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20 P E U P L E S INDO-EUROPÉENS.
Ivan ITT aussi bien qu'Ivan IV pouvaient disposer, en outre, crininienses
é t e n d u e s de pajs conqnis. Considérant tonte la contrée comme pays
d ' E t a t , les tsiirs avaient oenstanimcnt en vue qu'elle ne pitt aucunement
s e soustraire it ses obligations et redevances envers l'Ktat. C'est dans
c o t t e prévision qu'ils changèrent selon leur bon plaisir et selon les circonstances
la destination du territoire, l'affermant lorsqu'ils avaient besoin
d'argcut, on le donnant en propriété à certaines personnes lorsqu'ils
a v a i e n t besoin do gens. Vis-ÎL-vis du gouvernement, le territoire devait
r é p o n d r e de tout. L'Eglise avait aussi, rolativement i la propriété des
l e r r e s , nue position tonte particulière. Au conimencemeut, les princes
lui avaient donné dos terres en tonte propriété ; pnis celles qu'elle poss
é d a i t s'accrurent par les dons pieux des fidèles qui donnaient par test
a m e n t des biens et des richesses an.x églises et aux monastères, afin
de faire prier pour le salut do leurs limcs. C'est en vertu de cet usage
que s'établit peu i peu le droit de l'Eglise k la propriété (l'une cert
a i n e portion de terrain, et même celui de réclamer la totalité des biens
]mr héritage a défaut do proches parents.
C e t t e prérogative ou cet usage cessa à la seconde moitié du dix-sopt
i f m e siècle, et, sous l'impératrice Catiieriue II, les possessions territor
i a l e s des églises furent annexées au domaine de la couronne.
Les tsars Ivan III et Ivan FV représentaient, comme descendants de
I l u r i k , le véritable pouvoir autocratique qui les plaç.ait au-dessus de
tous leurs sujets; ils choisirent leurs épouses non parmi leurs sujettes,
comme l'avaient fait les princes leurs prédécesseurs, mais parmi les familles
princières de l'étranger. Ces deux tsars s'efforcèrent de susciter
une réaction contre l'élément oriental et d'amener un rapprochement
.avec l'Occident, et ils crurent contribuer au développement de leurs
E t a t s en accordant quelques privilèges à des étrangers. L'un et l'antre
d o n n è r e n t des dioits légaux absolument identiques a tontes les classes de
l ' E t a t , pi'incipalcment à la comnnino rurale (obchtclhn.a) ; et néanmoins
la situation morale et matérielle des paysans empirait de plus en pins.
L a lin du quinzième siècle et surtout la majeni-e partie du seizième
f u r e n t en principe la période du plus complot dévelo|ipoment do la commune
rurale, et l'on peut considérer les tsars Ivan III et Ivan IV comme
les défenseurs les plus énergiques et Tes plus zélés des anciens droits
des paysans, tombés en décadence sous les princes des principautés sép.
arées, et notamment peudaut la domination mongole.
A la fin de cette période nous voyons apparaître une loi qui, en
c o n t i a d i c t i o n absolue avec lo principe suivi jusqu'alors, et uniquement
née des besoins matériels de l'État, enleva d'un seul coup aux paysans
l e u r droit de libre circnlatiou en les attachant au sol et à la glèbe;
posant ainsi en quelque sorte, mais sans préméditation, la pierre angul
a i r e du servage ultérieur. Plus loin nous exposerons d'une manière plus
e i r c o n s t a n c i é c le développement de cette organisation.
?nne de la Grande-Russie com-
•éncment des Roinanov (1613).
L a troisième période de i'histoi
menec, ainsi que nous l'avons dit
H n t r e cette période et la préccdi
lèdente se trouve ]>lacéo la courte mais
t i i s t c époque d'un iuterrègi
t v e c des prétendants ii la couronne, des
p a r t i s opposés et des lutte
t e s t i n e s qui ébranlèrent l'empire mosco-
v i t e jusque dans ses fondements, et dont les fatales conséquences se fai-
. s a l ent encore sentir sous le premier tsar de la famille des Ilomanov.
Lo peuple, qui pendant ces agitations s'était prononcé ])our l'unité de
la patrie ot l'empire moscovite indivisible, se retira do la scène polit
i q u e aussitôt qu'un nouveau tsar eut été élu, et attendit avec confiance
l a pacifique réoi-ganisation de tout le pays. Mais lorsque, bientôt après,
il se vit ti-ompé dans ses espérances, sa colère se tourna conti'c les
cla.sses chargées dn dépôt sacré de la justice et qui usaient de leur
pouvoir de la façon la plus révoltante. Le nouveau tsar Michel Féodor
o v i t c h agit avec une glande indulgence envers les mécontents dn nouvel
oi'dre de clioses, surtout envers les Kozaks.
Depuis l'apiiarition do Stcnka l'.azine, il n'était plus question de ces
m é c o n t e n t e m e n t s éclatant iiarfois dans certaines contrées et qui étaient
causés par des abus spéciaux ; au contraire tous les intérêts privé.s et
locaux se fondirent dans un intérêt unique et général auquel s'était
dévouée une grande partie des classes élevées. Le soulèvement était
d i r i g é contre les boïards et antres personnes qui participaient h l'adm
i n i s t r a t i o n du pays, et non contre le tsar. Stenka Raziue savait toucher
la corde sensible de la poi)ulation infime, sa position déiieudante.
C'est Iiar de l;els moyens qn'il excitait un intérêt généi-al pour ses aud
a c i e u s e s entreprises, et qne l'on vit s'étendre si vite et si puissamment
c e sonlèvemcnt dont la répression coitta au gouvernement d'immenses
e f f o r t s .
L e règne dn tsar Alexis Mikhailovitch (16'I6-1CÏ6) est le dernier
v e s t i g e do toutes les périodes précédentes, le couronnement de" rancien
édifice de l'histoire des Russes de la Orandc-Russic. C'est pondant cette
p é r i o d e que tout ce qui s'était accnmnié do mauvais et de cont;radietoiic
p r o v o q u a un inévitable conflit et une éruiitiou définitive. De même qne
le soulèvement de Stenka Bazine avait un but politique et social, de
mémo on vit alors lo raskol poursuivre un but social et religieux.
C o n t r e ces deux ennemis, l'Etat trouva un secours snifisant dans sa
p u i s s a n c e politique qui allait grumiissant, notamment depuis l'annexion
de la Petite-Russie (lG!j4), par laquelle Moscou triompha ]iour touj
o u r s dans la lutte de rivalité sécnlaii'e qui avait existé entre la Russie
e t la Lithuanie d'abord, puis ensuite avec la Pologne. (Voir le chapitre
P e t i t s - K u s s i e n s . )
C ' e s t aussi il dater de cette époque que commence la colonisation do
r O i d v r a ï n a russe dans le voisinage de l'Onkraïna polonaise, c'est-ii-diro
collc des gouvernements actuels de Kharkov, de Konrsk et de Vorouéje,
p a r des Russes et des Petits-Knssions. L'Onkraïna fut considérée conuno
nue sorte do frontière militaire oil les rapports entre la petite noblesse
e t lo régime kozak Importés de la Petite-Russie ont laissé jusqu'à ce
j o u r des traces visibles. «
L e code des lois qui parut en 1G49, sous le nom d'ouiojénié, devait
donner ime nouvelle base judiciaire et un nouvel ordre aux rapports
a l t é r é s et fort embrouillés des diverses chtises entre elles; mais la i'oi-ce
i n v i n c i b l e des cii'constances l'empêcha il'êti-e une oeuvre d'amélioration
et de véritable progrès, et ou fit au contr.airc un lunivel instrument
d ' o p p r e s s i o n pins lourde contre les classes inférieures. Les prérogatives
de la noblesse de rang et de service se trouvaient aussi dans un chaos
d e nature il paralyser tout pi'Ogrès. Des idées venues de l'Occident, sur
les privilèges de la naissance, se mêlaient de la manière la plus bizarre
aux degrés difiiciles il franchir d'nnc hiérarchie bureaucratique unique-'
ment basée sur le service de l'Etat.
L a cause la plus directe des divisions et des soctos religieuses qu'on
v i t naître sous le règne d'Alexis Mikhailovitch doit être attribuée aux
r é f o i m e s dn patriarche ïtikon, qui voulut rétablir la rigoureuse observance
des saintes Ecritures, alfaiblic dans le cours du temps par la dég
é n é r c s e e n c e du cérémonial et la décadence complète de l'Eglise. Dans
l e u r ignorance, et vu la rudesse de l'époque, les sectaires s'attachaient
d a v a n t a g e aux choses extérieures qu'ils avaient prises on affoction. Quant
aux sectaires qui professent une doctrine tout a fait nouvelle, tels que
les doukhabortses, ils sont d'origine postérieure.
L e mot raskol (scission) fut en général le mot de ralliement des part
i s a n s de rancien système dans leur opposition contre le nouveau ; ce
f u t le drapeau pour lequel on combattit:. Dix ans après la séparation
publique des raskoluiks comme staroobriadstvo (partisans de l'ancien cérémonial
religieux), c'est-à-dire en 1661, il y avait déjà dans la Grande-
Russie et dans les pays des Kozaks qui en font partie, un nombre trèsc
o n s i d é r a b l e de personnes prêtes à sacrifier leur vie à cette association.
F é o d o r II (1C76-1C82) eut le mérite de mettre un terme au différend
s u s c i t é par les questions do préséance (miestnitcliestvo) — qui rendait
impossible toute discipline — eu détruisant les livres i|ui y avaient donné
heu. Cette querelle avait pris naissance au temps du tsar Ivan 111, qui
a v a i t voulu anéantir com])lé!ement tontes les prérogatives attachées à la
n a i s s a n c e , on faisant déjiendre chaque rang liiêrarchi([no du sorvice de
l ' I i t a t Après la mort do Féodor 11, toutes ces discussions se loitouvel
è r e n t commc après Féodor 1", le dernier des lluriii. A la cour domin
a i e n t deux partis puissants, ot an milieu de leurs querelles les jnétor
i e n s d'alors, les strelitses (strcltsy, c'est-à-dirc tirailleurs) jouèrent un
r ô l e décisif, tandis qne le jimiple pro|n-enicnt dit n'y ]irit amitinc jiart.
Enfin lo tsar Pierre 1", (|ui ne tarda jias à méri ter le surmmt de Grand,
mit fin, en Uii)6, à cetlc sitnatimi i|ui oll'rait sous tons les raiiimrts
l ' i m a g o d'un véritable chaos.
I . ' h i s t o i r c moderne de la Russie cominci:
]ilètc de l'autocratie ilii tsar, ijui, |Kir se
a v a i t posé lo véritable caractère de la doi
avec la eonsididation com-
' I f o r t s durant diutx sièclcs,
lation moscovite.
P E U P L E S INDO-EUROPÉENS. 21
Moscou avait été pour la Russie un point culminant, une sorte de
c e n t r e de gravité ; St-Pétersbourg lo devint dès lors vis-à-vis mémo de
l'Occidont.
Cliaqnc période antérieure de l'histoire de la Russie avait puisé les
g e r m e s de son caractèro particulier dans les époques qui l'avaient précédée,
Mais avec Pierre le Grand eommencc une phase toute nouvelle
de développement. Ce qui fut créé par lui n'a poiut de racines dans
l ' a n c i en ordre de clioscs. Les puissantes réformes de Pierre, qui touchaient
à tout, ont fait sortir la Russie des limites de son ancienne
h i s t o i r e et l'ont fait entrer dans une voie qui rendait tout retour impossible
et oil il fallait nécessairement marcher en avant, quoique par dos
moyens diiférouts. Si Pierre, qui ne put transmettre sa grande tilche à
u n ¡léritier direct, a voulu créer en peu de t,enips quelque chose de dur
a b l e , il no devait ni ne pouvait procéder autrement qu'il ne l'a fait II
f a u t avouer d'ailleurs que des efforts précipités ot impatients vci's un rés
u l t a t profitable sont tout à fait dans l'esprit dn caractère national russe.
P i e r r e le Grand prit ses modèles dans l'Europe occidentale, non-senleinent
en principe, mais aussi sous le rapport de la forme, portant par
l à de rudes coups au sentiment national des Russes, ce qui provoqua
c o n t r e lui nue vive opposition, surtout parmi les sectes religieuses,
qui s'étaient beaucoup accrues sens son régne. Le tsar avait constamment
devant les yeux l'état de l'Occident tel qu'il était constitué de
son temps, réunion d'autocraties princières appuyées sur un régime trèsdéveloppé
de police et de bureaucratie. Le caractère jusqu'alors pour
ainsi dire religieux de la société russe devait être remplacé sans trans
i t i on par des habitudes juridiques, administratives et bureaucratiques.
Le gouvernement do Pierre le Grand assigna des limites nettement
t r a n c h é e s aux classes dont ce nouveau régime avait amené en partie la
c r e a t i o n , et fixa avec exactitude et régularité leurs rapports vis-à-vis
de l'Fltat. Il dirigea toute son attention sur les forces productives et le
t r a v a i l personnel de la population. Au lieu do l'ancien dénombrement
p a r enclos, on introduisit le ilcuombroment par âmes, et chaque individu
f u t obligé à do certaines redevances envers l'Etat. Le tsar anéantit
les anciens roscrite, les exemptions de la règle commune, ot émit dos
oukases d'application générale, qui devinrent la base vivifiante des instit
u t i o n s do la Russie nouvelle.
P i e r r e le Grand créa une aristocratic toute nouvelle, basée sur le service
de l 'Et a t , telle qu'elle existe eu partie en Autriche, un système hiér
a r e l i i q u e des classes dotées do grandes prérogatives, afin de contraindre
l a masse ignorante de la noblesse à s'approprier les connaiss-ances, les
moeurs polios, l'activité et les bienfaits de la civilisation. Mais les
p a u v r e s serfs — le peuple proprement dit — ne profitèrent que bien peu
de toutes ces réformes et de ces institutions paternelles. La nouvelle
noblesse des fonctionnaires publics rivalisa d'injustice avec les petits
s e i g n e u r s , qui faisaient peser un joug de plus en plus lourd sur les
s e r f s , et des milliers d'exacteurs s'évertuèrent à faire croire au peuple
que tout ce qu'on lui accordait était l'effet d'une pure faveur, et non de
son droit
A la fin dn di.K-scptièmc siècle, les premières troupes régulières furent
organisées avec l'aide d'ofiieiers étrangers et sur le modèle des armées
de l'Europe occidontale. L'année 1703 vit une ville surgir du milieu
des marais do l'Iugrie, et St-Pétersbourg fut fondée; une flotte fut eu
mémo temps créée dans la mer Baltique. En 170S, tonte la Russie fnt
divisée en gouvernements; peu de temps après, la douma (assemblée,
conseil) des boïards fnt transformée cti sénat, et les douze collèges (min
i s t è r e s ) de l'empire furent établis, La dignité de patriarche, dont lo
t i t u l a i r e avait déjà été suspendu, fut définitivement abolie par Pierre et
r e m p l a c é e par le saint synode, comme autorité supérieure ecclésiastique
sous la suprématie du tsar. En l'année 1721, le tsar prit le titre
d ' e m p e r e u r (imperator) et fonda l'Acadéinic impériale des scionces de
S t - P é t e r s b o u r g .
L e s réformes de l'intérieur furent accompagnées d'extensions de territ
o i r e qui en assuraient la stabilité. De même que la prise de possession
de la Petite-Russie avait naguère décidé de la suprématie de la
Russie sur la Pologne, de même aussi la conquête de l'Iugrie, do la
Livonie et de l'Esthonie lui assura la suprématie sur la Suède et la domination
de la mer Baltique. La victoiro de Poltava, en 1700, neutral
i s a la puissance suédoise et brisa l'influence polonaise en Petite-Russie.
A p r è s la mort de Pierre le Grand, St-Pétersbonrg, oii l'infiuence
•augère conn
miaut qnciqn
borni
des i
eiK;ait déjà à agir
temps d'une iinpoi
m p é r a t r i c e Catheri
t r t o n t des hauts digi
c e t t e influence pass
I à peu;
lue (Pati
l a Litli
icnncieuseme:
ance et d'uni
= 11, l'abus
t a i r e s et di
, à des Ru
j o u i t dans l'c
e autorité prosqui
choquant de l'inf
favoris allemands.
empie
Poti
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E l l e
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domination tatare
dos Kozaks s'étei
Zaporo
Plnsiei:
le vois
d u ton
valiisse
pédiqui
s u i t e p
le Grai
même
a r t i s a n :
r u s s e ,
g r é de
Cath
e t lo
i cont)
de la
3 Ploi
ino), Bosborodko, etc.
la Volhyiiie, la Podol
la Courlande et détrul
:i Crimée et dans le
emciit par I
it d'ulie par
it délie
•ansfèj'c
'oinme
L a Russie acquit la Russic-
! et une partie de la Pologne,
it les derniers vestiges do la
lidi Ile la Russie, L'hostilité
soumission de la seteb des
le de ses débris au Kouban,
•ées caucasicuncs, surtout celles qi
mer Caspienne, avaient déjà fait
r e le Grand, C'est de Catherine II que date l'eiiissie
sont situé»
e t c de soun
11 que date
é n é t r a dans
id et |)lus t:
Ducore du II
i et les colo
il faut le re
c i v i l i s a t i o n
c r i n o donna
c o n c e r n a n t
d ' a p r è s des i
s u l t a t ne poi
L ' e s i i r i t alleu
s é s , est ahso:
quable surtout par li
L o soulèvement d.
des moeurs françaises, et l'instruction encycloisemeiit
p o r t i o :olossalcs, fut, c
IOCS, Comme à
•étalilissement du
, a n t . Les Kozali
nouvement poi
iqnér
l é t r u i s i r c n t sans rien établir. ]
nême fin que celui do Stenka Ri
u x décrets de la Provldonci
époque où sonnerait pour li
elle de sa délivrance du servage.
Dans les premières années dn dix-neuvième siècle, l'acquisiti
' i n l a n d e , du grand-duché do Varsovie (Te royaume de Pologne
lient dit) et de la Bessarabie donnèrent encore à l'empire
:randcs contrées liabitées par des nationalités étrangères
laient nue administration spéciale et toute différente de la sienne.
trop superficielle, qu'elles amenèrent à leur
les rangs les plus élevés de la société. Sous Pierre
i r d , c'était l'inilucnce allemande qui avait dominé, et
:mps do Catherine 11 les officiers, les professeurs, les
us étalent empruntés à l'Allemagne, La haute société
c o n n a î t r e , doit à l'inSnence occidentale l'éminent deauquel
elle est parvenue,
un règlement dos villes et plusieurs autres ordinila
bourgeoisie, le tout rédigé dans l'esprit allemand,
ités aux provinces de la Baltique. Le réte
fut pas, eu effet, tel qu'on l'attendait,
i t i o u , sur lequel ces règlements étaient bae
au caractère uationaî des Russes, remargénie
de l'association.
P o u g a t c h o v , qui avait ¡iris i'a|ndcineut des jirounmo
celui de Raziue, purement
'époque de rinterrègne, on se ser
t s a r légitime (Pierre III), que l'on
s , surtout ceux de l'Oni'al, jirire
r d'ançiens droits; mais, comme a
lèlos cmp
it être e
d de corp
eut contr
it du
de Po
obéit
ilèvoment
L e pcnpli
e t attendit avec patii
l ' h e u r e de l'améllorati
igatcli
dans
p r é -
disait être
It part an
iticfois, ils
ev eut la
•ésignation
ICC et :
q u
i q u ê t e de quelques pays cai
sition stable an bord de la r
ant tout, la prise de posses
•erses autres parties de la ï r
3nt espérer la soumission su
Caucase. On put prévoir
s éterncUenient une plaie bi
ns un temps donné la tâche
issle. Par la steppe kirghizc
:nce à enlacer l'intérieur de
100 immense étendue.
s o r t et
d e
possee.
La
icasiens procura ensuite à la Russie i
i c r Caspienne et affaiblit la Perse. M:
Sion de la Géorgie, de l'Arménie et
d e
ueasi :t des bords de la n
de tous les peuples mo
: l'isthme caucasien ne
lais qne sa conquête di
i v i l i s a t r i c e la plus féconde i
3t la contrée do l'Amour, la
' A s i e et pose le fondement
n- Noire,
t a g n a r d s
r e s t e r a i t
n c n d r a i t
: s e n
1 à la
lu trône, tonte la
, l'Intérieur comme
effet devenue plus
Depuis l'avènement de l'empereur Alexandre II
d i r e c t i o n do la vie sociale et politique des Russes, i
à l'extérieur, a complètement changé. Elle est en
intime et tend de |ilns en plus à développer les productions de son sol
e t toutes les ressources naturelles dont la Providence a gratifié la Russie,
Rien de saillant, do véritablement grand, ne pouvait se faire, aucun
p r o g r è s réel no pouvait avoir lien avant la solution de l'importante
question de l'émancipation des serfs, l,e désir de la liberté, le plus vif
de tous, no s'était jamais efi'acé du eoeur do l'homme du peuple, malgré
le poids d'une servitude séculaire. Toutes les privations qn'il doit s'imp
o s e r , tons les avantages qu'on peut lui oft'rir sont de peu de considér
a t i o n pour lui on comparaison de ce fait moral, de cette conviction