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I O P l i r i ' L l i S Dli L'AMlilìlQL'l! RTSSl!,
lus vii'iihii'cLs allrilHiciif la grniuio mortalité qui sévi! pai'îiii les indig'èuos,
tandis (|m> l'oxplicatioii tiTS-na(iiiTlIo et tiTS-sini])!c de ce fait est dans
Ii'.s l'iiva^ps nmsôs |>ar la pclitc vôi'ole (|U0 les Russes ont importée dans
ces eoiitrios.
Dans le «-ranil nombre de coutnmes siufiuiières qui eanietorlisent les
moeui's de ces peuples, il uuus a |)ai'u iiitoi'cssani. de sifiiialci' les Faits
suivants, S'il s'a.i,nt de (iaiigaillos, le promis fait coiiiiaitre ses intentions
en entiant comme serviteur dans la maison de son futui' beau-père, chez
lequel il travaille ordimiiremeut ¡¡eudant une année sans reccvoii' la moind
r e riti-ilnition, A l'oxpiration de ce terme, on lui accorde la jeune fille
d é s i r é e , et on-lui donne une somme équivalant il son service. On ne célèlire
(.raiilenrs ancune cérénumie nuptiale, T-es riches peuvent avoir trois
il (inatre femmes, La femme est, ia vérité, la servante la ])Ins laborieuse
dn ménage, mais elle n'esi point esclave: et si elle vent i-etuurner dans
la maison paternelle, I
lieau-père. 11 n'existe
femme consei've ce i|U
elle ne laisse ]ia
> de
filili de sa sa'ur
Ou
les gémissements
le
Jeux et les fêtes (
imeiirs et leurs habitudes, leur donnent une grande analogie avec les
t r i b n s koloclies. fis sont belliqueux et braves, habitent, pour la plupart,
des liuttos fort basses et construites en poutres, et s'iiabillent avec les
dépouilles des animaux qu'ils oui tués ii la eliassc. Pour danser ils se
teignent le corps eu rouge, et se couvrent de plumes de cygne.
I--es Tlilégonkliotanes, vois
bor.ls de la rivière Tlilêgon,
forme rinuoko. S'il- faut s'en
t a n e s ('l'hlégon-Khotaii) ne foi
et même penplade.
:is orientaux des pi'écédents, habitent les
q u i , après sa réunion avec le 'J'atchegno,
r a p p o r t e r à Zagoskine, les Thlégonkhoinent
avec les Inkalikliluates qu'une seule
mine doit restituer l'argent qu'il a reçu de son
de communauté de biens entre époux: clia(|U0
•li lui appartient en propre: et-, en cas de moit. si
p o s t é r i t é directe, sa fortune est recueillie par Tenf
a i l beaucoup de dépenses pour les euterrement.s:
chant et la musique y jouent un grand rôle. Les
I consistent en danses, chants, festins et cadeaux ont
lieu dans toutes les circonstances iinjxn tantes, et notaninient à roecasiou
des funérailles.
Bien que l'autorité suprême dans les Iribiis et leurs subdivisions soit
h é r é d i t a i r e , elle est ce|iendant basée de ]iréféreuce sur la force physique,
et le lien qui unit la commune îi cette autorité est très-faible. Il règne
e n t r e les deux races principales des Kénaïens une grande rivalité dont
r i n l l u e n c e se fait sentir même dans les affaires privées. Aujourd'hui toutes
les (luerolles (lui peuvent survenir dans les tribus et les familles, sont soumises
aux autorités russes, la décision desquelles ou doit s'en rajiporter.
Les .Atnaïens ou Atnakhtianes, voisins oi'ientaux dos précédents, et
é t a b l i s sur l'Alna (.\flina) ou tleiive de Cuivre, ne comptent guère que
50 familles environ; ils sont d'un temjiérament pacitiqiie, s'occupent de
commerce, et se nourri.ssent ¡iiesque exclusivement du produit de la chasse
a u renne sauvage; dn succès de cette chasse dépend souvent l'cxistenco
ou la mort de familles entières, succombant alors aux horreurs de la faim.
Los Atnaïens ont, avec les tribus Icoloches voisines, plus d'analogie sous
le rapport dos nsages et des croyances religieuses, que sons celui de la
laiiguo, qui ne contient pas de,sons gutturaux, et parait plus facile et
])Ius harmonieuse que celle des Koloche<. Ils divisent l'année pn quinze
mois dans l'ordre nniuéhqiie, mais ils ne leur donnent pas de noms: dix
mois sont consacres h l'automne et à l'iii^-er, et cinq mois appartiennent
au printemps et à la saison d'été. Ils brillent les cadavres dans les
voiles de leurs navires (faites de peaux de rennes tannées), les conservent
dans des caisses posées sur des perches, et célèbrent chaque année
n u servi<'e funèbre en l'honneur des mortes. [Is attribuent la création du
nioiule au corbeau.
L e s Inkalikliluates, c'est-îi-dire Inkalikhs éloignés, habitent les régions
s i t u é e s sur le cours supérieur du fleuve Innoka, qui fait ])ai t i e du svstèine
t e r r i t o r i a l du Kvikhpak ; ils conHuent au nord-ouest aux Thnaïnas ou
Kénaïens proprement dits, et sont peu nombreux. Leur extéi'ienr, leurs
'Les Yonghehiutes, voi.sins au sud-ouest des Inkalikliluates, ont leurs habit
a t i o n s sur le Kviklipak, le Tehaghel iouk, et sur l'embouchure de l'Innoka,
Les Inkiliks habitent le cours inférieur de l'Youiina, au sud dn Nou-
, lato, et portent plusieurs noms, tels que Oloiikagmutes. Lakaïakses, etc.
, Le nom d'Inkiliks ne leur est donné en réalité, que par les populations
des côtes, et sous cette dénomination collective ou comprend aussi les
doux peuplades dont il sera ([uestion' ci-après. Les Inkiliks forment, on
quelque sorte, le trait d'union entre les habitants des côtes et ceux des
montagnes de rintérieur. et leur langage, t.mt différent de celui des
K a d i a k s , est un mélange de la langue des Kénaïens, des Kadiaks, des
Ounalachks (Aléoutes) et des Atnaïens. — Les Inkiliks sont robustes,
ils ont la peau briuie, les cheveux noirs et crépus. Les hommes se pratiquent
des entailles dans les lèvres, mais les femmes se contentent de se
t a t o u e r le visage. Los hommes se rasent aussi la téte, et les femmes laissent
au contraire pendre leurs cheveux tressés en longues nattes. — Le
costume des hommes est entièrement confectionné en peaux de castors;
et, pour les temps humides, en vessies de poissons; les parkas des femmes
sont faites en peaux. Les ustensiles de ménage sont fort artistement travaillés
en bois; et pour cuire leurs aliments les Inkiliks se servent de
vases en terre. Leur village principal, situé sur le Kvikhpak, il la limite
des tribus qui parlent la langue des côtes, se nomme Anilonkhtakhpak, '
e t contient plus de 600 habitants.
Les Yoiinnakliotanes habitent le cours supérieur de I'Voukhana ou
Y o u n n a , k partir do rembouchure de rYoïinnaka.
L e s Y'ounnakakhotanes ont leur résidence sur le fieuve Youkhaua ou
Younna (cours supérieur du Kvikhpak) entre les affluents Noulato et Younnaka,
ainsi que sur le cours inférienr de ce dernier.
Les Gaitsanes ou Koltclianes, dont le nom, dans la langue des Atnaïens
et des Kénaïens, signifie étrangers forment la population relativement
nombreuse et commerçante de l'intérieur, ils résident entre les soui'ces
d u Kouskokvim, et s^étendeiit de là jusqu'aux affiiients septentrionaux de
TAtna ou fieuve de Cuivre, et mémo beaucoup plus loin. Les premiers
seuls sont en rapports de commerce avec les Atnaïens et les Kénaïens
qui parlent la même langue qu'eux; mais les autres ne .sont connus quep
a r des ti'aditions fabuleuses, qui les l'cpi'ésentent comme des gens pourvus
de queues. Les diverses tribus de Koltchanes sont, ontr'ellcs, dans un
é t a t permanent d'hostilité.
K O L O C I I E S .
L e s tribus iiidiranos diisignccs sous le nom de Koloclics linbitmt la côtc
tic l 'Amérique scplentrionale. qiii s'óteiul ilepuis le mont Eiic, ou même
dès reîuliouchnre du ilouve de ("nivi-e, vers le sud jusqu'au fleuve Columb
i a , c'est-!i-dire depuis le 60\ iusqu'au 45' lat, sept. Mais le territoire russe
touche déjii au 55' degré par le fleuve Naîss aux possessions anglaises,
et nous n'avons îi nous occuper ici que des Koloches du territoire russe,
(¡ui habitent les côtes et les lies voisines.
Les Koloches sont aussi désignés par les Russes de l'Amérique sous
le nom de Chniagas, appellation qui, de même que celle de Koloches
n'est probablement qu'une corruption de mots indigènes, modifiés par la
. P E U P L E S DE L 'AMÉRIQUE RUSSE. 11
prononciation russe. Il est possible aussi que le nom de Koloche provienne
du mot russe kolof (percer) il cause de riiabitude prise ¡lar les indigènes
de se percer la lèvre inférieure. Ils se nomment d'ailleui's, eux-mêmes,
T l i i i k i t e s c'est-il-dire hommes, et, contrah'emont aux Eskimos, ils sont d'orig
i n e indienne, ce qui apparaît très-visiblement dans leiir langage et surt
o u t dans lenr extérieur. On croit qu'ils ont émigré de l'intérieui' de l'Amér
i q u e |)our venir occuper leurs demeures actuelles; ils s'étaient d'abord
é t a b l i s sur la côte, en face des îles Charlotte, Ils se subdivisent en beaucoup
de tribns, qui se distinguent les nnes des autres ¡lai' des noms ajtpi'OlU'iés
k leurs localités et suitout ¡1 l eur s quartiers d'hiver, et qu'ils ajoutent
an nom primitif de Tlinkite. Mais si on les classe d'api'ès leur langue,
ils comprennent trois groupes, et même quatre, en y joignant les Oiigalentses.
En avançant du nord-onest au sud-est. nons trouvons, dejiuis
l'embouchure du Heuve de Cuivre jusqu'au mont Elie, les Ougalentses,
qui comptent un peu plus de 100 individus, et dont les quartiers d'hiver,
sont situés sur le continent, en face de l'ile de Kadiak. Dans leur voisinage,
nous rencontrons les Koloches-Yakontates; plus loin vers le sud-est,
du cap Ltoiia. le long de la côte jusqu'il Rtakhine et sur les îles nonib
r e n s e s situées dans ces ¡larages, les Koloches-Sitkhas, (|ui parlent un
idiome qui leur est ])]'opre; enfin, encore plus au sud, jusqu'il la front
i è r e et spécialement aux îles Charlotte et Kaïgan les Koloches de la
l a n g u e kaïgane qui forment avec les |>réccdents les Koloches proprement
dits, ou Koloches marins, et ne présentent, dans leur nationalité,
aucune différence caractéi'istique.
L a totalité des tribus koloches ne s'élève plus guères aiijimrd'hui qu'il
2 5 , 0 0 0 ¡ïincs. De ce nombre, jadis beaucoup |)lns élevé, 4,000 seulement
s e trouvent sui- les possessions russes, et nous allons les étudier dans les
deux groupes ¡irincipaux des Koloches proprement dits, savoir les Tlink
i t e s et les Ougalentses.
L ' i n f l u e n c e russe, agissant ])ar le christianisme, la civilisation et les
m oe u r s , fait disparaître insensiblement l'ancien état de clioses chez ces
peui)lades. et ])our avoir un tableau caractéristique de leur situation act
u e l l e , nous nous en raiipoi'terons essentiellement ii ia récente descrii)tion
qui en a été donnée par le savant Holmberg,
KOLOCHES PROPREMENT DITS OU TLINKITEiS,
L e s Koloches proprement dits on Koloches marins, aussi bien que tous
les Koloches on général, se divisent selon leur oi'igine en deux races
p r i n c i i ) a l e s : celle du corbeau et celle du loup, généalogie inytliique, qui
n e désigne sans doute que l'origine do deux familles primitives, dont les
chefs se nommaient Y'échel, Yéhl ou Ehl et Kanonk. Ces noms servirent
l)ar la suite ii. désigner le corbeau et le loup, lorsque les descendants de
ces chefs se donnèrent eux-mêmes des noms d'animaux pour distinguer
les races, et que, tont en restant réunis, ils habitèrent cependant des
cabanes séparées et distinctes les unes des antres. Une augmentation de
p o p u l a t i o n les fit aftluer vers d'autres demeures, auxquelles on transmit
les anciens noms caractéristiques des races. C'est ainsi que les coutumes
t r a d i t i o n n e l l e s des tribus principales se sont propagées jusqu'il nos jours
e t que le souvenir des aïeux est entouré d'une sorte de vénération divine,
c a r on croit émané d'eux tout ce qui contribue encore aujourd'hui au
bonheur des Tlinicites sur cette terre.
Les Koloclies de la ti'ibu du corbeau se nomment Kiksates, ceux de
l a tribu du loup, Tsitkouiates; toutes deux se nomment réciproquement,
e t tout bas, Kounetkanaghes, c'est-ii-dire qui ne sont pas des nôtres,
é t r a n g e r s ; et publiquement, Akhsanes, ce qui veut dire beau-frtM-e ou beaup
è r e , car les Koloches ne se marient jamai s qu'avec une femme apparten
a n t à l'autre tribu. Les membres d'une même tribu se nomment Akhounes.
c ' e s t - à - d i r e compatriotes, ou Akligakaons, amis. Les deux races se divisent
en tribus portant le nom d'un animal quelconque. Les Koloches du loup
on, pour mieux dire les Koioches-Kanouk, ont six tribus principales; ceux
d u corbeau ou Koloches-Elil en ont également plusieurs. Chaque tribu
s e subdivise encore en penjilades et eu familles désignées sons différents
n o m s , qui correspondent aux barobares ou villages. La plus estimée
de toutes les tribus koloches, est celle du loup, dans la race du loup ou
K a n o u k , et la famille on subdivision la plus importante de cette tribu
e s t celle des Ka-ou-akanitane, ou Koukhontaue. renommée en raison de
l ' i m p o r t a n c e numérique denses membres résidant actuellement à Tchilkate.
Chaque race, chaque tribu, ete,, a des signes distinctifs, qui se fout l'cinarqiicr
tontes les fois qu'il y a une réunion.
L e s Koloches ont les cheveux noirs et crépus, les sourcils très-bruns
mais petits, les yeux grands et vifs, qui forment le principal attrait de
l e u r visage; les pommettes saillantes, les dents i>lanches. et tes lèvres
épaisses. Les femmes les garnissent de petits os ou de morceaux de bois
c r e u s é s ; et les hommes se jjorcent les narines, qui deviennent oxtrao
r d i n a i r e m e n t allongées jiar les ¡¡oids qu'ils y suspendent. La ¡leau des
Koloches est assez brune, et leur taille est moyenne: la démarche des
hommes est droite et lière. Les mains des femmes sont très-petites, et,
en général, leui's jiieds ne sont pas grands.
M a l g r é la iiroximité de Sitkha, chef-lieu de la colonie rii.sse, les Koloches
sont restés encore assez étrangers ii la civili.sation. Néanmoins, ¡lar
s u i t e de leurs relations commerciales qui sont très-étendues, ils ont introd
u i t dans leur habillement assez d'éléments russes ])our que le costume
national ne se rencontre plus que rarement. Ce costume consiste en peaux
cousues dans lesquelles ils se drapent sans autre vêtement intermédiaire.
Dans les occasions solennelles, ils portent une couverture bariolée et fort
a r t i s t e m e n t brodée avec des poils de chèvre sauvage. Leur chapeau, fait
d é r a c i n é s , est également orné de figures et d'animaux peints de diverses
couleurs. Les vêtements des hommes ne se distinguent que très-peu de
ceux des femmes; celles-ci sont vêtues d'une chemise allant jusqu'aux
g e n o u x , d'une couverture de.laine de couleur blanche, rouge, verte ou.
bleue, pourvue sur le devant d'une rangée de boutons d'étain ou de nacre:
c e t t e couverture est ordinairement jetée sur les épaules de manière ii
r e c o u v r i r tont le corps; îe chapeau décrit ci-dessus complète leur costume.
Les pantalons sont aussi rares chez les hommes que les robes d'indienne
chez les femmes; les chaussures leur sont inconnues; et, vu la cons
t a n t e humidité et la rudesse de ce climat il f aut , pour se contenter d'un
p a r e i l vêtement, y avoir été habitué dès la plus tendre jeunesse, et s'être
depuis longtemps endurci contre toutes les intempéries de ratmos])hère.
Dans les grandes solennités les Koloches emploient comme objets de parure
t o u t e s sortes de cliitTons et de lambeaux d'étoffes sans valeui'.
L e s hommes aussi bien que les femmes ont l'habitude de peindi'e leur
v i s a g e , auquel la nature n'a pas imprimé ce cachet de laideur qu'ils
s a v e n t lui donner au moyen de leur affreuse teinture. Le noir et le rouge
sont leurs couleurs de prédilection; quand ils en ont enduit leur visage,
il le frottent d'huile do piioque. puis ils enlèvent la couleur sur quelques
p l a c e s il l'aide d'un grattoir en bois, et il résulte de ce grattage divers
dessins et figures bizarres. Quelques-uns môme se servent des deux
c o u l e u r s ii la fois, pour s'embellir davantage. Le Koloche riche se peint
c h a q u e jour la figure; mais le pauvre, ne recommence cette opération
que lorsque les couleurs commencent h dispariti t r e . Poni' enlever cette
épaisse couche de couleur, ils emploient leur propre urine, et de là
p r o v i e n t cette insupportable odeur qui donne des nausées de dégoût aux
é t r a n g e r s , Los hommes se percent le cartilage dn nez. pour plaire aux
femmes. qui trouvent, en effet, cet usage de leur o'oiït L'opération se
p r a t i q u e iléjii chez les enfants nouveaux-nés. Ils passent généralement
dans cette ouverture un grand anneau d'argent, qui couvi'e souvent toute
la bouche; mais on remplace aussi quelquefois cet anneau iiar d'auti-es
o b j e t s ))lus légers. Dans les ouvertures qu'ils se pratiquent aux oreilles,
ils portent de petits os empruntés à tontes soi'tes d'animaux marins: on
t r o u v e , en outre, chez beaucou]) de ces indigènes le bord de l'oreille
e n t i è r e m e n t percé de ])etit,s trous h travers lesquels ils font passer de
la laine rouge et des petites plumes. Le lunniire de ces petits trous
désigne l'importance de chacun; ou, ])our ¡larier plus exactement, chaque
t r o u rappelle un acte accom])h par celui qui le jiorto, tel par exemple que
ia célébration d'une grande fête, en souvenir de (¡uelque héros défunt.
Le cou, le bras et les jambes sont également ornés, mais le plus souvent
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