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i n a i n e , Oil appelle les princes béi-zailó, du mot turc bèi, prince, et du
p e r s a n zadé, tiis). Glicz les Eulgars, on effet, les boïards composaient
a u t r e f o i s rentoiirage immédiat des princes et se nounnaient voïlady ou
b o ï l a d y , nom qui a pi'oblablemcnt étó corrompu par les Gi'ccs, du mot
bolary, denomination que les boïards porteut dans l'antique langue slave
uu laiigiio d'église russe. Le nom de boïard provient peut-être aussi de
boï, bataille, lutte; mais plutôt encore de boli ou bolclioï, mot qni signifie
grand ; pont-ûtre môme était-ce h\ la désignation la pins ancienne
donnée il un pai'cil titre par les Bulgars eux-mêmes, qui l'éguaiont suiles
Grecs et les Valakbs vaiiicns. Dans la langue russe, on a les mots
b o ï a r i n e et boliarine, et l'abréviation bai-ino, dans le sens de grand et
p u i s s a n t seigneur; anjoiird'bui mémo, dans les principautés danubioimes,
les plus bauts dignitaires s'appclient boïards. En Bessarabie, le titre de
b o ï a r d , qni n'était pas béi'édifaire, mais qu'il fallait acquérir par le
s e r v i c e , ne pouvait subsister depuis la réuniun de ce pays ii la Ivussie,
cai- il avait depuis longtemps perdu sa précédente signification. Tous les
boïards valaklis restés en Bessarabie, ainsi que les dcscciidaiit.s des grandes
e t anciennes familles, furent iucoi-porés ii la noblesse liéréditaire russe.
L e clergé blanc et noir, c'est-il-dire les prêtres laïques et les moines
qui composent ce clergé, sont très-nombreux; leur position et leurs prer
o g a t i v e s sont exactement les mêmes que celles dont jouit le clergé
r u s s e dans le reste de l'empire.
Les boïarynacbi sont des gens dont les ancêtres n'étaient ni boïards
ni revêtus de hautes dignités, mais qui remplissaient des fonctions sub
a l t e r n e s telles que celles de vel-cliati-ar (grand gardien des tentes, gardien
de la résidence du liospodar). Ils jouissent en Bessarabie des pi-ér
o g a t i v e s de la noblesse personnelle.
Les mazyli provenaient pi-imitivement de cei'tains gentilshommes et
b o ï a r d s ; mais ils ont ])ordu leurs droits en s'aftVanchissant complètement
d e leui- service auprès des liospodars. fis sont en Valacliic ce que sont
les odnodvortses (petits fermiers ou petite noblesse) dans la Russie occ
i d e n t a l e ; ils peuvent posséder des biens-fonds et forment en quelque
soi'te une classe supérieure d'agriculteui-s.
Les rouptaclii (de rouptiié, scission, séparation, du mot latin rumpere)
sont des gens qui ont renonce à leur ancien état pour en adopter uu
a u t i e . Ils sont places sur la même ligne que les précédents et descendent
généi'alement de prêtres ou de sacristains.
P E U P L E S INDO-EUROPÉENS. P E U P L E S INDO-EUROPÉENS.
L e s roupta de kamara et roupta de visteria on raznotcliintses sont
les descendants de diverses classes mélangées ; d'après le sens du mot,
c e sont des descendants d'employés de la cour et des finances.
L e s citadins comprennent les marchands et les bourgeois, parmi lesquels
on l'ange aussi les étrangers et les juifs.
Les bachénari ou éniigrants sont essentiellement des Serbes et des
E n l g a r s venus de la Turquie,
Les skontelniks et posloucbniks sont des colons de biens épiscopanx
e t de domaines appartenant aux couvents.
L e s bohémiens, qui ne doivent pas être compris dans cette uonienc
l a t u r e , iï cause de leur nationalité complètement étrangère, sont établis
soit sur les terres dos anciens hospodars et propriétaires, soit sur les
t e r r e s de la couronne.
L e s tsarany, du mot roumain tsara (pays), se subdivisent en hommos
p a y a n t l'impôt et en hommes libres; c'est-iVdii-e qu'ils sont ou colons
sur les terres d'autrui ou cultivateurs vivant sur leur propi-e terrain,
A p r è s la prise de iiossession de la Bessarabie par les Russes, les rapp
o r t s des tsarany avec leurs seigneurs restèrent les mêmes; mais les
t r a v a u x obligatoires, qui reposaient autrefois sur des arrangements arbit
r a i r e s ou simplement verbaux, ce qni suscitait d'incessantes discussions,
f u r e n t , en 1S36, fixés par écrit dans des conti'ats réguliers. Cette oi'-
g a n i s a t i o n ne fut cependant pas favorablement accueillie par les tsar
a n y , quelque louables que fu.ssent d'ailleurs les intentions du gouvernement
russe, car ils émigrèrent en foule vers les villes. Le gouvernement
s e vit alors obligé, par la force dos choses, d'abolir cette mesure et do
fixer lui-même les conditions du travail, afin que les tsarany, en renonçant
il la culture des terres, ne pi'éparassent pas eux-mêmes leur propro
r u i n e .
Les petits propriétaires |iarnii les boïarynaclii, de même que les maz
y l i , les rouiJtachi et les tsarany, possédant des terres, furent désignés
p a r le nom général de rézéchi. Il existe parmi eux des droits de possession
et de répartition tout à fait particuliers et modelés sur les coutumes
slaves. Ceux des tsarany qui font partie du domaine sigueurial et qui app
a r t i e n n e n t à la terre d'un propriétaire, tels que gardiens, pasteurs, cfc,,
s e nomment brcchlachi, désignation qui, aussi bien que celle de ré/-cchi,
ne désigne pas un état spécial, mais est relative au genre d'occupatiou
a c t u e l l e de celui qui poi'te ce nom.
135
PEUPLES IRANIENS
L e s peuples iraniens appartiennent aux Ariens de l'Asie qui, réunis
Il ceux de l'Europe, forment la grande famille des peuples indo-européens,
Si l'on ])rcnd pour bases les recherches scientifiques qui ont été faites
sui' les ])euples iraniens et indiens durant les trente dei-nières années qui
viennent de s'écouiei-, on sera conduit à admettre comme un fait inc
o n t e s t a b l e que les Iraniens et les Indiens, parlant le sanscrit, rcpi-esent
e n t les derniers débris des Ariens restés en Asie. Des dissensions religieuses
amenèrent la séparation d'une partie de ces Ariens, qui étaient
r e s t é s dans leur ancienne patrie, pour se rendre dans les Indes orient
a l e s en passant par le Pendjab. Ceux qui restèrent dans leurs foyei's
s e répandirent bientôt insensiblement dans l'Asie occidentale et vinrent
p e u t - ê t r e aussi en Europe, sous le nom de Daces (Dakes), de Oètes, de
Macédoniens, de Thraces (Thrakes) et d'illyriens. Une seconde bi'ancbe,
r e p r é s e n t é e par les peuples arniénico-phrygico-cappadociens de l'Asie
M i n e u r e , peut avoir suivi les premiers; tandis qu'an contraii'c les
p e u p l e s iraniens, considérés dans le sens le pins restreint du mot, se
t i n r e n t jilus rajiprochés de leur patrie primitive. Dans l'état actuel des
documents que la science a fait connaître, c'est un problème non l'ésolu
encore que les rapports qui peuvent exister entre le groupe des peuples
i l l y r i c o - m a c é d o n i c o - t h r a c e s et la famille comminie des peuples indo-enro-
|)écns, ainsi que ceux qui relient le gi'OU|)C ai'ménico-phrygico-cappadocien
aux peu])lcs ii-anicns. La solution de cette question dépend d'études
t r è s - d i v e r s e s qui demandent à être suivies avec une infatigable pei'sévérance.
A u nombre des peuples iraniens existants encoi'C aujourd'hui appart
i e n n e n t les Persans, les Talychs, les Koui'des, les Afglmns, les Bcloutclies
et les Ossètes. Ceux-ci se rapprochent tous plus ou moins les
uns des autres par le langage, tandis que les Arméniens s'en éloignent
]iai- la singulière ioi'mation des sons de leur langue, dont la consti'uction
a beaucoup plus de i-appoi't avec la bi'anchc linguistique iranienne
q u ' a v e c les auti'cs' branches qui appartiennent ii la famille linguistique
indo-européenne, 11 est donc o|)portun de faire mention des Arméniens
lorsque nous jiarlons des Iraniens. Il faut aussi nommer Arieus asiatiques
les Bohémiens (les juifs eri'ants des Ai'iens), comme fugitifs de l'iiule,
e t formant en Bussie la transition des Ariens européens ii ceux de l'Asie,
de même que les Arméniens forment le trait d'union entre les Ariens
eiii'opéens et les peuples iraniens. C'est i)rincipalement des Persans ovcc
des Talychs, des Koui'des, des Ossètes et des Ai-niénieus, considérés comme
tribus iraniennes habitant l'empire do Russie, que nous devons nous occuper
que
ici.
Les peuples iraniens apparaissent, dans les temps anciens, sous des
dominations qui ont en partie cessé d'existei-. C'est ainsi que le nom de
¡\Iùdcs, mentionné non-seulement par les éci'ivains de l'antiquité classique,
milis encore dans les écrits cunéifurmes des Alchéménides (Achéméiiides),
ne s'est pas conservé jusqu'à nos jours dans la langue du peu-
|)lo. Chez les plus anciens écrivains arméniens, les Mèdes sont désignés
sons le nom de Marg. Spiegel, l'un des iranistes contempoi'ains les ])lus
ériulits, pi-étcud qu'il faut compter aussi les Kourdes actuels au nombi'C
dos tribus ii'aniennes désignées collectivement dans l'antiquité ,sous le
nom de Mèdes. Xénophon est ie iiremier écrivain qui fasse mention des
Kutu'dcs. lléi'odote n'en parle ¡tas. L'historien de la retraite des Dix-
Mille fait connaître les Kourdes sous le nom des Kordouklis. 11 est aussi
très-probable que les Koi-doukhs étaient compris par Hérodote au nombre
des peuples auxquels il donne collectivement le nom de Jlèdes ; car,
s'il faut s'en rapporter au témoignage du père de l'histoire, le llalys
formait la limite occidentale de la Mèdie, Beaucoup de noms de pcui)les
qui nous out été transmis |jar les anciens auteurs classiques avaient une
siguiñcation tantôt étendue, tantôt l'estreinte ; en soi'tc qu'il est souvent
très-difficile de déterminer le peuple ou la tribu comprise sons des dénominations
générales, sans être spécialement désignés. Conséquemment, et
vu l'insnllisance des documents acquis par les recherches historlco-ctbnugrapliuiues
actuelles, nous devons renoncer à déterminer sous quel nom
ancien doivent être positivement désignées les tribus talyclies qui habitent
les co.tes sud-ouest de la mei- Caspienne. Nous en dirons autant
pour les Ossètes. Le nom ancien que l'on suppose devoir lem- appartenir
est celui d'Alancs; cependant il n'en est fait mention que postérieuremeat
à la miissauce de Jésus-Christ. Ammicn Marcellin prétcn
c'est le même peuple que l'on nommait autrefois Massagètes,
L'Iran (Iran) actuel paraît n'avoir été que faiblement peuplé on même
complétcuient inhabité h l'époque où les Ii-aniens prirent possession du
pays; car dans les plus anciens idiomes ii'anieus qui nous sont connus,
nous ne trouvons aucune trace d'éléments linguistiques rappelant une
langue étrangère. Si l'un remonte i\ une époque très-reculée de l'histoire
des nations, on sera porté il croire que les Iraniens ne formaient pas
uu peuple bien considérable; c'est alors qu'ils prirent le nom d'Ariens,
qu'ils ne quittèrent plus par la suite, et qui leur resta comme désignation
collective lorsqu'ils se furent divisés eu uu grand nombre de tribus,
ainsi que nous l'apprend Hérodote. C'est du nom ancien d'Ariâua, 2\ïi
yána, que dérive l'Iran actuel, dénomination qui comprend toute la contrée
située entre l'Euphrato, i'lndus, le golfe Persiquc et l'Oxus.
Strabou écrit aussi que les tribus des Perses (Parsi), des Î^Ièdcs, des
Bactriens et des Sogdianes parlaient une même langue. H on devait être
do même avant Strabou; c'est ce qui résulte évidemnicat des fragments
(le l'ancienne langue iranienne qui sont parvenus jusqu'à nous. Ces fragments
appartiennent aux quatre dialectes ci-après, savoir : à la langue
des anciens Achèménides, telle qu'on la retrouve sur les momiments du
premior Darius et de Xerxès ; la langue des Achèménides de l'epoque
d'Ai'taxerce I[ et d'Artaxerco 111; et enfin à deux dialectes dont l'existeucc
est constatée par le texte écrit de l'Avesta.
J'CS dialectes iraniens qui nous ont été révélés par les monuments des
Achéménides appartenaient ii l'Iran occidental, et les deux dialectes employes
(bins l'Avesta, íi l'Iran oriental. Les langues iraniennes qni se
' u m è r e n t plus tard, et qui appartiennent á l'ère des Sassanides ainsi
une époque ultérieure, c'est-i\-dirc le hoiuvárech (nommé aussi
ouzoroch et hou/ourech) et le parsi, ne concordent, par l'harmonie des
p i s , n¡ avec la langue dos Achèménides ni avec celle de l'Avesta (une
tiiiyue iranienne orientale), qu'un désigne aussi sous le num d'ancien
bactrien.
•^es raisons pour lesquelles on place la langue de l'Avesta dans l'Iran
"l'ioiital dérivent essentiellement des teiulances et des idèe.s qui dominent
dans l'Avesta, et qui rappellent d'une manière incontestable celles
peuples des contrées plus orientales, l.es indications géographiques
qiu se trouvent dans ce livre se rapiiortont aussi presque exclusivement
^'•leiilul. Qiuint aux raiiports historiques qui pourraient exister
^ lingue des Achèménides et celle de l'Avesta, il est impossible
é t a b l i r de positif sur ce point. On no sait pas môme laquelle
à l'I.
entre
do
des deux langues est la plus ancienne; et cette question est d'autant
p l u s difficile il résoudre que les monuments des Aciiéménides ne nous
ont laissé que des fragments littéraires insignifiants et d'une étendue
t r è s - r e s t r e i n t e .
On possède des traductions de l'Avesta et un certain nombre de doc
u m e n t s originaux écrits dans la langue houzvârèclie : au nombre de
ces derniers il faut citer d'abord le Boundchah (le commencement de la
c r é a t i o n ) , qui contient une cosmogonie parse. Les fragments que nous offre
la langue parsi ne sont presque tous que des traductions du houzvarech.
Comme j'cjirôsûiitiiiits du groupe tics peuples ii'iiuiciis (|ui oui !icc|uis
uiic importance liistoritjue, iioiis devons citer ici les BactrieiiSj les !'crsMis
et les Aniiéiiiens. Ajoutons-y les dynasties jiiincicres qui ilesccnd
i i e n t des iiioiitagncs de l'aiiticpic Medio, suivies d'ujie caste guenièi'C
f o i i u é c do lours couipaguons d'armes, et ipii viiueut s'établir en Assyrie
e t dans la Eabylonie.
On n'a pas snffîsaniinent approfondi l'importance du lùle qu'ont jimé
les Iraniens dans l'Iiistoii-c de la civilisation, ni l'influence qu'ils ont ])u
e x e r c e r sur la civilisation elle-niûmc, surtout an munient de Icni' lutte
c n e r g i q i i e conti-o les Tonianicns, auxquels ils dui'cnt en définitive ccdcila
victoii-c. La question de l'apparition des peuples tonranions dans l'hist
o i r e de l'antiquité est aussi restée sans solution. iLn général, |jou]- juger
s a i n e n i c n t les questions relatives il l'otlniographio des peuples de l'antiq
u i t é , les l'cclicrolies ci-itiquos ont jusqu'ici l'ait défaut, pi-inc!palement
s u r denx jioints importants. Il fallait, en effet, résumer piemiiiemcnt,
dans une série monographique, les traditions que nous possédons snil
' e t h n o g r a p h i e de l'antiquité, apprendre ii connaître le vocahnlaiie etlrnogi
aphique de chaque auteur et le point de vue auquel il s'est placé
pour son appréciation. — Secondeniont, les recherclics auxiinolles on s'est
l i v r é jusqu'à présent étaient en trop petit nomhi'C et n'avaient pas été
poussées assez loin poui- que la scionce ait pu obtenir des données suffisantes
sui- l'existence nationale et intellectuelle des difl'éreiites peuplados.
Pour conquérir ce l'ésuitat, il fallait nécessairement commencer par
s e livici- il des études lingnistico-philologiqnes, pour lesquelles la matière
manque en ce qui conccnie beaucoup de peuples. Et cependant, liàtonsnous
de dire que depuis dix ans euvii'on on s'est initié à tel point i la
coimaissance do plusieurs de ces langues qu'on est parvenu ii savoir à
q u e l l e famille linguistique aiiparticiincnt les peuples qui les parlent, et
l'on peut mémo regarder cette question des langues comme décidée !i
l ' é g a r d de plusieurs peuples de l'Europe orientale et de l'Asio. On doit
p o u r t a n t avouer que dans quelques-unes de ces langues on manque de
documouts suffisants pour connaître la littér-atnre et par conséquent la vie
intime et les idées de ces peuples qui se reflètent naturellement dans
l e u r littérature. Quant aux peuples qui possèdent une littérature, l'étnde,
il faut en conveiiii', en serait insuffisante sous ce rapport même. Des chansons
populaires, des contes, des légendes, des traditions, des proverbes,
des énigmes, offrent souvent, pour les études ethnographiques, de plus
p r é c i e u x matériaux que les produits littéraires des classes éclairées, sur
l e s q u e l l e s la civilisation des autres nations reste rarement sans influence
e t altère le plus souvent les circonstances caractéristiques de leur nation
a l i t é . Dans ce qu'on appelle ordinairement superstition chez le peuple,
on ne retrouve presque toujours au fond qu'un reste d'antique religion
e t presque sans exception une source très-précieuse de renseignements
e t h n o g r a p h i q u e s .
L e s peuplades kh;ildéennes septentrionales ou les Kiialdèens iraniens
m é r i t e n t , sous beaucoup de rapports, de fixer l'attention de l'historien
e t de l'ethnographe, surtout en raison de la puissante influence qu'ils
ont exercée sur les peuples sémitiques. On ne peut pas nier non plus
q u ' i l existe des traces isolées du régime iranien chez les Scythes, les
S a r m a t e s , dans le sens restreint du mot, et surtout chez les peuples des
pays voisins du Caucase, dans la direction du nord, et chez ceux de la
p l a i n e au nord de la mer Noire,
L e s Khaldèens iraniens, peuples montagnards, guerriers et puissants,
d e s c e n d i r e n t , dès l'an 3000 avant Jésus-Christ, dans les plaines du
T i g r e et de l'Euphrate, soumirent les faibles tribus sémitiques qui
h a b i t a i e n t la Babylon ie et donnèrent il cet empire, élevé déjà ii un cert
a in degré de civilisation, une existence nouvelle. Il est très-probable
que des tribus de Kiialdèens septentrionaux régnèrent en Assyrie aussi
bien qu'en Babylonie, et que ce sont elles qui portèrent l'empire assyiien
à ce puissant degré de développement dont l'iiistoire fait mention. De
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