
P E U P L E S INDO-EÜROPÉBNS.
e t le gâteau île fai
( e l i l c l i i ) , le SniiM grill« (k^'l»)
(Ijirog) iliversemeiit farci on nssaii
lin
Le Russe a une grande jn-édilcetioi
Ijros, le raifort et les cliainpigno
tent les fruits confits, le pain d'épi
friamlises; chez elles, le plat donx occupe, dans l'ortli
la place la pins iniport-ante. Le laitage et les ])imimes
de froment
poisson (koiilébialul),
pour les oignons, l'ail, les concoin-
3 ; les classes supérieures y ajoiii
, les bonbons et tontes sortes de
lice liu repas,
t e r r e ont été
¡leudant longtemps d'une cousoinniation peu fréquente ; mais ces ilei
commencent il joui r de quelque faveur. L'arrangement des plats au i
eliose très-importante; cela tient ii la rigoureuse obscr
•eligieuses, qui prescrivent île s'abstenir de viande les mer
est 1
ilcs 1
les \
jours
Ics p
clion
L a 1
provi
r i i i
sol.
cdis et pendant tout 1.
D compr enant gnèrt
sont le poisson, tr
5, Ics cliamplgnons
cours des divers carêmes ;
moins lie six mois. Les mets
s-aboiidant et fort beau en Ki
les pommes de terre, les ba
leres
aigr e
atiim
crcredis,
tons CCS
•re, le lait, les oeufs,
vivant, est expressémc
durée du grand carén
remplace alors le bei
ssion de cette prescri
poisson, enfin
i n t e r d i t coninic
L ' h u i l e de lin
tout ce qni
aliment par
de tourneeau
ut d'ui
lise peiK
de jiavot, etc., beurre dans les prépai-atio
naires. La transgression prescriptiou est considéi
grand péché.
jUi nombre des boissons orilinaircs, les plus en faveur sont le
de, les
s , etc.
boisson formentée et aigrelette qui contient priiicipalenient de la
(orge gennée); une sorte de petite bière, et du kislyiaclitchi, 1
aigr e - doucc non feruientée ; on boit aussi du morss, proven:
.jus de certaines baies, puis une espècc d'hydromel (niiod), et enfii
uière (pivo). On' fait encore un usage fréquent d'une espècc de
bièr e préparée il la maison et nommée braga. Nous ne devons ï
blier do mentionner riiabitude qu'ont les Russes do boire une m;
lit fort cbère, et qui semble indispeiisabi
;aies ou tristes, es
r la .joie. M,
- d e -vi e relativci
une fonle d'occasions
aussi bien qu'à céléb:
taminent et ii égale
le Pctit-Eiissieii ; il i
tières, puis, coinnie
met il boire jusqu'à
suite. C'est alors qi
sioii ou plutôt une
que cliez les Grand
dénote une certaine
l'impossibilité morale
le Russe, souvent m
ment pour épanclier
ou rcau-de-Yie. Le
doute une grande ii
t v a s s ,
drèche
loisson
int du
1 de la
p e t i t e
dam
car elle sert i\
le Grand-Russie
ime l'habitant de mémo souvent durai
: dédommager de
îon, et cela penda
de boire devient
n nomme zapoî,
C'est lii
caractèri
abstient i
voulait SI
r d r e la
e ce besoin
maladie qu'
s - R n s s i c n s .
faiblesse de
de lutter contre UÏ
ime celui des classe
l'excès de sa joie oi
igourdir la peini
en ne boit pas cons
la
Riissic-BIanche cl
aut des semaines enc
e t t e sobriété, il Sf
it plusieurs jours d(
réellement une pasl
o î , et qui n'est connut
f a i t tout particulier qui
ic sorte de laisser aller
! passion funeste qu
civilisées, à boire i
noyer ses soucis di
cntralui
modéré
climat, la localité et le genre de vie exercent sans
itlucnce sur la consommation de l'eau-de-vie, dont
l'usage modéré peut être salutaire. î.e vice de l'ivrognerie est d'ailleurs
beaucoup jilns répandu dans les villes que dans les campagnes.
Une coutume généralement adoptée en Tliissie, et qui parait originaire
de la Suède, consiste à prendre, immédiatement avant le repas, un peu
d'eau-de-vie eu maiigcant quelques liors-d'oenvre piquants (zakousska). La
classe civilisée fait une grande consommation de vin, surtout de ceux
de qualité supérieure, tels que le bordeaux, le bourgogne, le xérès,
mais principalement le champagne. I,'immcnse quantité de ce dernier
vin importée do l'étranger en Russie est Yraiment incroyable : dans
les quinze dernières années, cette importation a atteint le chiffre énorme
ornières
bontcilli
a b s o r b a
qui joi
classo 11
a jonnié
es par an. Mais la boisson universelle des Russes,
it dans une proportion qui dépasse tous les calculs,
ic un rôle tout il fait extraordinaire dans la vie de
lareliande en fait une consommation prodigieuse peue.
Sans le thé on ne saurait conclure aucune affaire,
de 800,000
celle qu'ils
c'est le thé
ménage ; la
dant toute 1
11 existe, 01
p o r t a n t s de
(kliartchcvn
i couséquoncc, dans les villes, les bourgs et les villages imla
Grande-Russie, un nombre considérable d'établissomeuts
ias) oil il ne se débite aucune autre boisson que le thé, accompagné
do quelques mets essentiellement nationaux. Le petit marchand
dans sa boutique y boit du tlié du matin au soir ; dans tous les
ménages, même les ]ilus petits, on prend le thé an premier et an second
dôjeiiner et avant le souper. Parmi les classes aisées des villes, on
le prend tous les soirs, et quelquefois môme iminédiatement après le
diner. Les petits luarcliands, les gens du peuple et les paysans ont
m e t t r e de sucre dans le thé; ils en tiennent
doigts, le hriscut en miettes avec les dents et
l ' h a b i t u d e do ne poi
un morceau entre de
ne h. it le thé qu'après. Cette
l'appelle prikousska. Le
tout il fait :
en forme di
a r g e n t ou o
de l'AlIemai
des Russes,
v e r t i c a l alla
longtemps l'eau du vase a
idispensable ?
vase et ordinair
plaqué, et tel q
10 an coniniencem
ou en trouve par
t du haut
L a quantité de thé imp
Kiakhta, dépasse 330,000 |
le prix en est élevé ; les
doit ranger le thé jaune, (
façon d'agir porte un nom tout spésauiuvar
(bouilloire) est un ustensile
p r é p a r a t i o n du thé en Russie. Il est fait
enient fabriq
n'il était eue
lent de ce si,
•tout, môme
snni
bas I
1 degré i
i r t é c ann
omis (de
espèces I
liitent de
lé eu enivre, quelquefois eu
me partout usité an nord-est
clo. C'est rnstcnsilc national
chez les paysans. Un tuyau
reçoit le feu, qui maintient
ait pi
es). L
les bol
roubles
café 11'
t r è s - f r i
lies qualités, ,
et demi i\ S
ist répandu q
inds, consacrent soi
;c laquelle ils régn
X visiteurs de la n
uotammont parmi li
pandu dans le p
café a
v é e s ,
pen ri
memo dam
tout ailleu
mot tatar)
pipe entie
place anx
les
;. 1
oiniuées tl:
roubles ; I
0 dans les
5 à 10 1
: flen
t e r r e , par la voie
thé est excellent, n
a'cs, parmi lesquelles
ibles (40 francs) la liv
classe:
g r a
;t thé vert, se payent de 3
lé iioir est moins cher. L'usage du
os, 0Ì1 les domestiques, qui en sont
l o n t a n t de leurs gages à cette boiss
visiteurs. La eoutnrae d'offrir le
'gne aussi parmi les personnes éle-
L'usage du tubac est en général
eut le
ait loi
dai
pie et chez les paysans. Il n'en est pas de
civilisées, (pli fument an contraire plus que pard
tuyau de pipe eu bois de cerisier (tclioubonk,
et la de terre (tri
que dans ce
i b k a
lalei
papiros
t l i é â t r e
pa
p e t i t e pipi
•e) n'ont disparr
cigares et princii
tains gens ne peuvent se p
e t la lini.ssent do même. Le
occupation, en société, an
an.ssi beaucoup de papiros,
core en voyage, etc., ce q
l'ensemble et les habitudes
d i t , l'homme du peuple fi
q u a l i t é commune et d'insupportabli
toutefois que la culture du taha
dans les gouvernemeiits du sud et du sud-ouest
de la Petite - Russi e et de la Nouvelle - Russie. Pour les
dissidents, qui s'écartent des pratiques du culte reconnu p
considèrent l'usage du tabac comme un péché et le tabac
comme un produit diabolique, comme une plante impure.
inssi
d'n
p e
aux cigarettes (pajii
Is commencent la jeu
remplit chaque inte
a u bal même. .Les
ornent dans leur intéi
^ moins choquant, si
mage russe. Ainsi qi
e t le t^abac qu'il ce
ideur (makhorka)
indigène est mai
0 , di
• faire
it cerpar
fumer
1 de toute
ics fiinient
, mais en-
, l'on considère
i que nous l'avons
1 consomme est de
il faut remarquer,
itenant en progrès
!St-ü-dii ! dans ceux
lligionnaires
r l'Etat, ils
m Ini-inêiuo
L e Russe, c'cst-a-dire l'habitant des gouvornomentá de la
R I s t en général d'mic
gouveriienieuts de l'est et di
naises, en qualité de réfngii
pur son ancien type, consisti
t i q u e , de grands yeux expre
tués. Mais dans les gouver
fabriques s'accroît de jour
dont la consommation a beau
se fait malheiirc
sique que sur li
les anciens Russ
11 serait diflic
type russe ; ma
aperçu un visagi
e t dai
ipoque
buste. Viv
les provi
n t é r i e u r e .
isolé
nagnè
i conse
is les
jioloe
stature haute, vigoure
t r a i t s nobles et forteii
de
t sentir d'i
I : les hom
•ieimcnt de
obsi
du centre,
l'inilucnce d
î i n c n t é , surti
I façon dépic
:s grands et
ns en plus r
verses nuanc
ahile saura
cil l'ctabl
ilétèro de
«t dell is l'i:
able tant
se, allilé-
;nt accennient
des
in-dc-vic,
liée 1812,
r le phyl
a t a r .
Russe
fondami
soit un
CCS éléi
importa
des I
natio
un visage russe ne
mais encore d'un v
île la Rnssic-lilaneli
entai se trouve dan
composé do sang s
monts e.5t i
utos qu'il
: Russe de
ilités et di
lié priniiti
tes do la
rvati
i - s e u l e m c n t d'un vis
isage ]iolonais et soi
; et de la Petitc-Iln
les goi
•actérisent le
au premier
1, fiiinois on
de celui du
e priniil.if et
et bien qu'il
distinguer
;e allcmaii.
ont mémo
0. Le typ
lents du ce
finnois, hnlgar et tatar, le lire
¡pendant fort prédominant, et les modilicatioi
p u subir résultent essentiellement de rexi.ste
nos jours, de ses rapports sociaux, de
l'inllneiicc du c
e des Russes si
' é r i t a b l e Uiissic
lat qn
ont p
labite.
ainsi
contiT
nciei
lier de
assez
:o que
i dillorencc
type et la
outrés dans
r é f u g i a , à
P E U P L E S INDO-EUROPÉENS. 27
dilFéreutcs époques, le peuple des gon\
pour échapper il l'oppression politiqui
passés, et oii les conduit enoorc aujo
déplacement. Ce sont tous les gouveri
^ruemcnts intérieurs on moscovites,
, sociale et religieuse des siècles
ird'liiii une tcudaiiee singulière au
iments septentrionaux qui faisaient
p a r t i e de rancicn empire de Novgorod, et oil les raskolniks trouvèrent
plus tard un asile contre la persécution. Dans ces contrées, le mélange
du sang finnois, plus sensible, se manifeste par la couleur très-blonde
des cheveux, par celle des yeux d'un bleu clair, et par la forme de la
t è t e qui est plus grande. Ce sont les gouYCrncments de l'ost, Viatka,
Kazan, Penza, Simbirsk, Nijui-Novgorod, oil le mélange dn sang tatar
s'annonce par la couleur plus foncée des clicvcnx, par des yeux plus
p e t i t s , bruns ou noirs, un nez plus large et plus plat. Dans les gouvernements
d'Orenhourg, de Samara et de Saratov, ce mélange est moins
a p p a r e n t , parce qne la population russe iie s'y est établie que postér
i e u r e m e n t , et priiieipalemeut de nos jours, par de nombreuses immigrations.
Vers l'ouest dn gouvernement de Kaioiiga, le type moscovite
se fond peu à peu dans le type russe de la Russie-Blanche; — et vers
le sud, dans les gouvernements de Voronéje, de Koursk et d'Orci, dans le
type du Russe de la Petite-Russie. En général le Grand-Russieu a le
buste proportionnellement assez long, de larges épaules, la poitrine élev
é e , le dos légèrement voûté, la nuque épaisse, la tête plutôt allongée
que rondo, la face grande et large, le front peu développé, les pommettes
saillantes, les mâchoires fortes, les cheveux blonds, les mains et
surtout les pieds petits, le teint pâle et la peau moins blaucbo que celle
des peuples do raee germanique. On peut, en général, distinguer deux
types principaux : dans l'un on remarque des cheveux blonds, des yeux
plus grands et de couleur bleue; dans l'autre, des clicveiix un peu plus
foncés, des yeux gris ou bruns et plus petits, et un visage plus allongé.
L a force musculaire des Russes est généralement médiocre, mais la
faculté qu'ils ont de porter sur la tête de pesants fardeaux est presque
incroyable. La barbe sur les joues n'e,st ordinairement pas très-fournie,
mais colle qui coiivrc le menton est épaisse et forte.
Les femmes sont rehitivement plus fortement constituées que les
hommes; eela tient probablement ii ce qu'elles sont moins que les hommes
exposées aux pernicieux eifets de l'abus de l'eau-de-vie, ii l'influence
de la vie qu'on mène dans les lieux do fabriques. En efl'et, elles restent
presque toujours au village, tandis que les hommes vont dans les villes
cherchcr dn travail et devionnent artisans, journaliers, ctc. Les femmes
sont robustes, ont les épaules larges et la taille épaisse ; elles portent
le sein très-bas ; leur elicvolnrc n'est pas très-fournie ; le visage est
rond et un pen aplati, les pommettes saillantes, les lèvres charnues, les
yeux grands. I,e travail assidu, le genre de vie assez rude et peut-être
aussi le trop fréquent usage des bains de vapeur, font paraître les
femmes et même les hommes plus igés qu'ils ne le sont en effet. Les
Russes ont la vue et l'ouïe extraordinairement subtils, et ils conservent
cette faculté jusque dans un âge avancé. Le Russe n'a ni l'iiabileté de
l'Alleniand ai son aptitude au travail; mais il le surpasse de beaucoup
par sa patience et .son courago à supporter la clialenr, le froid, la faim,
la soif, la douleur même et les fatigues de toute espèce. Ses .gestes
sont animés, sa tenue dégagée, sa déniarclie plus légère et plus élégante
que celle dos peuples germaniques.
Dans la cl.xsse commerçante, les hommes se distinguent par une corpulence
tonte particulière : les femmes, par un visage grand et plat qui
rappelle le type linno-mongol, et des mâclioires très-prononcées.
L a noblesse russe se compose des propriétaires fonciers, des otllcicrs
et des employés de l'Etat, et ne eoustitiie pas une caste sociale et historique
dans le sens goriminique dn mot, mais plutôt une classe dont
r i i é r é d i t é est condilionnelle : aussi n'oft're-t-eiie pas un type pavticulier,
quoiqu'un assez grand nombre de familles, par lonr mélange avec l'ancienne
aristocratie tatare, eu reproduisent le lype , qui se traduit chez
l'un et l'autre sexe par des clieveiix noirs, une taille svelte, des yeux
de eoulenr foncée, un nez fin, la forme du visage ovale, la régularité
du busto et un extérieur séduisant.
L ' e x a c t e définition dn caractère russe est une tâche des plus diticlles
il remplir, bien qne dans chaque trait du portrait qu'on on peut
f a i r e , tout co qui est spécialement nasse soit très-saillant et frappe l'ohservateiir
a proniière vue. Ce caractère, en effet, a été formé on modifié
par une foule de circonstances historiques et sociales, extérieures et
times, et néanmoins il compose un ensemble tout .spécial. Celui qui ne
sent pas de sympathie pour le caractère russe ne peut ni le comprend
ni le définir. I.e fond du caractère et le mobile de toutes les actions
Ru s s e , c'es t le coeu r ave c ses Inmlères et ses o mb r e s , ses nobles sens
tiens et SCS tristes égarements.
Ainsi qu'on l'a pu voir par ce qui
été dit ci-dc
russe contient un grand mélange d'éli
icnts empriinti
a l'Ori
l'Occident, he.auconp do contradicti
beaucoup de I
aits prii
nés dos circonstances ; nue grande
ide variété de niianecs
l'a déjà dit, il des causes liisti
iques, religieuses et soi
l'amour du prochain, la fratci
l t é , l'épanchcmcnt du
latious d'amitié, la sociabilité et l'ho.spitaliti
Russe. La ruse, la superficialité, l'indolenci
et la prodigalité, sont des défauts qni ne h
m.ais de cireonstauces aceidentclles et d'une
L'homme du peuple est bon, simple, eahi
de résignation. Les particularités les plus
t è r e sont un esprit patriarcal qui se man
dans chacune de ses pensées et dans chaqui
i r a e t è r e
:nt et il
itifs ou
une facilité singulière fi recevoir les impre
des faits extérieurs. Ardemment dévoué à si
pour lesquelles il est prêt à supporter toui
Un résumé,
dans les re-
: sont les qnaliiés natives dn
I, la légèreté, l'intempérance
il vieuneiit pas de la nature,
civilisation trop liàtivc.
10, confiant en Dieu et plein
remarquables de son caracfeste
en toute circonstance,
: phase do sou existence, et
ions des événements et
religion et à sa patrie,
les sacrifices, le Russe
considère le Î tsar blanc Î coiniue la suprême personnification de l'une
et de l'autre, l.c tsar, gossoudar ou imperator, est pour lui le seul
souverain légitime du monde entier. Les ordres du tsar ou ceux des
fonctionnaires, iiistrnments de sa volonté, sont exécutés sans réserve; le
mot priltazano (ordonné) est sans appel ; l'uniforme suffit à celui qui
le porte pour exiger et obtenir partout un rcspeet immédiat et sans
réplique, ce qni n'exclut pourtant pas toujours la mauvaise exécution de
ces ordres et la réalisation souvent ¡usuffisanto do l'idée fondamentale
qui les a dictés. L' a s s e r v i s s e m e n t séeulaii
qui, dans
lourdement sur le peuple, uatnrcllement p
n favorable
de ses facultés intellectnelles, l'a laissé dans uiic ignort
piètc et a produit chez lui une certaine indolence, une i
se sont curacinécs on lui et dont les résultats étale
C'est avec une inviolable fidélité qne le Russe est atti
l'Eglise et aux anciennes coutuuics nationales bonnes on mauvaises, cor
le dit très-justement JL de Ilaxtliausen dans son important ouvrage
la Russie : iLa terre de ses pères, la sainte Russie, la coi
l i o n s les Russes sous le sceptre du tsar, la foi comuinne,
i d e s saints et les tombeaux des ancêtres, tout cela forme
i h a n u o n i e u x , un tableau toncliant et animé qui absorbe ti
le passe, pesa si
lu développement
ice souvent einnlertie
d'esprit qui
t immanquables,
elié an trône, à
i f r a t e r n i t é de
les reliques
un ensemble
nis les senti-
« mont s du Russe et remplit son coeur. La, tout est vivant et personnifié.
i D e même que le Russe considère cliacun de ses compatriotes comme
s u n frère, par opposition avee l'étranger (le niémetz), de même il a des
ilémmiinations et des sentiments tout ¡larticulicrs pour ses parents même
î l e s plus éloignés. Il est attaché au pays qu'il habite, ii la nature eliemême
par les liens d'une sorte de parenté, et il les désigne sous des
it ce sentiment. Au tsar, aux prêtres, h cliaqiie viciluoni
de père, à ses égaux, celui de frère, et c'est
dont les supérieurs se servent vis-à-vis de leurs
dn peuple tutoie même ses supérieurs et appelle
de Moscou, le beau fleuve
noms qui cxpr
lard il donne le i
aussi la qiialifieatic
inférieurs ; nioinin
do: IX nom d. la
<du Volga, etc.,.
Malgré la bonté de soi
sien et du mépris q
par ses instincts do socia
ment subtil, n'avait jam
cicmie liberté personnelli
fond de son âme. De mêu
ancienne indépendance ai
une doniination étrangère,
s'est préoccupé beaucoup
cipation que du grand fait de son réel affi
C'était une opinion très-répandue parmi
t a i r e s , et propagée soiivent dans les pays i
u ' é l a i t pas encorc niiir pour la liberti
coniuie nu protecteur et
oppr
et son jn,
de son i
sa résignation, l'habitude
j a d i s pesaient sur lui, le paysan
abilitò, son sens pratique et droit,
s eutièremeiit perdu le souvenir
; le sentiment s'en était conservé vivace au
i qu'il y a eu des nations qui ont préféré lem
bien-être matériel dont elles jouissaient sous
de même aussi le paysan russe, devenu libre,
loins dn mode et des conditions de son éman-
:hissement.
un grand nombre de propriéé
t r a n g e r s , quo le paysaii serf
t qu'il considérait son maitre
iclatant démenti cette opinion
m
m
Quel