
62
il faut l'a
îles mccur
P E U P L E S INDO-EUROPÉENS.
Oepuis très-peu <lc temps l'iioiinôtcté et
Il peu souffert de l'affluence, île jour en jour
p a r t i e des c Un o l o n s s a c r i f i e d é j i i
5 i n i p l i c i t é
,s grande,
;iiltc corq
u e l q u e s
des chcrelieurs d'(
i i i p t e u r et abandonne les travaux do la charrue po
p a r c e l l e s d'or.
D a n s les gouvernements de Tobolsk et de Tomsk, particulit-renieut
d a n s la Baraba, contrée faussement appelée steppe Earabinte, nne race
d ' h o m m e s singulièrement hello, forte et représentant le vrai type russos
i h é r i c K , liahite les arrondissements de Tara et de Kaïnsk. Ce sont des
d e s c e n d a n t s de Russes émigrés. Honnêtes, adroits, riches, libres et aisés
d a n s leurs manières, naturellement dignes et doués, dans leur tenue ext
é r i e u r e , d'une certaine fierté qui prend sa source dans la conscience de
l e u r force et de leur indépendance porsonnelie, ils ne veulent pas qu'on
l e s nomme Eusses, mais Sibiriaks. Un grand nombre d'entre eux appart
i e n n e n t soit il la secte des vieux croyants (starovertses), soit h toute
a u t r e . Le fanatisme portait autrefois fréquemment ces raskolniks à se
n t îa mort et à monter plusieurs îi la fois sur un
' o l o n t a :
s ' y laisseï' consumer ensemble par les flammes.
d e la Sibérie sont très-s
l u x idées poétiques. Le
s ' y trouvent en grand u
t Russie, d'autres
i p e r s t i t i e n x , mai!
c h a n t s populai
) m b r e
s o n t 1
d.
bùchei-, pour
L e s Russe;
f o r t ])ortés ;
l e s légendes
a été importée de
v e l l c patrie.
L a fusion de tous les dialectes russes en
d e Novgorod, de Yiatka et de Vologda occ
a produit un idiome particulier qu'on nomnv
p a r t les influences locales,
d e s nuances singulières. Li
t e n d r e une espèce de cha
c o u r s n'est logiquement ni
m o t s est changée. Dans le.
1 m ême temps,
l e s fables et
n i e partie de ces poésies
; sous le ciel de la nou-
•mi lesquels ceux
e m i è r e place, y
S i b é r i e , pn
: u p e n t la p
d i a l e c t e sibéri
e u , et qui , à
le russe avec
r a l e n i e n t en-
;tion du diso
n c i a t i o n des
r e p r o d u i t les formes de la langi
s Rosses de la Sibérie font géué
t dans l'intonation; la construc
c o r r e c t e ni régulière et la pron
le •
l ' i d i
•oisinage des tribm
e t le
; contrée:
i n d i g è n e s
é l o i g n é e s , l'isolement des colons et
o n t qi
k c
n e russe et l'o
ICC d'Yakoutsli
a u t r e s relatio:
c o - t c l i o u k t c h e .
i t même subordoi
, la langui
s ; dans h
D a n s le e
y a k o u t e est
n o r d - e s t de
ird et l'est,
u r e s et des
) m b r c détour
l a n g u e russe a adopté des toi
t i c u l i è r e s , des mots eu grand
t u r e l l e ; il en est résulté un
l e s dialectes de la Ri
C ' e s t ainsi que le nom mémi
Iconietz (fin), kontchitsa (ce qi
t c h a t k a ( ? ) puis Kamtchatka (?), probabl
q u é r a n t s de la Sibérie virent la terre fe
e l q u e f o i s fortement modifié
a langue indigène. Dans la
e m p l o y é e pour le commerce
l a Sibérie, c'est la langue
s u r t o u t au Kamtchatka, la
e x p r e s s i o n s tout h fait parnés
de leur signification nas
r mélange de russe en général avec
;t les idiomes des peuples sibériens,
n t c l i a t k a provient peut-être du mot
i n g u l i c
) r d - e s t .
; de Kan
i tei
0 , d'oii est venu d'abord Konent
parce que les Kozaks conle
se terminer en cette contrée.
D a n s la Ru?;sie d'Europe, le mot de kamtcliatka est employé pour désignei
quelques localités qui forment de semblables ]ircsqu'iles. On app
e l l e même kamtcliatka une espèce particulière de tissu servant à. conf
e c t i o n n e r les nappes ; désignation qui a peut-être aussi pour cause
l ' i d é e d'une fiu.
L a fertilité du sol dans les ci
n é f i c e s à l'agriculteur et ii l'éh
R u s s i e d'Europe oi
même, dans le gou-
7 7 chevaux pour u
d a n s r
-.[ g o u v e r n eme n t s assure de riches bé-
' e u r de bestiaux. Tandis que dans la
le 26 chevaux pour 100 habitants, et
m b o u r g , le plus riche sous ce rapport,
i d i v i d u s , le gouvernement d'Yénisséisk
u x pour 100 habitants ; Tomsk, 80:
le gouvernement de Tobolsk, 70, et
n ne doit pas oublier que dans ces
T a t i it d e B o u r i a t e s n oma d e s . —
l e compte qi
•nement d'On
c e n t a i n e d'ir
t r e 88 clievE
d e Zahaïkalsk, 77;
i t s k , 57. Toutefois 0
its vivent beaucoup di
mt en nombre encore plus
c o m p t e l'ur
l a province
c e l u i d'irki
g o u v c r n e m c
I . e s bêtes à cornes et les brebi;
d é r a h l e .
L e s villages ru.sses de la Sibérie ont un autre aspect que ceux de la
R u s s i e d'Europe. Les rues sont larges et irrégulièrement tracées; les
m a i s o n s ne sont pa.s alignées l'une près de l'autre; elles sont au cont
r a i r e isolées, et chacune a son enclos, de sorte que les incendies y sont
p l u s rares et ne s'y propagent pas facilement. La construction et l'oi'-
g a n i s a t i o n
l a Russie ;
a i r , î\ ca?
des maisons se rapprochent davantage de celles du nord de
m a i s elles sont plus vastes, mieux meublées et ont meilleur
s e des ornements sculptés dont elles sont gai'nies sur toutes
L a 1 I d'ét é ; plui
1 d'}ii\ ainsi qu
11
d a
eh,
R u s s i e
e t la 1
p a r an
R u s s i e r
E n 1
d e grai
Ì trouve le
; m a r q u c dans 1
r è g n e e n g é n é r a l u n e gi • ande p r o p r e t é
l e s plus petites maisons, entrer les an
hi'C d'habitation, comme on ne le voit
ie septentrionale. Le sol est toujours pla
I maison entière est blauehic intérieurei
à Pîiques et h Noël, ainsi que cela î
s o u v e n t h côté de In maig
o u v e r n e m e n t de Yologda.
ou ne laisse jamais, même
m a u x domestiques dans la
q u e trop souvent dans la
i i c l i é i é , 011 le lave souvent,
lient il la chaux deux fois
e pratique chez les Pctit.s-
50n des condition
d ' é t é que d'liiv(
t o u t e s spéciales du climat, on cultive pli
-, Dans les contrées du nord, la végétatic
d e s arbres fruitiers, par les courtes mais chai
r e m a r q u a b l e m e n t prompte ; on la calcule par jo
s e m a i n e s . Le soleil ne disparaissant presque pa
j o u r n é e s les jilus longues, l'air et le sol ne peu
l a nuit. Immédiatement à côté et tout autour
des pâturages clos de palissades ; mais les
s o u v e n t 18 et 20 verstes de distance des
m a n d e une active surveillance, afin d'être.
JO'
d e riio
j n t se )•
liées d'été, est
n e ailleurs par
i z o n durant les
f r o i d i r pendant
s villages se trouvent
i m p s de culture sont
. l i a g e s . Le bétail
b e s o i n , siii'cment gai
dec
o n t r e les animaux carnassiers ; par contre, les terres laboui'ables exig
m o i n s de travail qu'ailleurs, parce qu'il y a abondance de bêtes de soni
e t qu'on n'emploie pas d'engrais. Dos potagers entourés de liaics vi
a v o i s i n e n t les maisons d'habitation.
iUt
q u e l l e on
g e n r e d'e
D a n s h
c h e '
f o u r r a g e s
l e s terrai
Ru:
n o r d et au nord-est, surtout dans
it très-isolement, ont généralement
l e s vêtements des indi-
•es mais chaudes. Le
t y p e indigène, surtout
l e s Russes établis dans
i'ice de la poste, c'est-
; t s , occupation pour lav
i e nomade est le seul
D a n s les contrées situées pli
l a Sibérie orientale, les Russes
a d o p t é les moeur s , le genre de vie, la langue
g è n e s , vêtements composés de fourrures lég
c r o i s e m e n t des races a développé chez eux U
c e l u i des Yakoutes. Dans les contrées éloignées
l e s stations sont presque partout chargés du se
îVdire qu'ils expédient les voyageurs et les paqi
^mploie fréquemment des Yakoutes. L
i s t e n c e qui n'ait été nulle part adopté par les Russes,
es contrées septentrionales, dont les toundras l'cndent l'usagi
i m p o s s i b l e à cause des broussailles, des marais, du manqi
e t d'une énorme masse de neige en liiver, de même que
m o n t a g n e u x qui appartiennent à la Siber:
i t t e l l e n t des chiens et des rem
l e s indigènes des autres tribus, et se ;
t o u t aussi bien que les indigènes.
L e renne est l'animal essentiellement
n o r d et même du centre de la Sibérie ;
a u x habitants de ces contrées. Bien qu
i l u e n t diversement sur cet animal, il i
e s p è c e pour toute la Sibérie ; elle est
d e cervus tarandus. Les principales nu
d i f f è r e n t les uns des aut:
p e l a g e . En général, le n
i u t a l e
. domestiquv
e n t en hi'
d a n s
, les
comme le font
d e patins (lyji)
n d i g è n e et national do tout le
il est absolument indispensable
l a localité et la nourriture in-
' en a cependant qu'iuie même
onnue sous le nom scientifique
ices par lesquelles ces animaux
; o n s i s t e n t dans la taille et la couleur du
d e s contrées septentrionales est plus petit
q u e celui du midi; le renne sauvage est également de plus petite taille
q u e le renne domestique. Le pi-emiei- a toujours le pelage ])lus ou moins
f o n c é ; celui de l'autre est blanc, gris ou rayé, et même qU'
noii'. Le renne des Koriako-Tchouktchis est moins robuste q
des Lamoutes (Toungouses) d'Okhotsk, mais plus fort que celui
mo ï è d e s , P I S i b é r i
il celle d'un veau,
c o u r t e , de gros pi
v e n t l'âge de quir
l a i t et la chair d
v ê t e m e n t s , de co'
s u f f i t d'un ou deux bergers
l ' â g e jusqu' à 2,000 rennes. 1
:lquefoi
d e s Sau
n peli
imme ailleurs, la tête du renne ressemble
r e n n e a de grands yeux à ileui' de tête,
arge-s, fendus et couverts de poils. Il atte
lis, mais ne peut être utilisé que jusqu'à
, animal servent de nouri'itui'C, sa ])eau
ir les tentes et d'article de comi
it de six chiens pour conduire i
a course de ces a
))0
q u e celle des chiens. Pendant les longues joi
f a v o r a b l e et si le chargement n'excède pas
l a n g e a n t h
ÌS inteilige
lâles traîne
• a i n e r qu'u
Comme v(
s guides,
its animai
i t un far.
on peut pai'coiir
u n espace de
e s foi
i n g t - <
2 5 0 '
eau de I(i jjoiid;
12 pouds.
se sert eu été comme ei
u x est pli
' é t é , par i
;es des rei
l a t r e hcun
dix. Le
s o r t de
e r c e . Il
1 pfltiil
' a p i d e
1 temps
; la
Dei
a v e c
p e u t
u-tas (narte-s).
w
P E U P L E S INDO-EUROPÉENS. 63
espèce de traîneau de sept pieds de long environ, et dont les patins,
d e quatre pouces et demi de largeur, rapprochés sur le devant, sont
r e p l i é s fortement sur eux-mêmes. Parfois les nartes sont couvertes d'une
p e t i t e tente destinée ii abr i ter les voyageurs et les bagages ; cette tente
est faite de feutre ou de peaux de renne et sa forme ressemble à une
g r a n d s froids, ce moyen de transport n'est
i i n a t i o ns des voyageurs produisant une vapeur
Si la narte vient à se renverser, elle est dif-
: t e u r se place sur le devant et à califourchon,
r u c h e d'abeille. Par les
g u è r e confortable, les éi
h u m i d e assez incommo:!c
ficile il relever. Le condì
cu appuyant les talons si
j o u r s assises il droite, n
le patin ; le pied gauche
c o n d u c t e u r tient les
s u r les patins du véhicule. Les femmes sont toii-
, n'appuyant conséquemi
h e reste étendu le long
;uidcs des deux mains ;
long et mince bâton garni à l'un des
it que le pied droit sur
s i è g e de la narte. Le
d ' u n
e t h
3rt i\
.idant
i t e n i r
us ; il est aussi pourv
ig et mince bâton garni à l'un des bouts d'une boule en os
l ' a u t r e , d'un crochet, d'un marteau ou d'une lance. La boule
ilonner l'impulsion et les autres ustensiles h soigner l'attelage p
la course; quant à la perche, elle est destinée généralement ii si
la narte en cas de chute. Les rennes sont peu propres il servir d(
t u r c s ou à porter des fardeaux, il cause de la faiblesse de leur
d o r s a l e ; ils ne peuvent porter que trois à quatre pouds, et la petitesse
des selles, ainsi que l'arrangement des harnais simplement passés autour
du cou, rendent la monture très-pénible. Dans la Sibérie septentrionale,
le renne ne peut être employé de cette manière qu'en été, parce qu'aille
; mai s au centre de cette conepii
l o r s sa
tit
o u t e
Dai
t u r e est plus subst;
i t dans les parties plus méridionales de la Sibéj
lent chez les Toungouses, on peut l'utiliser ii cc
l ' a n n é e .
is tout le nord et le nord-est de la Sibérie on
ronce de rennes et de chevaux pour les attelages d'cti
on emploie des chiens, sauf dans les contrées basses
a u p r è s de l'Obi et de ses affluents, où la mince cou
plus facile il franchir avec des rennes, h cause di
pieds. Dans les contrées montagneuses de la Sibc
tombe d'incroyables quantités de neige, les rennes
5 verstes par jour, tandis que les chiens en font 50
a j o u t o n s que la finesse et la subtilité de leur flair
o r i e n t a l e , spée
r v i c e pendaut
i sert de préfée
L h i v e r
reuses
:e est
t maréca
i la
On
c h i e n
meut
ê t r
pl,
i ces toundras dépourv
• la chasse, et, dans certains cas, ils tienne
l a u x domestiques. Les chiens do Sibérie i
r a c e i\ part et ne sont que des chiens ord
)nt les oreilles dressées et pointues, le
ni , suitout sou.s le ventre
•e par leur attachement pour leur
m a u v a i s traitements que ceux-ci
. est ordinairement de grandeur
lit noi re, blanche ou grise conimc
d ' Y é n i s s é i s k ainsi que dans celi
l a r g e u r de leurs
o r i e n t a l e , où il
f o n t guère que
s grands efforts;
f l a i r sont inappréciables
se sert aussi des chiens
u t même lieu des autres
le forment pas d'ailleurs
n a i r e s (canis familiaris);
Lsea a l l o n g é , le p o i l b i e n
t sur la nuque , et ne se distingue
m a î t r e ; ce qui provient sans dov
l e u r font subir. La taille de c
m o y e n n e ; leur couleur est unifc
c e l l e des loups. Dans le gouverr
à de Tobolsk, les chiens destin
•e attelés ont 28 pi
s v e l t e s que les chier
lussée.
s de
i i ' a b o
l i t s d'hu
lices de
5 de ch;
L a pr
nômc 0;
ont pas
s s c ,
I r È s - f o m n i c et l'ctr
Sibci-ic et les cliiei
ce que les premier!
sont pas exposes il
l ' o l i j c l (le (picUiues
c l u u u l e r a e i i t et biei
meiils pour les Ii
t e l a g e lorsqu'ils
il'iHie façon toute pai-tienllire et sans
seconde année s'est eeonlic, on leni'
K a m t c l i a t k a ) , afin île reiulre leur co
q u e u e qu'il ceux qui sont ilestin6s à li
on ne retient h la maison
n u t i ' e s jouissent il'une entièa
n i m a u x qui pullulent ilaus
v e u t remontent les (lenves
les saisir facilement. Pour
« l e s selles ilc chasse pourv
ui- et 21 lie hauteni
lit le poil ras, mais
difféi-ence entre les
lia; i l i ï é r
q u ' i l s liur
icipali
n n - a g é s . Les tout jeu
t o n t lie la pai t îles fi
l e u r peau sei t à co
ic et lie fi
!t qu'ils I
f e c t i
c o n s i s t e on
c n t , et ne
s e u l s sont
s o n t tonus
des orneil
me. Ou dresse les chiei
it coupés, opération qi
l'ats
e fait
employ,
c o u p e
r s o pin:
r e p r o d i
po u d et de
i tionnei
q u e les eliiei
e liberté et si
l e s toundras,
m si grande
l i e r à la cliin
les d'habillcmi
li. En autonin
le eouteau. Lorsq
q u e u e (surtout da:
r a p i d e ; on ne lais:
:tion de l'espèce. En
é c e s s a i r e s il la chasse
e s
u n i s s e n t de ditVéreuts petits
ù que do poissons, qui sout
i t é que les chiens peuvent
o n charge les chiens de pôl
lits et de provi
, les propriétai
i s s e
s , et pesant
r a s s e n i b l e i i t
l a t i o n s , afin
ils a i e n t plu: d ' a r d e u : f o i s a t t e l é s e t q ' i l s
p u i s s e n t
u r r i s . An
c de l'ea
,c de l'yo
p o i s s o n s c
f a r i n e . Ils se nourrisa
n i m a u x tués, etc. De
E n liiver, ces animaux sont généralement bien m
o u leur prépare liabituellcmcnt de l'opane faite av
poissons aigres et des arêtes ; ailleurs on leur don
k a l a et porssa), espèce de bouillie faite avec des
p i l é e s , cnits à l'eau, et mêlés parfois .»i un peu d
s e n t aussi de poisson cru et de la chair crue des
m ê m e que leurs maîtres, ils ne mangent jamais de pain. Mi
l e s plus violents cliasse-neigc, les chiens de trait de la Sibérie
K a m t c h a t k a ,
c h a u d e , des
i H i n a l a (joui
t des arêtes
ils la
l i s pou
n e i g e
Mien:
j a m a i s , on, s'ils s'écartent un moment de leur dirccti
v l t o et facilement. Lorsque le temps devient trop mil
p o s s i b l e de continuer la route, ils se couclient sur
l e u r maître et le réchauffent par leur propre cliale
l e s baromètres ils annoncent les ouragans et
s o n s la neige pour y chercher un refuge. Nom
a v a n t a g e s , les courses avec des cliicns ont leui
, tempête,
d e la narte et sa légèreté font q
) n d u c t e u r , cc q
iiption jni
d e s troi
d e
l e s pentes, quelle que soit l'adresse du conductei
p a s la coui'se des cliiens, qui continuent sans iuti
l e u r s forces soient épuisées ou que des pierres
n e pendant
le s'égarent
r e t r o u v e n t
r qu'il soit
!\ côté de
q u e tous
1 se couchant
i b s t a i i t ces inappréciables
c ô t é défectueux. Le peu
l ' e l l e verse aisément sur
i ralentit
'il ce que
d ' a r b r e s
l e s arrêtent. Cependant le chien placé à
p r é v i e n t d'ordinaire uu semblable aceide
g u i d e se paye 100 roubles et au delà, il
a u t r e s , se retourne souvent pour regarder
s i g n a u x et à ses appels. S^
l e chien de guide retourne
c h e r c h e r le maître. Si les
r u s e , en cherchant à attei
L o r s q u ' i l s ne parviennent p;
a u logis eu poussant d'aiîreux h
d e ces chiens pour la chasse cai
ont flairé la trace de quelque ai
s e r t de ses pieds comme moyei
l o n g u e perche dans le sol ou l'a
p o r t é e . Pour monter une pente.
n a r t e v i d e , d e s o r t e q u ' a u p [ed d e
d e s c e n d r e du véhicule. II arri
v ê t r e n t de telle sorte dans le
l e s dégager avec la main non gi
p l u s commodes avec les chiens si
l o r s q u e la croûte superficielle de
même temps l'époque la plus favoi
l ' é l a n (cervus alcos), au delii
c o r d o n les uns devant les autres
s e s patins, accompagné de ses chi
• v a n t , toujours bien dressé.
U n bon chien servant de
a i r t toujours à la tòte des
c o n d u c t e u r , et obéit à ses
é t é lancé hors de la narte,
l e reste de l'attelage pour
veulent pas obéir, il use de
m o y e n d'un large circuit,
n a î t r e , les chiens retournent
' i n s t i n c t presque irrésistible
e m b a r r a s , surtout lorsqu'ils
•eil cas, le conducteur se
) et d'arrêt; il enfonce sa
l e conducteui
>ur ses pas i
i t r e s chiens •
( k e son but
; h retrou
• le
X hurlements, L'
e bien des
mal. En pi
d e résistaii
c r o c h e aux objets qui se trouvent à sa
l e s cliiens peuvent ii peine traîner une
d i a q u c colline on est contraint de
3 aussi quelquefois que les chiens s'enchet
r a i t s de l'attelage qu'il faut absolument
itée. Les meilleures courses et les
f o n t aux mois de
1, glace est encore
ible poui- la chasse,
na. Les cliiens sont
e t le chasseur pours
d u l.
e t
, s'enfonce.
t r a î n e
a u x q u c
'S courses o
d e 20 il 2.
p a
MIS. l/cla
t o m b a n t :
des cilici
s o n t pl:
23 on attelle des rem
i n a i r e s cinq chiens, i
p o u d s . Quant aux u
e l l e s sont attelées de qui
l o c o m o t i o n généralement
i t la construction
R u s s i e d'Europe
e t , vu sa pesanteu
n e i g e . Les nartes
é t r o i t e s que celles
a t t e l l e pour les co
des transpi
p o r t e r des voyag(
Un autre moye
s i s t e dans les patins (lyji), t
des patins en usage dans l;
s u r t o u t plus élevés.
Si l'on ajoute à tous les inconvénients déjà
s o u v e n t 30 degrés, des maisons de poste qui
f o y e r enfumé ; si l'on considère que ces stati
l e s unes des autres de 50 à 100 verstes et
c o m p l è t e m e n t enveloppé de fourrures et sans pouvoi
i t faire le trajet d'une station k l'autre dans
d ' a v r i l ,
o l i d e ; c'est en
l u r t o u t colle de
i l o r s attelés en
,t le gibier sur
fin h la fatigue,
e glacée de ia
i o u r t e s et plus
. Au Kamtchatka, on
is de sept à dix pour
.es destinées â transi
z e à V
a d o p t é
di fixere
n a l e s ur
i contici
; sont s
d e l à ; (
g t - c i n q c
m Sibérie
n peu de
c Sibérie
lens.
s o n t
n a r t e , di
z o n t a l e ,
issue, on
r o i d dépassant
mt rien qu'uu
v e n t distantes
le voyageur,
>cendre de la
p o s i t i o n horia
s p h y x i é par ses propres émanations
n ' a u r a encore qu'une imparfaite idée
l ' e x t r ê m e fatigue qu'entraîne un voyage dans
o r i e n t a l e . Ces peines et ces fatigues sont po
iules on été qu'en hiver, en raison du sure
1 sol marécageux et d'innombrables essaims de
i s e c t e s non moins incommodes. D'exactes descripti
s e n t e n t
d ' a u t r e s
p o u r r a i e i
qui ne trouvent aucune
.es incroyables peines et
l a Sibérie septentrionale
r ainsi dire encore plus
•oit d'obstacles que préi
s t i q u e s et
d e voyage
m p l é t e m e n t le lecteur sui- des diflicultés
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