
PEUPLES INDO-EÜROPÍIENS. PEUPLES INDO-EUROPÉENS. 35
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Il faut racoim.iil,re ()ui;
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plus (le profonilcur ilan;
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•e avee ee tact et cette dignité qu'
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lout le droit de pai
Russie, les femmes de iju;
it souvent elles ont un jii
le sentiment et plus de
amour maternel est certains
coeu]' que
les luuumes. 1
timeiits le
plus développés dans le ei
r a i t difBci
e lie la surpasser sous ce i
de cet amour s'exprime souvent chez elle d'u
l'ouest de l'Europe.
u r il'iinc fcini
•pport, (luoilil
L'autorité du père de famille
mitée ; elle s'étend jusque sur
la maison se soumet et obéit
de l'Kurope occilames
sont douées
alti-e avec autorité
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Sement plus s.,in.
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réserve au père de fj
î les classes inférieures, la famillt
l e s ais on des lilles, qui restent,
'lie. Cet usage, qu'on trouve même
i quelque rapport, contraire ii l'int
pas assez lé jeune mé-
(clusivemeut à son
t que les parenti
.'isolai
'attaclie
l'ascei
plutôt ]iar principe que de fait. Clie
ne se sépare pas après le mariage
pour la plupart, dans la maison paterui
parmi les classes siiiiérieiires, est, sou
dépendance des enfants mariés ; car, e
nage, il empêche peut-être la femme
mari et l'oblige trop directement à
continuent il exercer sur elle.
Ainsi que nous l'avons dit, le Russe est généreux et hospitalier : mais
son penchant pour les réunions et les plaisirs, ne dégénère jamais, chez
l'homme du peuple, en gaspillage; Il dépense volontiers et largement,
mars II ne se ruine pas, comme cela an-Ive malheureusement quelquefois
chez les gens de qualité : la facilité de se faire des revenus par le
produit de leurs terres procure souvent aux seigneurs les moj'eus de
se livrer ii une dissipation provoquée p.ar une certaine légèreté naturelle
dont ils ne calculent ])as les conséquences.
Un fait à noter comme trait caractéristique, c'est que tout propriét
a i r e d'un domaine de (¡uelque Importance, d'une maison ou d'une entreprise
quelconque, ouvre aussitôt un comptoir, choisit un lutenilaut qui
Rouveut n'a pas môme vu le domaine, et qui s'occupe plutôt de négociations
courantes et d'affaires d'argent que de l'administration des biens;
c'est uii agent de second ordre , qu'on peut considérer comme un commissionnaire,
mais non comme un employé spécial ou un véritable intendant.
C'est aussi pour cela que le comptoir (kontora), l'employé (kontorchtchlk),
la chauecllcrie (kantsellarla), l'expéditionnaire (plssar), les papiers
ou documents (.bonmaga), etc., jouent un rôle d'une si haute importance.
L e Eusse fréquente beaucoup les églises. Pour lui, c'est un besoin,
une habitude, un devoir, non-seulement d'assistci' ii la célébration du
service divin (obeduia) les dimanches ordinaires et les nombreux jours
f é r i é s , mais encore d'entendre pendant les grandes fêtes les matines
(zaoutrenia) et de suivre les offices du soir (vetchcrnia). 11 aime en
outre que les dimanches et jours de fête, après la messe, le prêtre
vienne dans sa demeure y asperger d'eau bénite les Images saintes, les
commensaux de la maison, les meubles; ce qui se pratique chaque fois
(pic l'on entreprend une eoustructlou, que l'on recommence à manger de
la viande, à Pâques, après le grand carême, que l'on fait des prières
à l'occasion de circonstances particulières telles que la célébration d'un
jour de naissance, etc. Dieu, l'église et la volonté du Seigneur sont
indissolublement liés aux phases journalières de la vie d'un Russe. Comme
il se rend presque toujours il jeun à l'église, le iilrogne, sorte de piité
il la viande, au poisson on aux choux, est de rigueur au sortir de l'éoccaslon
de réunion non-seulement pour les membres
aussi pour les amis, les connaissances, auxquels ce
ec cordialité.
Diit naturellement très-diverses et conà
de l'ho
a l e ; elles l'appellent le plus souvent au dehors,
lu contraire, sont presque toujours sédentaires,
ard ne se rencontraient, avant l'émancipation des
gllse et devient i
de la famille, mi
gâteau est oil'ert
Les occupation
formes il sa position si
Celles de la femme ,
Les exceptions à cet é;
s e r f s , que chez les femmes employées dans les maisons seigneuriales et
faisant partie de la domesticité, telles que couturières, blanchisseuses,
brodeuses, etc. Les femmes de la classe des serviteurs appelés gens
de Ir
dée 1
r (dvorovyic loudil) i
'éritables paysans et itali
ont pas la portion de terrain accc
ut eutretenues aux frais des maitri
Un grand nombre de fe.
maison et s'engagent dans les villes
lagos comme servantes, ou elles ti
d'industrie qui a pris de nos jours bi
classes inférieures s'acquittent, poni
vaux domestiques et agricoles qn'ex
outre, celles qui sont daus le vois
iherclient (le l'occupation hors de leur
comme domestiques et dans les vilavaillent
dans les fabriques, genre
ancoup d'extension. Les femmes des
la plupart, nnn-seuleinont des traige
leur in-opre ménage, mais, en
nage des villes s'occupent aussi il
t i s s e r , il filer, etc., pour le compte des fabriques, qui leur fonrnissent
les matières premières. Ce travail, qui a malhcurenscment beaucoup angluonté
dans ces derniers temps, au grand détriment du bien-être iihysiquo
et moral des fenimos, atl'aiblit leurs forces, leur donne le goiit de
la parure et les éloigne Insensiblement dos travaux domestiques et de
la famille.
Pendant les longues soirées d'antomue et d'hiver, les jeunes filles des
villages forment outre elles des réunions (u'i l'on passe le temps il filer,
il chanter, fi racooter d'ancleniics légendes ou des fables merveilleuses
dont le sujet nous reporte souvent aux temps et aux Idées d'une période
bien antérieure à l'Introduction du christianisme. Les filles du village sont
divisées, d'après leur âge, en trois catégories : les filles â marier (oiévesly);
les moyennes (sérédokhi) et les petites (malènkiia); ces trois
catégories se réunissent séparément et forment des assemblées i\ part,
les jour s de féte, pour se divertir par le chant, la danse, etc. Lorsqu'une
iiiévesta quitte ses compagnes pour se marier, une sérédokha la remplace.
Les veillées du soir sont un reste des moeurs anciennes. Les caus
e r i e s , les chansons, les narrations, les idées qu'on y émet sur les
occupations ordinaires ou sur des sujets plus importants, n'ofl'rent aucun
indice de civilisation européenne. L'esprit naïf, ignorant et simple de la
jeune villageoise russe, qui ne voit rien en dehors des intérêts de la
famille et de la commune, peut, dans ces réunions, se donner libre carrière.
C'est lâ que se développe, avec le temps, une grossière et choquante
uniformité d'idées, de sentinionis et de prétentions; c'est là aussi
qu'est en grande ])artie encore le germe d'une certaine méfiance ii l'égard
de tous ceux qu'on n'appelle pas les nôtres, nos frères. Quant il
ces autres, elles considèrent comme une Infraction aux moeurs de porter
leur costume, comme une apostasie d'ado|rter leurs habitudes, comme un
tort dangereux d'employer pour se guérir les mêmes mcdicaments qu'eux.
Il en est sans doute tout autrement dans les districts Industriels et
dans les villages traversés par les routes de poste ou situés sur les
bords des rivières navigables, habités par des paysans plus éclairés
et plus aisés. Les femmes y sont plus Intelligentes et jouissent de
plus de liberté; elles aiment les hôtes, les étrangers, le costume dit
allemand, la joie, les plaisirs; et hi, malgré les habitudes fidèlement
conservées de la vie campagnarde, les gains sont plus faciles cl l'on hésite
moins il dépenser ce que l'on a gagné; on y trouve une gaieté communicative
et des manières plus aisées; les femmes y ont plus d'abandon
e t les hommes plus d'assurance et plus d'a])lomb. Ces contrécs sont habitées
par un peuple dont l'intelligence est plus développée. Là le jenne
yamcbtcliik (voitiniei-), avec son petit chapeau couvert de fleurs, se
promène gaiement, et chacnn, ilaiis la manière de se vêtir, do se loger,
do se nourrir, d'atteler son troïka, etc., aime à faire parade de ce
qu'il possède.
f l a n s les v
d'agriculture,
les travaux i
liages écartés et oii les habitants s'occupent exclusivement
le caractère est plus timide, les mceurs sont |ilus simples.
Ides et peu lucratifs. Là il ne s'agit |iius de gagner beaucoup,
mais seulement de tâcher d'acquérir par le travail le moyen d'attendre
la moisson suivante. Il n'y règne pas d'animation , et il neuf
heures du soir tout le monde est livré au sommeil. Les feinmos y soot
r e t i r é e s , craintives, les hommes pusillanimes et jirivés du sentiment de
dignité. Il faut nimarquer d'ailleurs que c'est iirécisément cette existence
isolée du cultivateur qui s'oppose à riiinuciico de la civilisation cl
à rintroiluction de moeurs plus douces.
D'un autre côté, le paysan qui va cherchcr du travail dans les grandes
villes, celui surtout qui exerce quelque industrie, Jierd vile ses anciennes
habitudes et s'eiinnlc bientôt lorsqu'il est de retour au vill.ago ; il jette
alors des regards de dédain sur son modeste et rustiquo ménage, sur
les vêtements qu'eu y ]iortc et les plaisirs qu'on y |)rend ; tout lui déplaît,
sa femme même n'a plus d'attraits |ionr lui. Il n'en est pas de
même chez les dissidents religieux (rastolnilis), qui, vivant souvent isolés,
sont plus fortement attachés aux anciens usages.
On ne saurait croire à quel point II est dlthcllc de recueillir sur les
lieux mêmes des notes ethnographiques et statistiques dans les gouvernements
essentiellement agricoles, dans ces villages écartés oii l'on a
tant de peine à combattre la méflanco extrême qui y règne — bien que
justifiée par riiistoiro — contre tous ceux qui portent le costume européen,
contre tous ceux qui, aux yeux des paysans, paraissent appartenir
à la classe civilisée (obrasovannylé). On cherche surtout à tromper ceux
qui sont vêtus de ce prétendu costume allemand, parce qu'on les considère
comme suspects, comme étrangers au paysan (zemski teholovick).
On trouve en Russie une grande et précieuse compensation à l'abscncc
de la vie publique, dans la multiplicité des relations sociales qui,
ainsi que nous l'avons dit jilns haut, ¡icnvent être considérées comme
nue extension de la vie domestique, de même que la vie de famille représente
un peu la vie sociale en miniature. Le peuple russe est le
])lns sociable de la terre. En admettant mémo que la société ofl're trop
de plaisirs matériels et qu'elle manque un peu de variété dans ses di,stractlons,
on y tionve cependant quelque chose d'Intime, d'affectueux,
de frmic, de libre ; ou y sent le besoin qu'ont les Russes de se mettre
en rajiport avec des hooimes plutôt que de vivre Isolés au milieu de
ces objets dont l'art et le luxe ornent les somptueuses demeures. Le
liasse de toutes les classes aime les réunions pour la société elle-même,
mais il les aime aussi par ostentation; il mesure souvent le charme
qu'il trouve dans une compagnie au nombre, à la position et à la qualité
des convives; Il attache autant d'importance â une visite, à cause
de l'attention qu'elle indique et des" circonstances qui l'accompagnent,
qu'en raison du plaisir que lui procurent les personnes qui viennent le
voir. C'est pourquoi l'on ne met peut-être nulle part autant de prix
aux visites qu'en Russie ; mais nulle part aussi l'on ne reçoit avec plus
de grâce et d'amabilité. I,es collations jouent toujours un grand rôle,
l in voyant la société russe, personne ne poun-ait se douter qu'il y a
nn siècle et demi à peine les dames u'osalcnt pas encore se montrer
dans le monde. Dans les réunions qui appartiennent aux sphères moins
élevées, la séparation des dames et des cavaliers parait déjà ehoquaute
et constitae un certain manque de galanterie envers les femmes. Dans
les grandes villes, la bonne compagoie est souvent imitée d'une façoo
bien burlesque par certaine boiugeoisle ou, pour mieux dire, p.ir des
campagnards devenus citadins, par des artisans, des expéditionnaires,
des employés de comptoir, des petits commis, etc. ; on cherche à se
donner une apparence d'éducation par la toilette, par la manière de trait
e r ses invités, par la musique, la danse ; et i cet égard on se moiiti e
très-exclusif et très-dédaigneux pour les personnes vivant dans la gêne
ou daus une modeste simplicité. A la campagne, les propriétaires se
rendent en visite chez des parents, des voisins, où l'on séjourne pendant
dos semaines entières; cet usage est surtout pratiqué chez les petits
propriétaires et chez ceux d'une fortune moyenne; leurs familles et leur
nombreuse domesticité passent ainsi sans scruiiule d'une terre â l'autre,
lorsque les habitations ne sont pas trop éloignées. L'usage d'accompagner
les iiersonnes partant pour nn voyage est fort ancien et trèstouchant.
Koii-seidemeut on se rêuiiit au lien du départ, mais souvent
raccompagncment se fait jusqu'à une certaine distance. S'il s'agit d'un
long voyage, on prend place, un peu avant le moment du départ, sur
des sièges rangés antoiir de l'appartement, et on observe pendant quelque
temps un silence absolo, coutume suiicrstitiense qui a pour objet d'assurer
l'heureux retour du voyagenr. Le lundi étant généralement eonsiilcré
comme nn jour néfiLste pendant la durée duquel il ne faut jamais
nen entreprendre, on évite de se mettre en roule ce jour-là.
Le Russe, surtout celui des classes élevées, aime peu en général les
courses à pied ou à cheval; il n'aiiue pas davantage les promenades à
pied Hors de la ville, dans les bois ou les prairies; ce n'est pas qu'il
soit insensible aux beautés de la nature , bien au contraire ; mais il
n'aime pas à se fatiguer. Aussi n'est-il question que de courses en voiture
; an surplus, on n'est jias très-difficile sur le choix de l'équipage,
pourvu que les chevaux soient bons coureurs. C'est d'ailleurs
"ne qualité qui appartient essentiellement aux chcvaux russes, dont on
exige beauconii, mais qu'on nourrit très-bien. S'ils ne sont pas touiours
assez lorts p.uic trainer les lourds fardeaux i
revanclie ils sont infatigables h la course et
piels on
lent d'i
les attèle
vices. Le téléga, véhlcnle national, a proliablement été emiminté a
Mailgyars, pendant leurs Immigrations eii Hongrie, oii l'on trouve enco
une voiture semblable de nom et de fo
dlnaii'c que par un seul clicval attelé
au lieu du harnais qui doit entourer le poitrail, i
l'on nomme le khomoute, sorte de coussinet en bi
forme circulaire, qui repose sur les p
Uo i de bols I
10 ; le téléga n'est traîné d'oritre
deux brancards (ogiobly) ;
Il se sert de ce qoe
is garni de cuir, de
et la poitrii du cheval.
demi-cercle (douga) réunit les de ; bouts
des oglobiy (brancards) au klionionte. Dans le i
dans les gouvernements de Pétersbourg et de Pski
r e t t e s à deux roues, d'origine finnolse, que l'on r
talkas. L'équipage nation.!! et très-usité, employé
classes civilisées pour voyager dans l'ini
lass, qui consiste en un corps de voiture à quatre ron
longs chevrons qui réunissent les deux essieux Irès-éloig
d et pi ml
'V, on se sert de charomme
radkas ou taraloyé
par les personnes des
de la Russie, est le larauposé
sur deux
l'un de l'autre.
Les divertissements des Russes sont, en général, d'une nature simple,
peu bruyante et tout à fait appropriés à leur caractère pacifique, à la
position l'ospectivc que les diverses classes, surtout les femmes, occupent
dans la société.
Une distraction nniversellement adoptée à la ville par la classe marchande
, à la campagne par les villageois, c'est la goulanié, sorte de
promenade en masse, à pied ou en voiture , qui constitue à jieii près
la seule réjouissance publique. Ces promenades à joor fixe sont esseiiliellement
nationales ; elles viennent de l'anllqulté et rappellent probablemcut
quelque cérémonie d'an culte naïf qui rassemblait le peuple
pour une grande fête daus laquelle il ofi'rait des sacrifices au milieu des
f o r ê t s consacrées à ses dieux, Aujonrd'liul encore, iilusieurs de ces fêtes
se eélèbrent dans les bois et se terminent |iar des repas et de fréquentes
libations, A présent, les promonades publiques, bien qu'elles aient encore
lieu le plus souvent aux jours de fêles religieuses et d.ans le voisinage
d'une église, d'un couvent ou d'un cimetière, sont devenues de véritables
réjouissances populaires où Fou ue pratique plus de cérémonies religieuses
, sauf celle qui a lieu à l'occasion de l'anniversaire des morts et
qu'on nomme pominki. Nous ferons plus lard mention dos fêtes d'église.
Plusieurs de ces fêtes populaires ont évidemment nue origine très-anclenne
: ainsi la féte de scmik (de sem , sept), célébrée le septième
jeudi a]u'ès Pâques, a été probablement autrefois une fête dédiée à
Tora : c'était le jour où les jeunes filles désireuses de se marier se rendaient
jadis dans une forêt consacrée la déesse, y chantaient des chants
analogues i\ la circonstance, et exécutaient des danses en tenaiil à la
main des rameaux verts ornés de rubans de différentes couleurs, jVprès
la danse, ces branches étaient lancées à l'eau ; si elles tombaient au
fond, c'était un signe certain que la jeune fille qui les avait jetées verr
a i t l'année s'écouler sans troover uo mari. Aujourd'hui cncore, ee
même jour et le lundi de la Pentecôte, les jeunes filles parcourent les
rues 00 chantant, en dansant et agitant daus leurs mains des rameaux
de bouleau vert. Une époque particulièrement gaie est celle nommée
svlatki ; c'est le temps qui s'écoule entre la féte de Noël et colle des
Rois, qui se célèbre le C janvier, anniversaire du baiitême du Christ,
Pendant ces jours de fête, les rues retentissent de chansons joyeuses;
011 se réunit dans les maisons pour chanter, danser, et principalonient
pour se déguiser; les masques vont de maison ci
souvent des scènes très-singnlièromoot composé
maison et représentent
venirs historiques, etc,, ce qui plaît particulièn
s, rappelant des sonnent
solennités villageoises, partieulièrement la fête i
aux Russes, Les
celle de l'église, se célèbrent durant iilnslei
1 patron du village ou
t r a i n , surtout iorsqu'elles ont lieu pendant
IS jours avec beaucoup d'eni
belle saison. On y dénioie
nn grand luxe de toilette; tout s'y passe sans tumulte, et ces fêtes ont
nn aspect patriarcal qui réjouit le coeur. Les jeunes filles se iiareot de
leurs plus beaux atours, qu'elles garnisseot de fleurs, et, rangées par
groupes d'après leur âge, elles traversent le village en chantant. Leur
chaut se rapporte le jilns souvent à des objets et à des idées fort
simples ; il est perçant, langoureux et mélancolique. Les jeunes gens se
réunissent aussi entre eux, ainsi que tous les autres habitants du village.
On s'établit sur une grande place, et quantité de visiteurs arrivent des
villages environnants. On dresse des balançoires, des tentes garnies de
toutes sortes de comestibles, surtout de iioix et de pains d'épice.