout ii fait
â part de l'Iiabitation, se trouve un autre petit bâtiment dans lequel les
p a y s a n s prennent des bains de vapeur au moyen d'eau froide tombant suides
pierres ineaiidesceutos. Outre l'image sainte suspciidne dans le coin
à droite de la ¡lorte d'entrée, et des meubles les plus indispensables,
c o n s i s t a n t en une table, des bancs et quelques ]ihinclies servant de
c o u c h e r , la chainbre d'habitation ne contient qu'un grand four sans
clicminée, dans le voisinage duquel sont des baquets reiii|ilis d'eau et le
peu de vaisselle et de batterie de cuisine que possède le ménage.
L ' h a b i l l e m e n t des liiélorousses de confession grecque consiste, pour
l ' é t é , en une e.spèce de kaftaii en grosse toile, ou nue seconde cilemise
longue qui se met par-dessus la chemise ordinaire; ce pardessus, semblable
à un Uaftaii, est tout pareil â celui des habitants de la Grande-
Russie, sauf une jietlte ouverture pratiquée sur lo devant â remiroit du
cou; niais la coupe en est moins gracieuse. Ils se couvrent la tòte d'une
c a s q u e t t e do drap avec ou sans visière, ou d'un boiiuet de feutre avec
ou sans rebonis. Leurs jambes sont envelo|ipées de chiffons et leurs
pieds chaussés de sabots eu écorce de bouleau. (Is portent, en hiver,
u n kaftan de drap ou de ¡leau de mouton, et des sandales de drap.
L a chemise est retenue snr les reins par une ceinture eu laine rouge,
e t le kaftan
t e n t en four
chemise est
l ' e n s e m b l e di
l i a b i t s de fête coiisisi
r n i i a k s ) ; le col de la
r e m p l a c e n t les sabots ;
e t miens soigné. La
I la fourrure ¡la
•es blanclios et k a f t a n s gris (i
I et les bottes
ilors plus riche
P E U P L E S INI)0-EUR,0PÍiENS.
e t les luancli
t e i n t e , mais
icinise de gab
nie d'autres o
isses du gouv
p a r t i e sujicneur
toile plus fine t
s i è r e étolfc. La
les épaules et g;
lui des femmes
dissenicnt de Drissa, los femn
dessus de grosse toile blanche
reins au moyen d'une étroite
dues les clefs. Le sarafaiie di
de la clieniise des femmes sont ou
la partie inférieure est de la plus grosi
est line, h largos nianclies, brodée sur
r n e i n e n t s . Leur sarafane ressemble ii cee
r n o n i o n t do Pétersbourg. Dans l'arron-
)s remplacent ce vêtouient par nu parou
noire, rarement bleue, fixé sur les
ioiuturo do iaiuo h laquelle sont sus|ienf
ê t e consisle en une kitalka d'étolVe de
bleu foi •étem t est garn
coti
diverses
de ruba
rafanes
une espi
i l c u r s , et par devant, jusq
;t de boutons de métal. On
mllenuc aux couleurs bigarre
de kokochnil;, sorte de bon
en morccaux d'étoiïes bigarrées et qi
de toile rouge ou blanche ]ilus on i
Les colliers et les boucles d'oreilles
femmes portent des fourrures comme
a u x épaules, de broderies de
l ' o u r l e t du bas, de cordons,
t d'ailleurs aussi quelques sa-
Toes. La coin'iire des femmes forme
oiiiiet nommé soroka, qui consiste
e l q u c f o i s seulement en un morceau
•loins brodée eu diverses couleurs,
ne font pas défaut. En hiver, les
les hommes. La coiffure des filles
m e s ; elles tressent leurs chcvi
l a t t e s qu'elles laissent pendre;
diffère do celle des fe
rubans et en font des
elles y attachent un petit
presque toujours tôte une
choir. Leurs doigts sont, (
grande quantité de bagues.
Il fausses perles. E
s e convrent qu'ave
ceux des femmes m
IX avec de courts
les jours de féfe,
e s sont d'ailleurs
on simple niour
i é e s , ornés d'une
Les Biéloronssos catlioliqucs (Polonais) poricnt nno clie
ordinaire, boutonnée sous le menton; do ]ihis, une espèce d
on iitevlca (c'est-il-dire habit lithuanien) .'i col droit et
Comme ils n'ont que des monti
gros drap blanc de ménage. I
ciense que celle des pelisses de
des roi:
.iqiu
ne large courroic
d i f f è r e de celui i
est iilns marquée
ennes et des véri
ise de forme
c o u r t kaftar
i parements,
i blancs, la litevka est toujours faile eu
coupe de la litevka n'est |ias plus gra-
Jutoii ; l'nue et l'autre s'attachent autoni
e t une boude de fer-blanc. Le costumc
les Biélorousses de comutuninn grecque:
cliez les femmes, qui s'habillent à l'inst
a b l e s PoUniaises, et portent
cette dllféreil
t a r des Lithi
de bonnet qi
enveloppés d'
remplace la i
feti
e t , snr les a
chàle, dont Ii
bonnets et laissent p
ne recouvre que le front ; les tempes et la
Il mouchoir carré dont les bouts sont brodés. I
ibe est le plus souvent do couleur tranchante. I,es jours de
y ajoute une jaquet t e sans manclies qui descend jusqu'aux reins,
les autres habits, un par-dessus en toile, taillé en forme de
bouts sont brodés. Les jeunes filles no portent pas de
d r e leurs tresses snr les épaules en tonte lilierté.
i r r i t i i r e des Biélorousses
i son, eu choux et eu p
les aliments aigres et trôs-salés, et font une grande
image et de lait caillé. A
! se contoutcr d'un seul a
L a principale non
très-grossier mêlé de
goiit prononcé pont
cousommatiou do fi
vrcs sont obligés i
liages cuits à l'eau avec un ]ieu de fai
q u a t r e repas par jour , et trois seuleme
occupent la première place, selon l'usi
doivent se montrer modérées dans Ion
ment prier pour manger. Gliez les c;
sont plus considérées que chez les gr
r a n g que les hommes, sans anciiii sigii
Ingis présente les |ilats sans s'incliner
convives il manger. ,
es, qui sont soi
me espèoe
iiqnc sont
• .inpe qui
o n s l s te en un jiai
inios de terre. Il:
- s a l é s ,uni
p r i n t e m p s , les p
iciil aliment, coiisist
10. Les gens riches I
en hiver. A laide,
e russe. Les ]iersonnes
a p p é t i t et se faire c
loliques (Polonais), li
s ; elles sont assises
d ' i n f é r i o r i t é . I.a ma
t sans être loime d'
été.
f i t é e s
luellet
r e s s e
i v i t e r
Les sagcs-femii
qu'utiles, fout ho
cliement. Lorsque
d'eau froide ¡ioni
âgée, de bornie c
m a r i ; dmis b
"digne d'e
l'cau-de-vi(
'enfant »
III niorceai
iciiilaiit sa
iioiiie du I.
le p:
iptêm
it, chez le bas peuple, jilus n
anx femmes enceintes avant
'0 de l'ean-de-v
la délivrance est laborieui
la fortifier. Il est de rigi
n d n i t e et célibataire ou ai
cas contraire, elle est
Aux baptêmes
1) et la marrai
p l a ç a n t dai
sel cnveloinlé
n'ait pas
elles as|iorgent la
r que la sage-feni
noins qu'elle vivo
s i b l e s
n état,
in (koni
e t du
.ine (konn
l a ccliitu
dans nu
ioull'rir di:
II). Puis
, afin
L a I
se fait chez
iC clieniise à l'c
I ceinture. Ces
le pre
i f a i i t ,
i b j e t s
; dès qii'el
r è s quoi ou
11, des cadei
Au retour dans la mai
n e l l e ,
nom du nouveau chrétic
rès r
s a mère, ainsi que le so
e t le p
du baptcme. fendant le
•epas qui
s u i t ,
mes mômes boivent de 1'
cau-do-Y,
e , qu
s o r t e s d'iiistauccs et de ]ihrases eéré
•son, le parrain et la marraine reçoivent
s i s t e n t en une espèce de pain blanc env(
d ' u n e ceinture de laine. Quand la ii
f a i t des visites ii ses parents, â ses
011 proclame soli
.voir dish.abillc, r
It 11 a (itii qnostii
on mange beaucou
111 offrc aux ill!
ieuses. Avant de
e des cadi
de toile IK
87
luiient le
r e m e t ii
mil, et los fem-
Ités avec toutes
q u i t t e r la niaiqiii
conit
entouré
¡ t e s sont
ont reçues, e.^
d i t e , même le
L o r s q u ' u n j
alliés de la fa
le pi
y Cl
i r e est relevée do ses coui
unies et surtout l'i la mari
louvelées aprè
; p t é par les j
i q u ' e l l e s ont été choisies
nie homme vont se marii
ilio se concertent avec lu
e baptême et rendues par ceux qu
les filles, â qui cotte polilcsse est
le tuteur se rend dans la m:
me députation chargée de k
lues.
, les pi Its et les pins anciens
nr le choix de l'é|iouse. Alors
m du père de la jeune fille ou
î p r é s e n t e r . Si la réponse est
é v a s i v e , on fait une secondo démarche qui d'ordinaire est couronnée de
succès et a l'occasion de laquelle les parents de la flaucce sont abondamment
régalés d'ean-dc-vic. Une troisième demande est-elle devenue néc
e s s a i r e , les solliciteurs font encore une dépense plus considérabl
c e t t e boisson; par compensation, on leur prépare uii petit repas. Pendai
que l'on est assis autour de la bouteille enveloppée dans un moiicliol
on traite la question de la dot ou de la quantité d'eau-de-vic que
fiancé doit envoyer pour la quatrième demande, qui donnera lien à m
d e r n i è r e réunion de buveurs. Si cette qnatri
choisit ordinairemont quatre personnes, de
p o u r la plupart proches parents, auxquels
de
lu
vie couvenne et un
a d e a u pour
m o n t r e pour la prer
è r e fois aux
Ute:
f i x e n t l'époque do li
noce. A Ioni
tour un cadeau pou
le flaneé. 0
d é m a r c h e s les jour s i
fiançailles et la noce, les jeunes ge..., ..
a r r i v e souvent que c'est à l'autel qu'ils
Aussi les jeunes hommes chcrchent-ils lo
i '
d é p a r t , la pi
g r a n d
mande a lieu, le fiancc
n u e s et deux femmes
it la quantité d'eau-de.
, cette occasion
c ' e s t alors que cer
imise leur remet ii
d e ne jamais faire
se
a i g r e s . Pendant tout le temps qui s'écoule entre les
i t pas se '
voient po
i g t e m p s d'à
ormati
a l l a n t
e u sorte qi
p r e m i è r e fc
lice â prend
'il
lus sur les jeunes filles en fréquentant les foires du voisinage et
demandes en mariage,
que des préparatifs de
•ont à l'église. Pendant toutes
la promise sort le moins possible et ne s'occup
son proiire ménage.
L e matin du jour fixé pour le mariage
mes mariées et denx jeunes tilles qui vi
J quat r e qui sait le mieux cl
¡liante â plein gosier, et d'i
f ê t e ; celle
l a main, h
chansons. 1
laucolique
a m i e s , et
c ' e s t - i V d i r e
,a promise l'accompagne en pleurant; i
l u c o r e si elle est orpheline. Ou offre
a l o r s
i p r è s le re]ias on procède h ce que l'on no
aux adieux et ii la bénédiction paternelle q
iiiaudo eu chantant, la tête et le corps enveloppés de v
t o u r é e do ses amies, la promise est coiidnite ou
r e n t s , qu'elle salue en iléchissant le genou; et puis c
a l o r s s'accomplissont diverses formalités pendant q
avec des prosteruations réitérées la bénédiction do s
p a r e n t s présents à cette cérémonie. On chante auss
l a bénédiction des parents qui habitcut les villages
g i i e i i r , et même .celle des gens de la cour soigneur
P o u r la cérémonie nuptiale on choisit d'abord d
qui doivent tont disposer pour cette solenuité, |in
qui accompagnent le promis â l'église. 11 en est d
la fiancée. La fiancée entre à l'église accompagnée
de ses amies ; elle a la tête et les épaules couve
les cheveux dénoués et pendants. Lorsque la cérémi
uple sort de l'église
mère assise
s boivent et
a u moment où le je
d ' o r g e jetés sur lui
c a b a r e t le plus voisi
a]iportéos avec eux,
femme, où ou lui ei
la promise invite deux fem
lient chez elle en habits d(
l i e r , prenant la promise |iat
3 voix larmoyante, diverse;
a u t ;son chaut est iilus iné
un dluer à ce:
ime geicchénié
c la fiancée de
lies blancs. En
p r é s e n s e d
lie se met â cl
10 la fiancée 1
son père et des
!si en allant demander
voisins, celle du seiriale.
: ses pal
a n t c r ;
mplore
a u t r e s
leux garçons do noce
lis d'autres personnes
le même à l'égard de
d e la mère assise et
Drtes de luouclioirs et
louie est terminée, et
est couvert de grains
fiancé. Tous entrent alors au
i g e n t des provisions qu'ils ont
e t reto:
liève, dò:
mt sa tête. Quelqu
i i s n i t e dans la maison de la jei
a salué ses parents, les mouchc
d e ces usages sont très-siiigiiii
e t cachent toujours un sens profond; ils rellètent d'ailleurs d'i
n i "
, i i i
i l
I
it
II