
sporleiit CCS masses clc inarcliaiidises. Cos caravancs sc divisent cii
^ categories:
Los grandes cavavancs, ordinairement composées de 2,000 h 2,500 cliam
e a i i x , sc rendent iiiio fois par an aux principales villes de la front
i è i ' e , particiiHùi'ement à Pétropavlovsk.
Les caravanes moyennes, composées de 300 à 1,000 chameaux, viennent
deux on trois fois par an des villes de l'Asie centrale (Kliokand,
I3unkliara) dans la stepi)e kirgliizc, sans toiiclioi' aux frontières russes.
Kilos ont souvent K'ouldja ou Tcliougoutcliak i>onr Inifc, et apportent ordin
a i r e m e n t du thé. T.es mardiands russes soutiennent avec elles un tralk
( r é c h a n g o dans tons les districts kirghiz.
Les |ietites caravanes d'environ 100 chameaux se dirigent seulement
v e r s la ttrande Horde et les districts du sud, de Karkaralinsk, Aïagouze
e t Kokhektinsic, où Ton ne trouve pas do colonies russes, et vendent
leurs marehaïuiisGS dans la i)artic orientale de la steppe. Comme la distance
n'est pas longue, elles y vieinieiit plusieurs fois par an.
Ces trois espèces de caravanes s'arrôteut souvent dans la stc])|)e et
dans les districts, échangent des marchandises et du hétail, et en stipu-
Comme il n'y a pas encore d'établissements
kozaks dans la steppe qui s'étend de la mer Caspiemie au Tchoii,
s u r la route de Kopal, et au hord du Balkliac)!, les caravanes n'ont
p o i n t à craindre de concurrence. Les Kirghiz nomades de cette steppe
a c h è t e n t tout de ¡u'cmière main.
J u s q u ' à présent, .les marchands asiatiques ont toujours l'avantage sur
ceux de la Russie, de même que les marchandises fabriquées en Asie
obticmient la préférence sur celles qui proviennent des fabriques russes.
Cela tient en partie h l'habitude, h la confoi'uiité des moeurs, de la
l a n g u e et de la religion. L'achat, des tissus russes suppose déjà un cert
a i n degré d'aisance; c'est pour cola qu'on les envoie de Kiakhta dans
l ' e m p i r e chinois, plus riche on villes j)Opuleuscs et où il y a ])las de
r i c h e s s e s et de civilisation.
P R Ü P L l i s 0 Ü 11 A L 0 - A L T A ï Q U E S.
t r o n t chez eux bien plus d'cilistacles que clicz leurs voisins, parce que le
p i l l a g e des car.ivanes, le vol 'des bestiaux et les cru.^lltés les pins barb
a r e s passent eliez ce peuple pour des exploits héroïques et cbevalei
n d a g e s ont encore augmenté depuis 1843. Réaninoins
•lisse entretient des relations amicales aves les Kirgliiz
e s caravanes sc i-eiulant à Konldja, Tehougoutchali,
e t en Kaehgarie (l'arhend, Kachgar, Khoten et
n t molestées pendant leur voyage.
netsli et de Biist dans le gonveniement de
p e u p l a d e s , les unes nomades, les ant ies coloi
plus de 10,000 âmes. Ces tribus tienneii
aux Kirghiz de l'Yénisséi, qui habitaient jai
s p é c i a l e m e n t la rive gauche, et dont
ioi-e été bi
e et finno-samoiéde. Li
• les Russes et les Dzoï
iimeneemcnt du dix-hu
! traction des Kii-ghiz
e t appelée Bouroutes
établie. Ils olîrc
p l u p a i t des Kii
igars vei'S la fin
i é m e , se déciclci
p r o p i ' c m c n t dits,
p a r les Russes,
f o r t e m e n t mélangée de san;
)ccupe les districts de Kouz
; de race qui i-ésident entre
i s'abrutirent comiilétement.
t
y a x o l ; ï e 8 .
l
K I R G H I Z P R O l ^ R E M N Ï D I T S .
L e nom de Ivirghi/. ou K.
n ' a p p a r t i e n t nnllomcnt, ainsi
p e l é s communément Kirghizt
i i t a i e m e n t étrangers., Pc
plades du même nom, c
en chinois "Bouroutes, e
roches brutes. Ils ne co
sans obstacle, depuis l'Ii
dépasse les avant-postes
r g h e . n e convient qu'il ce seul peuple et
déjîl dit, aux Ki
i sont :
myu
i ennemis et lui
r g h i . des autres
âges ou Kirghiz
'est-îVdirc Kirghi
e t errent
t i g h e n
; - K a ï s s a k s , qu
ir distingue]- les
1 les appelle Kh-,
r u s s e Bikokami
naissent pas de fronti
;y-Koul (Tssyk-Koul) à l'est jusqu'à
ihinois et va de Kouklja à Akssou :
q u ' a u x petits ]':taf5 indépendants de Badakhclian et T\.
j u s q u ' à Khokand et Tacldcente; et au nord, jusqu'au>
Ala-Taon et aux sources de la petit«
impossible que ce peuple eût porté î
i il n'y a plus (|ue les Ch
pour désigner les Kirghiz
i s t o r i e n s chinoi
léridionales des
l à qu'ils passò:
3irs,
: ha
r i v i è r e Tcharyi
ciennement le :
u i j o rd'lii;
s e r a i ci
f u r e n t
r e p o u s s é s c
m a s s i n t s e s ,
c e peuple ai
o n t s K b o t o n ,
it, vers le qui
; u r s résidences actuelles. Le nom de F
n nomme aiijourd'liui Kirghiz propren-
1 aux historiens chinois. Les anciens Ch
•ghiz aux lieux où ils ont réside
inga et l'Yénisséi supérieur, pai
p r i m i t i f des Bouroutes. Il est
5 dépeignent les Kirghiz comme
u x bleu-grisàtre et des cheveux
z auraient été plutôt ime race 1
it devenus Tatars sou
chassés de leurs dem.
lté par les D:
s c dirigèrent
b l i r e n t prohablement pai'mi le:
dos
nomades
r o u t e qui
s u d , jusà
l'ouest,
Kouiighi-
Il ne serait pas
m de Bouroutes;
3 et les ¡\Iongols qui s'en
K c r g h e z . S'il faut s'en
r a i t primitivement habité
non loin du Thibet septenitrième
siècle de notre ère,
i r g h i z appliqué au peuple
eut dits, est tout à fait
inois placèrent la demeure
selon Aboulgasi, c'est-à-dire entre
conséquent fort loin du prétendu
néanmoins fort étonnant que les
; comme un peuple de haute taille, ayant
cheveux roux. Selon cette description, ces
e race finnoise que turque ou mongole, et
les descendants de Tchingghis-Khan. Ils
res de Sibérie d'ahord par les Eusses, et
.ingars-QCloet; puis, protégés par les Kan
peu plus vers le sud-ouest, oîi ils s'éta-
? Bouroutes. Il semblerait résulter de ces
données que les Kii'gliiz-Dikokamennyic se composent de
bien différents : de Bouroutes et de Kii-ghiz. Les demie
venus que par hasard dans le district des pi'emicrs, et v
moins en parfaite union avec eux depuis environ cent cinq
anciens Chinois écrivaient le mot Bouroute Poliou (Boliou)
lou), plus tard Pouloute (Bouioute). îlais malgré cette
r e n t e , il ne peut y avoir d'incertitude sur l'identité di
Les Kirghiz proprement dits sc divisent en deux h
deux peuples
5 ne seraient
v r a i e n t néaniinte
ans. Les
m), Poulnu (Bouo
r t o g r a p h c diffémot.
) r d e s principales,
tuve au sud-ouest
i n t a l ; la secomlc
aux frontières de
n v i r o n s de l'Issy-
l ' u n e orientale et l'autre occidentale: la première se tr
de la Bzoungarie et au nord-ouest dn Turkestan ori
s ' é t e n d du Kachgar vers le nord-ouest et l'ouest, jusqu
la Bonkliarie. 11 ne s'agit ici que des seules tribus des i
Koul, imparfaitement soumises à la Pvussie: leur histoire est d'aillei
assez obscure.
D u r a n t la période de Tchinggliis-Khan et de ses successeurs, ils dis
p a r a i s s e n t comme peuple iiulépendant, et les traditions que nous en avou;
r a p p o r t é e s datent de la période qui suivit cellc des Mongols. Ou croi
que dans les lieux qui servent de résidence actuelle aux vrais Kirghi:
ont autrefois demeuré des tribus tatares (nogaïs); un grand nombre di
r u i n e s en fou:
noga.ïs; d'autr
deux flls et p
h i s i e u rs tribus qui lui étaient soun
p o u r sc retire
c r dans les montagnes vers le sud
à l'oppress:
des chc
d e Kirghiz-Be:
D a r i a et do qoccupait
les ri
isscut la pre
p r é t e n d e n t que leui'
d e la Horde Noire nt
v i e n t de leurs voisins;n
vons dit plus haut, Kirgh
dans les montagnes de 1
s u j e t s de la Chine. Tout
d e Kl iokand que jusq
e u r e n t tué leur khan
Quelques familles sc disent d'origiu
111'aïeul Kirghiz-Beï a (piitté, avec sc
;es, les bords de l'i
afin de se soustraii'
:fs nogaïs Manass et Saméteï. Atyghèn, le iils aîné
r é g n a i t dans les hauts pays de l'Amou-Daria, du Syrdques
autres fleuves en Kacîigarie ; le fils cadet, Togai,
;s d'Issy-Koul et les teri'cs avoisinautes. Toutes les tribus
lire se nomment Kirghiz. I.'épithète de kara (noir) leur
' o i s i n s ; mais les Busses les appellent, ainsi que nous l'a-
•Dilcokamennyié. Une partie de ceux qui errent
•atighèn et de Kiicligar sc'^rcgardcnt comme
r e s t e de la horde ne paya le tribut au khaii
' à Pannée 1843 ; car lorsqu'on 1842 les Boukhars
jMouhamet-Ali, et que des troubles eurent éclaté
nobles tribus des Kirghiz noirs se déclarép
r é t e x t e qu'elles ignoraient à qui elles dendais
des petits forts situés sur les
l o u r - o u l o n a . Les faibles garnisons
chacune de quarante à soixante
f a i r e respecter le Koj'an (la relidans
le Kliokand, les phu
r e n t indépendantes, sous 1
v a l e n t obéir, et chassèrent les Khokai
rivières Kai'ikola, Boskaouna et Koi
qui occupaient ces forts, composées
hommes, y avaient été établies poui
gion) et protéger les percepteurs de l'impôt.
L a Horde Noire, dont une partie (100,000 âmes environ) est sujette
de la llussie, se compose de trois tribus: Bogou, Sara-Baghych et Soulty,
qui sont sons les ordres des bis (chefs) et sc subdivisent en beaucoup
d e petites tribus gouvernées par un chef élu à la pluralité des voix.
C e t t e dignité est transmise le plus souvent aux fiis et aux parents des
c h e f s , lorsque ceux-ci sont riches ou sc font remarquer par leui' mérite
personnel.
L e s chefs des Ourmans, Djantaï et Djan-Karatch, qui exprimèrent en
1847 le désir de devenir sujets russes, fai.saient monter le nombre de
l e u r s Kii'ghiz k 40,000 yourtes (200,000 ilmes). Manap-Bourambaï, (¡ni
r è g n e sur les Bogous et a reçu de l'empei-eur de la Chine la dignité
d e prince, a sous ses ordres 10,000 yourtes et 100,000 chevaux. Cette
t r i b u bogouc a toujours été cruellement persécutée par ¡es Sara-Baghych
ses voisins, et c'est probablement celte circonstance qui l'a déterminée
l a protection russe,
d u bétail, ces Ki rghi z s'occupent presque tous de l'agrià
se placer
O u t r e l'éL
c u l t u r e , qui répond i
l a Grande Horde
l ' a m é i i o r a t i o n de;
.¡eux chez eux aux
des Kirghiz-Kaïssaks.
moeurs et le ))rogrè
de l'cxistcncc, q'
b é t a i l est foi't beai
i civilisation rencoi
L e s Yakoutes, quoique séparés aujourd'hui de leurs frères de race
les Turcs-Tatars, appartiennent à la mémo famille qu'eux; ils sont également
nomades et se sont toujours distingués de leurs voisins par la noblesse
de leur caractère et leur esprit belliqueux.
A u j o u r d ' h u i les Yakoutes, au nombre de 200,000 âmes, habitent la
S i b é r i e orientale, surtout les terres arrosées par le Léna et ses affluents,
Poblast d'Yakoutsk; ils occupent particulièrement les prairies et les vallées,
où, comme peuple pasteur, ils font un contraste frappant avec les
Toungouses, peuple exclu;
dans Pintérieui' montueux
Yakoutes commencent au
dans le Léna; coupés pa
gouscs, ils se déploient e
k o u t e s vivent le long du
le territoire qui s'étend j
K h a t a n g a . Vers l'est ils
le Kolyma; puis on les r
d i r e c t i o n de Postrog d'Ouda, du p
t r i o n a l e s de la mer d'Okhotsk. Ils
ivement chasseur, qui errent entre les fleuves,
e t boisé du pays. Les lieux de pâturage des
s u d , â partir du fleuve Nyia, qui se jette
• les colonies russes et le tei'ritoire des Touni
s u i t e en aval du Léna. Vers l'ouest, les Ya-
Yiloui et de ses affluents, et occupent tout
i s q u ' a u x afiluents de l'Yénisséi, POIenek et la
s é j o u r n e n t depuis le Léna jusqu'à l'Aldan et
e n c o n t r e plus loin, par petits oulouss, dans la
•t d'Okhotsk et des rives septenr
e n t , au nord, le long des fleuves
qui se jettent dans la mei- Oiacialc, not;
l ' Y a n a , do l'Indighirka et du Kolyma, et
t r o u p e a u x peuvent trouver à se nourrii
k o u t e s vivent entièrement séparées des
r i e u r , jusqu'au delà de la Khatanga.
On croit que les Yakoutes demeuraient a
des Bouriates, sur le cours supérieur du
mais qu'ils sc séparèrent de leurs voisins
flits, et descendirent le Loua sur des rade;
D ' a u t r e s prétendent qu'ils habitaient ces lie
ont été refoulés plus au nord par ces demie
gouscs leurs ennemis, ils s'établiront les
sur le Léna, et s'étendirent ensuite vers
I T n d i g h i r k a puis passèrent PAnabara pour
l'Yénisséi. Ces différentes migrations, ains
l e u r s frères de race les Turcs-Tatars, eu
temps avant la conquête de la Sibérie par
Les Yak-outcs eux-mêmes Sakha, au plui
m i e r s Busses qui vinrent dans ce pays emp
nom de Yako, par lequel ceux-ci désignaie
.t le long du Léna
s ' a v a n c e n t aussi loin que
Deux toutes petites tribu;
i t r e s à l'est do l'Yénisséi
de
nféu
t r e f o i s , avec des Mongols et
L é n a , autour du lac Baikal,
à la suite de fréquents conuix
avec tons leurs bestiaux,
u x avant les Mongols et qu'ils
.•s. Là, vainqueurs des Toununs
sur POlekma, les autres
le Viloui, l'Aldan, l'Yana et
s e rendre sur les l'ives de
Ya p u Y a k o u t e s. Ils se di
ine aux fils du iahu
3 des Russes, ils obt
ux en constante inim
s s a n t était Tyghync, chef de Tonlonss de Kangal, au sud
!c Léna. TI est à présumer quo ces cinq princes fu-
.0 la division des Yakoutes en cinq tribus ou oulouss.
! subdivise en difféi'Oiites ¡letites parties, occupe un tert
ne se mélo pas avec les autres. Cliaque territoire a
r u s s e , kniazek); à la téte de tous les Yakoutes se
Riipéi-ieur qui réside le idus .souvent à Yakoutsk. La
ne de vive voix ¡¡ar les kniazeks et les anciens. Il n'y
p a r t i e
)mmis au préjudice des Russes et l'assass
is lois russes. Le train que mènent les kni
ils sc donnent des airs de dignité et se
u ; dans leurs excursions, ils sont toujou
és à tenir leur cheval, à les aider à le n
c é c u t e r leurs ordres et à les amuser par d
3 sont généralement de taille moyenne, d'u
•t ont les épaules larges; leur |)hysionomie
l'il faut attribuer à leur mélange avec la
IX noirs, petits et bi'illants; les cheveux
r t e , le cou gros et coui't, le visage ova
:s très-saillantes ; leur nez est jilat et lai
ait les dents blanches et bien rangées, les
le plus souvent écartées, l-a nature le
m t les cheveux très-courts, excepté derrièi
t r a i r e , portent leur chevelure le
assis et de monter à cheval, leurs jambes sont arquées,
n i r démarche gauche et disgracieuse. L'Yakoute a le
s sévère et doux. Tout son visage exprime le calme de
l ' e m p r e i n t e de la méditation,
lukhansk, établis entre l'Yénisséi et la Khatanga,
n e n t tatare et les cheveux naturellement frisés.
)us les rapports, plus belles que les hommes,
ons de l'ostrog d'Ouda, spécialement les hommes,
3, le visage plat et affreusement laid.
lUtes resseinblo à celui de tous les indigènes de
D; il n'a presque plus rien de national. Il coneaux
de rennes diversement préparées; en été,
en coutil, une sorte de tablier
u ' a u x genoux et qui
is femmes et les jour
L e kaftan ordinaire.
est fait de même
es filles, ce tablier
])Ins long chez les
es, est fendu pa
it à cheval. Depu
femmes que chez les hoi
d e monter plus commodéi
inercc avec cc pays, le kaft
d e soie, et orné d'une bordu
r i è r e , afin de perm
2 les Russes font le
ittl'C
. fem dont :
I est recouvert de (
e n peau de renne,
vêtements sont on c
s o r n e r a v e c t o u t e s s o r t e s d' aHique t s tels q u e de
r r e de diverses couleurs, qu'elles portent sui- la p
fiure, à la ceinture et à la chaussure, et dont elles
luances avec assez de goût. Quant aux hommes, ils
iiir garnie de plaques do fer-blai:
silcs usuels tels que couteau, briqu'
les femmes riches, sont des poli;
onge serrés à la taille par une c
t ê t e d'un mouchoir de soie et s'en
.rgent. Des bracelets, des boucles d'i
ents ordinairement en argent, dans
l e t t e . C'est uno chose fo)-t étrange
l a tête, sous leur bonnet, un cercle
ine et sur le dos une quantité de 1
une ceintui-e en c
a t t a c h e n t leurs iistei
; n t s de gala, chez
5 kaftiins d'
elles se co
l a r g e cercle en
e t d'autres ornei
;omplètcnt leur te
a v a n t autour de
•ap n
int la
I M