
G8
conçurent l'cspoii'
t r op ]jeii tréiiûrgie poiiv
(les reformes ilont ¡1 rcco
donna lieu ^ îles luttes vi
natives (le sneciis et de
|ionr les Koznks en 1G38.
P E U P L E S INDO-EUROPÉENS.
prochaine émancipation,
cxécutci-, cil face de la
)niiaissait cciienclaiit la ji
ioleiitcs et prolongées qn
Mais Vladislav avait
noblesse et du clergé,
stice. Cette hésitation
, après plusieurs alter-
••ers, se terminèrent ti-òs-malhc
;m pu lie I cnr s efforts les i •endit, ju:
qu'il la mort de cc ro
Enfin, sous le lictm;
nir leur aflVancliisseine
pondre coinjilétomcnt a
la réunion d'inic moiti
de l'empire moscovite.
des magnats polonais,
î n g a g è r e n t , pour obtc-
, la proie des jésuites
1 Khmelnitslii, les Kozal
t , une lutte colossale dont le résultat, sans réx
voeux des Pctits-Riissiens, détermina néanmoins
du ])eii|)le avec ses coreligionnaires les Russes
L ' h i s t o i r e et la légende, qui signalent Klimclnitski comin«
(le la Petite-liussie et le plus brillant représeniAnt d'iuii
roïque presqne séculaire, lui font tontefois trop d'honneui
it les souffrances et les actioi
iées. Bogdaii Klimchiitski c(
])Cuplo petit-rnssien,
é t é snflisamuient ap|i
pour des motifs purement personnels;
tion soulevée en masse , il eut remp(
l ' oe u v r e de l'éniaucipatioii étiiit presqu
(le ses propres succès, se montra indéci
tions avec la Pologne, et enleva .linsi
les fruits (le lenrs efforts persévérants,
pendance, qui continua, avec quelque
la Pctite-Rnssic eut été partagée entre
une époque mémorable.
)rté
lorsque
ictoire
miplie,
Khmelnitsld ne sachant tirer aucun avaut,
clnant des traités entachés de faiblesse et m
combats, la position des Petits-Russiens, avi
chefs, devint de plus on plus fAcheuse. Ces
g u e r r e que sur le ])apicr; refoulée ii l'intér
le libératoiir
période hc-
:uieur il l'égard du
s n'ont pas encore
nmença la guerre
il l'aide de la iiar
victoire, et que
; hetmán s'effraya
timide même dans ses négocianx
Petits-Russiens presque tous
Cette longue guerre de l'indéi
n t e r r u p t i o n s , môme après que
a Russie et la Pologne, signale
ge (le ses victoires, confixant
pas de tei'me aux
nglément dévoués à leui-s
t r a i t é s ne terminaient la
cur du pays, elle prit le
c a r a c t è r e d'une lutte uni^
Les villes et villages étaie
le pays était couvert do :
Dès
(le co.
au gr,
ncl-di
lité ai
p e t i t -
deux
ée 1C51, Khni
r l'indépendan
ché de Moscoi
îrselle entre les paysans et les propriétaires,
it en flammes, les habitants étaient massacrés,
aines et converti en un désert,
îlnitski, paraissant alore déjà renoncer h l'idée
e de la nation, avait provoqué son annexion
. En 1G54, il prêta lui-même serment de fidé-
1 tsar Alexis Mihhaïlovitch, et son exemple fut suivi par le peuple
•nssien, c'est-à-dire par tous les habitants du pays situé sur les
rives du Dniepr, au nord depuis les frontières de la Russie-
Blanche, à l'ouest depuis les sources du Dniestr et du Boug, et à l'est
j u s q u ' a u x steppes de la Crimée et aux confins de la Grande-Russie.
Quoique l'ambassadeur du tsar n'eût voulu accéder à aucune des de-
,r les Petits-Russieconditions,
mandes formulées p
serment au tsar san
que le métropolitain
les Kozaks.
L e traité de Yilna, conclu en
fit passci- la Petite-Russie et la
Gi'ande-Russie, améliora moment;
de la Pologne; mais, après la n
commença de nouveau ; et ce ne
1G67, que toute la rive gai
Smolensk, fut définitivement
et le c
do Kiev, sans y
le peuple prêta néanmi
: lui-même se soumit, ains
'oir été
ns
igagé expressément pai
1656 entre le tsar et la Pologne, qui
R u s s i e - B l a n c h e sous le sceptre de la
nément la situation des habitants russes
i mort de Klimeluitski (1657), la lutte rene
fut que par la paix d'Androussov, en
2hc du Dniepr, y compris la province de
icquise à la Russie, tandis que la Petite-
Russie occidentale, c'est-à-dire les gouvernements actuels de Podolie, de
Kiev et de Volliynie, fut annexée à la Pologne. La ville de Kiev dev
a i t , après un bref délai déterminé d'avance, être abandonnée à la Pol
o g n e ; mais les Russes la gardèrent malgré les clauses du traité, et les
Polonais y renoncèrent définitivement en 1686.
Ce partage de la Petite-Russie, qui ne fut incorporée
Russie qu'en 1793, porta une grave atteinte à la nati
acheva la scission, aujourd'hui même encore très-sensil)l
tits-Russiens proprement dits et les Rutliènes ou Roussi
en Volhynie et dans la partie méridionale de la Pologiu
la Galicie et une partie de la Hongrie).
en totalité à la
naîité russe et
, entre les Peiks
(en Podolie,
ainsi que dans
Pendant nne lutte de près de deux siècles, soutenue à la fois contre
les invasions des Tatars et les empiétements des Polonais, la Petite-Russie
n ' a v a i t pas trouvé lé temps de s'occupe)- de son organisation iiité]'ien)-c.
E l l e se divi
zaks) et ceilc
l e u r s foyers.
L a forraatic
continuelles, ;
a génén
des agr
ement en deux classes,
ailteurs. Ces derniers
celle des guerriers (KO'
;nt il défendre qu(
de l'association kozake, ses exploits et ses souffrances
•ient concentré toutes ses facultés et son énergie dans
les luttes extérieures et épuisé ses forces morales à l'intérieur.
Aujourd'hui encore, la vie du Kozak passe en Petite-Russie pour
l'idéal de l'existcncc. Tons les souvenirs du temps passé, que la poésie
populaire a consacrés, se rapportent presque exclusivement aux Kozaks.
Lorsque Khmolnitski, api-ès avoir entièremement détaché la Petite-
Russie de la Pologne, songea à l'organisation intérieure du pays, il dut
reconnaître que ces guerres de deux siècles n'avaient produit ni véritable
indépendance politique, ni amélioration sociale. Tout effort pour
aiuls résultats se ralentissait aussitôt que le péril
c kozak semblait perdre pied, si l'on peut s'ex-
'à la soumission de la Crimée, réalisée seulemont
c r n i e r , il ne conserva que l'impoi-tanco locale et
de frontière destiné à la défense des limites de
a r r i v e r ces deux g
avait cessé. Le régin
primer ainsi, et, jnsqi
vers la fin du siècle (
secondaire d'un cordol
' e m p i r e russe.
L a Petite et la Grai
contribuent à former •
encore la différence (
définitivement.
L a division de;
r i è r e , en Kozaks
l'établissement d
e-Russie se réunissaient comme deux sources qui
1 même fleuve, mais qui laissent voir longtemps
t e i n t e de leurs eaux avant de les confondi'c
h a b i t a n t s de la Petite-Russie, pendant sa période guere
t en paysans, n'avait que bien diflicilement permis
is les villes d'une population sédentaire. Les rois de
Pologne s'étaient constamment efforcés d'en créer une, aussi bien dans
le but d'avoir une classe distincte et en quelque sorte palpable, ;
quelle on put asseoir le payement des impôts, que comme point (
pour le développement des opérations stratégiques et militaires
néral. Les habitants des villes formaient ainsi de véritables comi
iportants privilèges selon le droit c
avaient été composées à l'aide d'éli
,
et pai- une force en quelque sorte faclient
tés
Magdeboi
divers d'i
tice, ces comn
à ci-éer de vc
table. Chose
point dans les
y sont ordinal
plus étendu. C'est ce q
sont semblables aux bourgs (miestetchkos)
(selos), et, par contre, les bourgs et les
Tel est le motif qui
v é r i t a b l e indépendai
marchands de la Ri
qu'avec beaucoup de peine parvenii
•1 à constituer une bourgeoisie respeccipi
2s, possédant d'i'
mais comme elles
infériorité relative,nunautés ne pouvai
Sritables citoyens
lal
de
ents
•emarquable, la population
villes, mais plutôt dans les
•ement plus peuplés que h
i explique le dicto
de la Petite-Russie
bourgs, qui aujoui'd'hii
s villes et font u
1 qu'en Petite-Rus
e t anx communes
villages semblable;
afflu;
I commerce
ie les villes
paroissiales
aux villes.
3inpêclia les villes et leur commerce d'arriver à une
:e. Ce n'est que de notre temps senlemont que les
iie commencent ii dernier quelque essor à leurs opér
a t i o n s commerciales. Le droit de Magdebourg n'avait pu prendre l'acinc
ni trouver de sjmpatliie parmi ces populations : aussi tomba-t-il de
lui-même en désuétude, mémo avant lo manifeste de 1788, qui créa
pour toute la Eussie nne nouvelle organisation des villes empi-untée an
modèle allemand des provinces Baltiqnes, et l'étendit à celles de la
P e t i t e - R u s s i e .
De nos jours encore on reti-ouve en Pctite-Rnssic dt
e l'ancienne organisation des villes, qu'à défaut de miei
l a n d é h conserver, lorsque eut lien l'annexion îi la Gra
1 situation des habitants, surtout celle des paysans, i
poquc, ni digne d'envie ni bonne à imilcr,
n cîiapitre des Rus,ses proprement dits.
Anjourd'luii même, l'expression de bourgeois (met
ignilication que les lois russes ont ilonnée il ce
la langue du peuple petit-rn.ssicn, poui- dcsigi
faibles traces
mieux on avait de-
G r a u d c - R u s s i c , oil
IS, n'était, 1 cette
que nous l'avons vn
ditcbaniiic), malgré
mot, est employée,
ler on général uii
ironnée de plus de c s i d é r a t i o
la
da
citadin, et cette qualité y est
ne l'est dans la Grande-Russie.
Après le traité d'Androussov, la )iopulation de la Petite-Kussie
c r u t considérablement par railliiencc d'émigrés et de fuyards de la
droite du Dniepr et de la Grande-Russie, Les Kozaks
dans les différentes métairies (libouters), villages, bi
urgs
en restant toutefois cam))agnards par leurs occupatio
répaïKlirent
•t faubourgs.
Le »illes n'y gagnèrent pa
véritables marcliands
nidaiit, les Kozak le devinrent
.it il écouler les
P E U P L E S lNl)0-EUfi.0PÉENS. G!)
produits de leu
f o i r e s , qui aiiji
dans les relatio
époque I
qu'il la
CCS foire
tiére qu'
Après
nie et ei
alternati'
de l'aniK
agricoies. Cost ainsi que Ics
•ole si utile et si iiltércssant
rnssien , acquirent dès cette
!ol et de leurs trav:
,l'Imi encore jouent
sociales du peuple pctitiportauce
particulière, l/oxtei
dn territoire russe jusuier
Noire a placé plus au sud les divers centres oil se tiennent
s ; la Petite-Russie étant devenue ]iays intérieur, de pays fronelle
était aiiparav.ant.
uno rivalité de plusieurs siècles avec le grand-dnclié de l.itliuaisuite
avec la Pologne ; après de longs combats et de fréquentes
/es de revers et de succès, la Grande-Russie acquit, par suite
ixion de la majeure partie de la Petite-Russie, une supériorité
décisive et inconlestable dans l'Europ
demeiils de sa puissance ultérieure, c
qiiétc do la Sibérie. Cette puissance (
o r i e n t a l e , et y posa ainsi ics fon
une plus tard cu-Asie par la con
•ojiéeniio arriva cnfln ii son apogèi
pa de toutes les tribus russeí le ;eptr(
L'agitation continua néanmoins encore dans la Petile-Enssie partagée,
môme après la paix d'Androussov, et les parties séparées, sans en excepter
les Zaporogues, libres de fait et soumis pour la forme seulement
il l'autorité turque, travaillèrent des lors isolément, mais dans un but
commun, h l'affrancbissement complet de la Petite-Russie.
Cette terrible époque d'efforts suiirênies fut très-inc
cou, il, cause de la révolte simultanée des Kozaks (G
moins pour la iilupart) du t)on et du Volga, sous la
(Etienne) Razine, vers 1070, révolte qui envabit
et orientale,
fut bienlôt étouffée.
uiçant
inds-Russicns
i conduite de SI
Russie méridii
Mo!
les mains des Turcs
:t le traité d'Androu'
: et .Jean Sobieski, p
iouc furent seules an
i la Suède prit une
! part si décisive sous le roi
la Russie et la Pologne, le
P i e r r e , mais visant bientôt il
j o i g n i t , avec ses Kozaits pela
e n t r e la
lU t
sans licine,
i devinrent
,en 16Sr,,
Ics Za),or
ov fut confinné, cu
le traité de Mose
!xées à la Russie. I
L a
;|ue
Cependant cette rébe
L a Podolie tomba entre
sujets de la Turquie, c
cuire la tsarevna Sopliii
ville de Kiev et sa bani
les hostilités, auxqueilci
Cbarles XII, éclatèrent de i
hclinan Mazeppa, d'abord il
l'indépendance de son propre territoire
tits-russiens, aux troupes du roi Charles Xff, dans le but de
Petite-Russie il la Pologne. Mais ses projets secrets ayant été dévoilés,
la majeure partie de ses Kozaks passa il la Russie, et la mémorable
bataille de Poltava (1709) acheva de rétablir l'ordre et la paix dans la
Petite-Russie. Toutefois les Zaporogues, soumis ii la Russie depuis I73G,
continuèrent ii former, jusqu'au règne de Catherine 11, une association
turbulente et peu sûre. Les nombreuses colonies de Petits-Russiens établies
il l'est de l'empire depuis Pierre le Grand, et au sud depuis la
conquête de la Crimée ; la réorganisation partielle des Kozaks petitsrussiens
(des slobodcs) en régiments de hussards ; mais surtout la disso-
hitien de la Setch des Zaporogues et leur émigration forcée au Kouba
avec des Kozaks iictits-russiens, sous le nom do Kozaks de la m
No i r e , é l o i g n è r e nt du peupl e pe l i t - rns s i c •al tout é l ément d'à
gitation.
Dans l'intervalle des années 1007 à 1793, les Polonais avaient conlimié
l'oeuvre déjà commencée en Petite-Russie, I,a Volbyuie, et la Podolie
surtout, furent complètement poloiiisécs, et cette dernière reçut même
une colonie militaire com|iosée de petite noblesse ))olonaise, pour garder
ses frontières. Lorsqu'on 1793 la rive droKe du l)uie|ir tomi,a au pouvoir
de la Russie, la nalionalilé iietite-riissicmic était déjà fortement
distincte de celle de la rive gauche; en soi te que le nom de Hutbènes
semble justement appliqué aux iircmiers, de même qu'à ceux de la rive
gauche celui de Petits-Russiens pi^oprement dits. L'abolition de l'union,
qui eut lieu en 1839, écarta le |iriucipal obstacle qui s'oi,|,osait à la
fusion de ces deux parties distincles, et maiulenaiit le jour n'est pas
éloigné oil Ruihènes et Petits-Russiens seront étroitement unis avec les
Russes par un lien religieux et national d'autant |,lus solide qu'il aura
été plus longtemps à se former. Ce résultat sera la coiiséqucnce inévitable
de l'état florissant du midi de la Russie, grâce à la grande mesure
de l'émancipation des paysans accomplie récemment.
J u s q u ' à ce jour, les Kozaks sont restés une classe séiiaréc, même de
nom, de la masse des campagna,^ds ou jadis sm^fs do la Petite-Russie. Ils
ressemblent, sous beaucoup de rapports, à la petite uolilesso (chlakbta)
de la Pologne et des provinces de la Russie occidentale en grande partie
peuplées de Polonais ; ils exercent des métiers et des professions, et
possèdent dos terres en toute pro|„-iété ou en location. ¡N'fais cette classe
de la po|iiilatiou petite-russienne commence déjà à se fondre insensiblement
dans celle des odnodvortses (possesseurs d'une petite ferme),
L a tenue extérieure et le costume du Kozak petit-rnssien ne rappelle
en rien l'apparence patriarcale dn Kozak grand-riissien barl,u. Celui-là
est fie,-, présomptueux, inti-igaut, et conserve en géné,^al beaucoup de traits
d,i ca,acl,èrc de l'aiieicmie chiakhla polonaise. Après les paysans jadis
s e l f s , appa,-lenant aux tei-,-es de quelques riches propriétaires, et les
paysans dépendants du domaine de la couronne, ces Kozaits composent
la partie la plus nombreuse de la population en Petite-Russie.
E n 1839, tous les grecs unis des provinces naguère polonaises rent
r è r e n t avec lenrs prêtres dans le giron de l'Église grecque.
f . a riche aristocratie, dont un grand nombre n'habite pas ses tei^res,
se distingue par là de la noblesse moins opulente, qui, de mémo que le
lieuple, a un attachement tout particulier pour son foyer domestique et
ne le quitte presque jamais, ou, si son service l'appelle dans d'autres
goiivernemenls, fait au moins tout son possible pour revenir terminer
ses jours sons le ciel natal.
P K T I T S - R U S S I E N S PROPRHJfENT DITS.
Les Petits-Russiens actuels sont les descendants de ces indigènes qui,
restés toujours fidèles à leui- foi, furent, par suite du partage de la
Petite-Russie , réunis anx Russes, lenrs coreligionnaires et leurs véritables
frères de race. Le centre national de ces Petits-Russiens se trouve
dans les gouvernements de Poltava, de Tchernigov et dans les ],ai^tics
ooutigues de celui de Kiev (centre moral et religions), d'od ils s'élendirciit
par la suite, .surtout de|mis la lin du siècle passé, d'abord vers
l ' e s t , puis vers le sud, dans les steppes des eouvernements il'Yékatériuoslav
et de Kherson, et en partie aussi dans les antres gouvernements
eités plus haut. En conséquence, nous com|„^endrons dans l'aiipréciation
caractéristique des Petits-Russiens les habitants des gonve,„emei,ts de
Poltava et de Tchernigov, qui ,„ései,le„t le ty|ie le iilus |„,r. Le giuivernemeut
d'Yékaléi^inoslav ro„fci-,ne diverses naliomiiités et po,te en
généial le caraclère d'une vaste colonisation. Dans le gouvernemeni, de
Kharkov, les Petits-Russiens de l'Oiikraina slobodc se raïquochent déjà
dos Orands-Russiens, et dans le gouvernement de Kherson, forlenient
colonisé de Russes et d'étrangers, le type petil-ru,ssieu est eneorc moins
prononce.
Si, d'iin coté, les Petits-Russiens sont, ),onr ainsi dire, un peuple des
»nciciis Iciups, et si les rêves du passé auxquels ils s'abandoiment leur
font pent-êti-e un peu t,-op négliger le présent et les p,'Ogrès qu'il
amè,ic, d'un autre côté, le p.ays qu'ils habitent est infailliblement réservé,
lia,- sa situation méridionale et ses im,neuses ressources, à l'avenir
le |,lus prospère. I,a complète soumission des contrées caucasiennes et
le ,^apide et brillant essor de leur civilisation, combinés avec l'émancition
des serfs en Russie, provoqueront nécessairement une forte aflliicnce
des populations des gonveruements septentrionaux vers le sud , et l'on
peut prévoir avec certitude que, au lien de s'engourdir dans sa paresse,
le Pelit-Russion, secouant alors son apathie, suivra la voie du progrès
et se lancera courageusement dans le torrent de la civilisation russe.
Les Petits-Russiens sont restés pins libres d'influences extérieures et plus
purs de mélange étranger; mais taudis qu'ils représentent on arbre séculaire
qui ne pousse que de faibles rejetons, les Grands-Rnssiens, an
c o n t r a i r e , offrent l'image d'un jcuno rameau vivace issu de la même
raeine et dépassant déjà le tronc paternel en lui disputant l'espace.
Pendant que le gonvcrneincut de Tchernigov appartient encore à la
zone inoyenue de la Russie, et que ceux de Poltava et de lOiarkov
comptent pa,mi les régions les plus fe,tiles de la tcne noir,e, le
pays silué plus au sud se termine en une steppe immense dégai^nic
ili,