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• f i i f
t i
3« P E U P L E S OURALO-ALTAÏQTJES.
1 {ou, (l'api-fíS la iiroiionciatic
•nt Khns s iks clicz les Oliiim
i l r c mise cil ilollto) et cdui dos Is
n c t . i c l l c (le l'ólciii, Kaiiiisiu), qui s
l'f Kirgliiz-Kaïssalis clicz les Russes ou slinplomeiit Kii-gliiz, etc. Lo
sinnîîo clos tribus liniioises et samoîèiles au nord scmlile avoir eu Wen luciiiis
(i'iiilluoiieo sur les Turcs que celui clos Mongols au norcl-ost, qui passil
o u t tantôt 011 g randes masses, tantôt ou petites tribus, sur les terres
des Turcs, soit pour les traverser, soit même pour s'y fixer. Los tribus
iiioiigoles furent on partie sonniises aux Turcs dans les (|uatriénie et
t r o i s i è m e siècfes avant Jésus-Olirist, mais Modo-Kliau ayant, ou l'année
177 avant Jésus-Cllrist, réuni toutes les forces dos Jlinigols, soum
i t , quoique pour nu temps assez limi«, tout le Turkestan, la Boukl
i a r io et d'autres contrecs. Il est encore douteux que les Khounus
( C l i i n i s ) aient été lies Mongols, car cola n'est pas clairement prouvé
p a r les mots do leur langue que nous out conserves les Chinois; mais,
„ a r t l'oxartitudo de l'identité lies frontières politiques et des mrours,
on recoiinaii co|ioinlaut la diilercnec des nationalités dos Turcs, dos
Kliininus (ilmigolsî) et dos Touilgouses, par les notions que nous ont
I r a n s m i s o s les Glliiiois, qui ]ieuvout avoir néanmoins commis aussi quelipies
erreurs eu les grouiiant. Ainsi les Tou-Kine (dont le nom est arbi-
I r a i r e u i r n t eliangé par J. Schmidt et par le père Hyacinthe on Toniga ou
D o u l g a , tandis que, d'après le tcinoigniige des Byzantins, il est proprcluoiit
Turc) sont cimsidérés par les Wiinois comme descendants des Ilionngi
i o u , et ils nous fout coimaitre de la langue de cc peuple des mots auj
o u r d ' h u i liresque entièrement turcs. Kuvir.ni 1,100 ans après la naiss
a n c e de Jésus-Christ, ïeliss Dachi (de la dynastie Kidaii) fonda, avec
dos hordes mongoles, un grand empire qu'il nomma Kara-Kitaï, et qui
e o m i i r e n a i t le sùd-oncsl de la Dzoungario, le Kliokand et le Taclikente.
l . a propagation de la doctrine de Mahomet oui l'induencc la plus bienf
a i s a n t e sur une grande partie des habitants du Turkestan, dont elle
e x c i t a moins le fanatisme religieux qu'elle ne servit à développer leur
o r g a n i s a t i o n intcrienre. L'islamisme contribua noil-seulonient au progrès
m o r a l des Turcs, qui avaient atteint déjil un plus haut degré de culture
h i t e l l c c t u e l l c que les Minigols, mais il devint encore le lieu qui nuit les
t r i b u s de la race turque et porta au loin, dans les régions occidcntalos,
l ' i n n u o n c o tie leur civilisation. L'islamisme apparaît, ou effet, au moyen
iige eouinie le uiotoiir le pins oiticace de la civilisation en Asie, (luoique
le bouddhiste se nnmtre habituellement jilus ¡ihilantropo et plus tolérant
q u e le uiahométan: ce qui ressort clairement do la comparaison do la
m o r a l e théologique des deux religions. Le ¡irincipal dogme de la religion
do Mahomet est énoncé dans le Koran et contenu tout entier dans ce
p r é c e p t e : <11 n'y a poini d'autre Dieu .|uc Dieu, et Malnmiot est son
p r o p h è t e ! > Une quantité de nabis, c'est-il-dirc d'Interprètes de la parole
d e llieii ou de la vraie doctrine, ont paru depuis la création du monde;
m a i s parmi eux on ne compte que six législateurs, dont le principal et
d e r n i e r est Mahomet.
L e prototype de tous ces prophètes législateurs, la créature la plus
p a r f a i t e de D i e n , c'est Mahcraiet. Le Dieu unique et éternel est servi
n o n - s e u l e m e n t par les hommes, mais encore par des esprits ou des
a n g e s placés dans un ordre hiérarchique: les uns dirigent les bonnes
a c t i o n s de l'honimo, les autres inspirent les mauvaises. 11 y a deux priiic
i | i a l e s sectes de mahométans, celle dos souonitcs et eellc des cliiites,
d i v i s é e s eu deux camps hostiles, quoique lenr séparation ne soit fondée
s u r aucnn motif dogmatique. Los sounnites l'egardeiit la descendance
des quatre premioK kalifos successeurs de Mahomet, Abou-Bekr, Omar,
Osman et Ali, comme tout aussi légitime qu'historique, tandis que les
c h i i t e s affirment que le quatrième (Ali) eut dii succéder an Prophète,
comme étant son cousin, le mari de sa tille unique Fatime et le premier
qui ait reconnu la doctrine de Mahomet. Cette doctrine religieuse (dine)
est étroitement liée il la législation (cbariate), que les chiites assurent
a v o i r été falsifiée. Los souniiites sont eu général les tribus tatares de
l ' e m p i r e de linssie, les habitants de la Turquie d'aujourd'hui, de l'Afg
l i a n i s t a n , du Touran et des nnnits caucasiens; les chiites sont les Pers
a n s , les nombreuses po])ulatious de l'Inde, de l'Arménie et du Karab
a g h , et les autres miisnlmans de la Traiiscancasie.
A n commcneement du treizième siècle, Tchiuggllls-Kban réunit (voyez
l ' a r t i c l e peuples mongols) toutes les tribus de race mongole (le nom de
J l o n g o l existait longtemps avant Tchingghis-Khan, puisque ce même
p e u p l e est nommé par les Chinois d'abord Mong-ou, ensuite Mong-kou-li
e t enfili Mong-kou). Avec leur concours il sonmit successivement à sa
d o m i n a t i o n les royaumes de Taugontc (dans la partie nord-ouest de la
C h i n e ) , d'Ouïgour (dans le Turkestan oriental), — Kiue (ou Ghino, nom
c h i n o i s du peuple toungouse qni, appelé aussi NiutcW, avait enlevé aux
K i t a n s la Chine sopteutrionalo, d'oii les Maiidcli
l e u r origine), - Kara-Kitaï, Kharczin (dans le 'I
t o u s les peuples et les Etats .jusqu'au Cancase.
Si l'islamisme a ou nue iuHuouce prononcée si
p r i v é e des Turcs, le prii
l ' é t a t politique extérieur,
n o u v e a u x empires tatars j
o r g a n i s a t i o n , qui s'était foi
m a i s des germes de d
do l'exagération dn systèii
u-de
t r ô n e , canso pi
3ssant et instructif de \
a i r v é c u il It
i t il
cessi
t e n
nat
s a i e u t s
d u joui
(Timon
u n e ad
r ix tirent directement
i r k o s t a n occidental) et
• les nneurs et la vie
igol n'en a pas ou une moindre sur
i e u r et social des peuples conquis. Les
i t d'une puissance trcs-étenduc par leur
s u r t o u t par l'ctl'et de l'influence iranienne;
c développèrent simultauémeiit par suite
i p e
i aristocrat ique et de l'irrégularité de la suci
c i p a l e do la chute de ces empires. Il est inr
coinuicnt l'orgaiiisation intérieure des Tatars
d é c a d c n e c politique, et avec quelle opinliUroté cette
i n s t i t u t i o n s , on dépit des influences diverses qui agisc
f o r m è r e n t après la délivrance
d e l'empire de Timour-Leiik
i n s t i t u t i o n s bien coordonnées,
11 mi l i tai re, des lois relatives
i r elle. Dans les Etat s tatars qui se
m o n g o l , et notamment dos débris
le Boiteux), on trouva encore des
a i n i s t r a t i o n réglée, nue orgauisatio
a u x impôts, aux postes, aux monnaies, au cérémonial de la cour, etc.
L a noblesse administrait toutes les ailaircs, occupait les premiers emplois
m i l i t a i r e s et se divisait en classes, selon le degré de sa puissance et
d e son origine, tout au contraire de la masse du peuple on peuple noir.
L e s prérogatives étaient toujours strictement relatives aux fonctions.
D a n s cet état aristocratique militaire il y avait pourtant aussi des rapp
o r t s très-pratiques civils et sociaux, réglés sur de larges bases et dont
r i i i t l u e i i c e fut si vivaoe que tout le Caucase respire encore aujourd'luii
le tatarisme, oil le tatare, malgré quantité do langues indigènes, est
a u t o .
l o n g t e m p s soumis an joug tatar, mais déjà
me, oil le tatare
s e u l e langue don
I l y a pl les Ru s s e !
c l i r é t i c n s depuis longtemps, empruntèrent, d
b e a u c o u p de choses à 1
' a t o u r des lois et défoi
' e m j i i r e tatar, le gueri
s oppr Si le
v i e publique et prin
i , fidèle obscrî
de plein droit
s y m p a t h i e pour
r e t r o u v e encore
l ' e s p r i t et les principes militaires de ce peuple, qu'on
a u j o u r d ' h u i dans les armées de l'Europe. Il y' puise la conviction que
l e véritable esprit militaire peut opérer de grandes choses eu s'appiiyaiit
s u r la force inflexible qu'il sait opposer aux influences du temps et aux
v i c i s s i t u d e s politiques.
P o u r taire mieux comprendre le développement progrossit des Etats
mongol fut par-
Du un plus grand
;cidentaios ou le
h r i
d e la civilisation, condan
é p r o u v e pourtant beaucoup de
e n t r é e dans les exc
t a t a r s , revenons de nouveau aux Mongols.
A p r è s la mort de Tchingghis-Khan, le vaste empii
t a g é entre ses quat r e fils, d'abord en quatre parties, po
n o m b r e u x . L'aîné, Dchoutehi, avait reçu les contrées
r o y a u m e de Kiptchak. L'histoire de cc pays est
p é d i t i o n s militaires entreprises contre les grands-ducs et les autres princes
r u s s e s , et dans l'influence et l'oppression que les khans exerçaient sur tout
le peuple russe, sans s'inquiéter do l'administration dos affaires. Ugaitasî,
s u c c e s s e u r et troisième fils de Tchlngghis-Kliaii, acheva les conquêtes
;e dernier et envoya, en l'année I23G, son neveu Baton ou Baty,
d e Dchoutehi, vers l'est de l'Europe. Ce prince soumit, à la tête
d e m i - m i l l i o n de guerriers, en deux campagnes, toute la Russie, déf
i t les villes de Moscou et do Kiev, chassa les Polovtses dn Don et
i t r a par la Hongr i e jusqu'en Moravi e et en Silésie. A la mort d'Ugait
a j l (1241), Baton retourna à Kiptchak pour se réunir il la Grande Horde,
e t demeura en paix, parce que ses sujets commençaient ii se plaire dans
j e s . La horde de Baton, devenue célèbre dans
d e horde d'Or, de Kiptchak ou de Sarai, oclu
c e lien riche ou pátu:
l ' h i s t o i r e sous les nom
c u p a tout le Kiptchak
e t l'Oural, la mer Noire, la int
l ' e m b o n c h u r c de la K ama . Ses for
l e s steppes d'Astrakhan, oii Baton
b o r d s de l'Akhtonba, il GO verstei
d ' O r ne resta pas longtemps sons
M o n g o l i e ; le faible lieu qui l'y
p o u v a i t durer qu'un certain tom|i
T c h i u g g l i i s - K l i a u avalent droit ii i
le pays des Polovtses, situé entre le Unieiir
C a s p i e n n e , la source du Khoper et
!S iirliicipalcs étaient concentrées dans
o n s t r u i s l t sa résidence (Sara'i) sur les
i r e du Volga. La horde
d u grand-kbaii de la
f o r c e et la crainte ce
; successeurs des Iiis de
K o u i o n k ou Guïouli
d e l'emboucl:
l a dépciidanc
• e t e n a i t par 1;
i, car tous k
r jiart d'héritage
P E U P L E S OURALO-ALTAÏQUES.
fils d'Ugoetoeï, lui succéda comme grand-khan, et son neveu Moeiigghé
lut élu ensuite. En l'an 12G0, Khoiibilaï, après la mort de Momgghé,
u s u r p a lo trône sans attendre l'élection, ce qui détermina la scission des
difl'érents princes qni se rendirent indépendants. Baton en lit .autant, et
la horde de Kljitchak, ou horde d'Or, resta, jusqu'il la tiii dn quatorzième
siècle sons l'antorité des khans de la maison de Dehontchi, dans laquelle
le trône pa.ssait du frère au frère ou île l'oncle au neveu. Le mot borde
ou iiroprement orda désignait originairement en mongol la station du
liliali, sa tente, son palais. Les anciens Russes entendaient aussi par ce
mot le lieu de sa résidence. Celte expression ainsi comprise fut étendue
par la suite il tout l'cm|iire ainsi qu'aux sujets qui en faisaient
l i a r t i e . Los Mongols d'aujourd'hui prononcent ordo, ce qui corre.spond au
mot turc yourte.
Sous le r ègn e du troisième frère de Baton, Miougglié-Timmir (Mongghé-
T i u i o n r ) , la doetrine de Mahomet se répandit ra|iidcmout, et vers la lin
lin treizième siècle elle devint générale sous le célèbre Onsliek. A Monigghé
Tiomur .snccédercnt deux khans; le frère cadet de Baton, Nogaï, qui
g o u v e r n a i t les contrées occidentales dos piiturages situés entre le Don
e t le Dniestr, et sou Ills Tonda-Maiigon, qui régnait il Sarai. No.gaï se
lit le chef de toute la horde; mais il ou fut chassé par .son neveu Tukhta,
fils de Mnmgghé-Tiemur, et se réfugia en Oriinée, oit il se fixa ainsi
que sa iiostérité. Collc-ei fonda dans la suite le khaiiat iiidépeudaiit do
la Crimée. Ousbok, dont nous avons parlé plus haut, monta, par ordì e
de successibilité, au trône do Sarai en 1313. Ce prince soutint les prét
e n t i o n s des grands-ducs de Moscou contre leurs rivaux, ce qui contribua
il leur assurer par la suite la iinissanco suprême et la l'orme monarchique.
L a domination mongole (et puis tatare), qni se restreignait eu Hnrope à
la Russie .seule et qni dura depuis 1237 jusqu'il 1480, se divise, d'après
s a puissance matérielle et r •aie ! ]ie ,nt la pr
sou joug asservit toute la Russie; peinlant la seconde (depuis l'a
iissemeiit dos coutrées russes occidentales par les Lithuaniens), i
seulement sur les provinces orientales, mais d'une manière bien
L a Ru: 1 all'ranchit oiltiè
Tatai
ult 1480, ; le régne dn tsar
L a domination dos Tatars ayant |iuissammcnt iiillué sur la natioiialitc
r u s s e , tandis que celle-ci n'a eu que très-pou d'action sur celle des Tat
a r s (car les Tatars restèrent presque partout nomades), nous avons du
e x a m i n e r , il l'article Russes, cette iiitlnoneo d'une manière plus détaillée.
L ' i s l a m i s m e , qui dominait partout do|niis le temps d'OusIick, n'était
pas capable d'adoucir la grossièreté des moeurs do la horde guerrière et
n o m a d e ; et quoique les guerres civiles coiitinnellos eussent affaibli sa
p u i s s a n c e , les Tatars qui la composaient trouvèrent longtemps encore
un énergique appui dans leurs frères de l'Asie, qui, au besoin, venaient
il leur aide en troupes innombrables. C'est ainsi que Marnai, chef d'armée
ou tiemiiik (mot qui provient de tumione ou tonmane, 10,000), devint,
a p r è s un combat sanglant on 1370, khan unique de la horde. 11 se lia
avec Yagollon (Yaghello), prince de Li thnauie, et fut défait eu I3S0, dans
la plaine de Koulikov sur le Don, par le grand-duc Dmitri (surnommé
depuis Donskoï), dans une bataille oii périront près de deux cent mille
hommes. Après cet événement, Tokhtamyeli, rival de Mamaï , dispersa
e n t i è r e m e n t les débris de cette horde. Mais Saraï demeura intact; et
bientôt d'innombrables troupes tatares (turqne.s) sorties de l'Asie centrale
v i n r e n t do nouveau fortifier la horde affaiblie do Kiptchak. Les hordes
t a t a r e s étaient commandées par Tamerlaii (Tiinour), grand conquérant
comme Tcl i ingghis-Khau, et qui, issu d'une famille princièrc de Tcliagataî
soumise aux Kalmonks, battit d'abord eos derniers, jniis couqnit"'la
P e r s e , la Syrie et le 'Turkestan. Compagnon d'armes et auxiliaire de Timoiir,
Tokhtamych voulut, il l'oxeuiple do ses prédécesseurs, rogner sur la
Russie. Il pénétra, en 1382, jusqu' à Moscou, et effaça d'abord les traces
d é s a s t r e u s e s do la bataille de Koulikov, par l'emprisonncmoiit dn grandduc.
Mais son ambition le poussa plus loin encore; il voulait se rendre
i n d é p e n d a n t do Timonr -Kl ian, et, dans ce but, il tourna ses armes contre
a p r è s deux caïupagucs dés.astrcuses contre cet illustre guerrier, il
e n fuite, dans une bataille sanglante livrée à Yékal
é r i n o g r i u l , entre le Torek et la Kouma. •Tiuunir s'avança vers i'Ioseou;
e Sarai, dévasta
f u t vaincu et i
irais prit subitemoni
lout le Kiptchak et
l l l é i t r e de guerres
a u t r e
Asii
o n , alla détri
l . a horde d'Or devint alors
viles destructives, et ses expéditions vietoi
t e l l e s que celle dirigi
le pouvoir d'empôchc:
n i y c l i , secouru par le
m a i s il y trouva un
K o u t l o n k , qaesonten»
K h a n . Edighé avait e
r é u n i celle-ci à la ho
e ,iar Edigl:
• sa décadci
3 Lithuanien
p u i s s a n t ad'
i t Edighé, 1
o m m a n d é la
r d c de Saraï.
melles des 'Tclnuggl
L e s guerres coutil
T o k h t a m y c h contro les T
s i è c l e , i
o u la lii
L a horde d'Or, sous la dominati
g r a n d e partie do l'empire de Batoi
nais elle se vit bireée
d e v a n t Moscou
. Timour-Khau é t a n t
ni de I
des
h o r d e des Nogal
- K h a
it pai
o r t , Tokhti
h o r d e d'Oi
d e Timon
ä de Timoui
i r a i et ava
• l'Oi
31
lêmc
l a Eu
il'Akli
C r i i n i
des de la famillo do
des amenèrent, vers la fin du quinzième
le seission dans les trois royaumes indé]ieiidants, la Grande Horde
•de d'Or, la horde de Crimée et le royaume de Kazan.
m i n a t i o n des Tiinonrides, eonijiroliait la ]ilus
E l l e avait continué à dominer sur
la quitter sous le cominaiidement
e d , à la suite de son ex|iédition contre Moiigli-Ghiréi, khan d
e t après la destruction de la résidence do Saraï |iar Ivan 111. -
Les Nogais de l'Oural, iirofitant de son malhenr, re|inussèrcnt Aklimei
des stoppes dn Volga et le tuèrent sur les côtes de la mer d'Azov. Le
' T a t a r s qu'il avait commandés errèrent longtomps entre la Komna, I
p r , soutiuront des guerres sanglantes contre Mengli
Don et le Dni
e t persistaient à so vanter d'être toujours les maîtres de 11
A p r è s la conquête de Kazan par Ivan 111, les restes do h
d ' O r furent complètement chassés et dls|iersés par les Tatars dt
e t par ceux de Crimée commandés par Mengli-Ohiréi (1602). Li
k l i a n fut môme obligé de s'enfuir en Lithuanie, oil il mourut pri
R u s s
bordi
Kaza
derni
s o i u i i e r à Koviio. Des débris do la borde d'Akhinod et des Nogaïs se formi
le faible et peu belliqueux royaume d'Astrakhan, qui, placé entre le
N o g a ï s et la Crimée, ne put jamai s parvenir à une véritable indépendance
il dut souvent en appeler à des secours étrangers: aussi tomba-t-il, San
lieaiicou|i de résistance, en 16.54 au pouvoir di
foctioii dn Jirince nogais, Dorbych. qu'Ivan Ht
l a Russie, après la déi
v a i t nommé tsar.
: r é de iiuissance sous le
l i r é i . Ayant trouvé dans
r o t o e t e u r jniissant, Hadjia
i t plus que faiblement à
s sa mort , le tsar Ivan III
«Is de Hadji-Ghiréi pour
L a horde de Crimée parvint à un haut di
r è g n e du iietit-fils do Tokhtamych, Hadji-Gh
C a s i m i r , prince de Lithuanie, un allié et nu pi
G h i r é i déclara la horde de Crimée, qni ne ton
c e l l e do Saraï , com|ilétcmcnt indépendante. Aprè
p r o f i t a de mésintelligences survenues cuti
p r e n d r e le parti de iMcngli-Gliiréi, qui, plein de reconnaissance, servit
j u s q u ' à la mort les desseins du tsar contre la Lithnauie et la horde
d ' O r , et finit par détruire cette dernière en 1502, après de longs et sang
l a n t s combats. Les descenilailts do Mcngli-Gliiréi, qui régnèrent jusqu'à
la conquête de la Crimée par la Russie, et qui jouissent encore de nos
j o u r s do droits princiers, avaient hérité, de génération en génération, de
l e u r haine contre les Timouridcs dans la horde d'Or, et furent la princip
a l e cause de sa chute. La Crimée était de
t a t a r oii v:
q u ' a u r a i t p
I loi
q u e de pilla
d a i e u t leur
d o n t l'attacl
d a i t du suiti
a v a n t a g e s ;
p o u r pouvoii
G h i r é i , l'aiiciouuc
C r i m é e ; et .si Ici
o b t e n u des succès
r e d o u t a b l e que pr
ofi'rir
e s , s'étaic
i n i t i é à pri
ment fut
1 de Turqi
r il suffis
c o m p t e r s
le véritable refuge
c i e u x des avantages
C r i m é e , ne vivant
a r s voisins et veni
h a i i Meiigli-Ghiréi,
, la Crimée dépcnie
e vieil esprit mongol. Peu sou
le commerce, les Tatars de
nt fait les ennemis de lous le
5 d'argent. Depuis le fameux
;i utile au grand-duc Ivan fil
; ccttc dépendance procurait au pays de grands
i t alors d'envoyer des iirésents à OonsLanthio]ile
s u r un secours cfiicace. Après la mort de iVIenglii
m i t i é des Tatars contre la Russie se réveilla en
i r r u p t i o n s et leurs expcditioiis n'ont pas toujoure
I s , la Russie le doit principalement au boulevard
i t a i e n t les Kozaks du Don et les Zaporogues, forn
i t dès ccttc époque des corps politiques indépendants. La Crimée,
n b é e dans rimpuissaiiec, resta ciicore quelque temps non soumise à
R u s s i e , mais elle finit par y être incorporée sous le règne de Cathele
11, en 17S3.
L e royaume de Kazan fut fonde on même temps que celui de Crimée,
r un Tcbiiigghis-Kbaiiide, Oula-Makhmet, mais qui ne tirait pas son
igiiio de la famille des Tokhtamych. Après .ivoir été chassé par les
d ' O r , sur laquelle il avait régné, Oula-Makhmet
le graiid-duc de Moscou, puis il s'enfuit dans
, qu'habitaient des 'Tirtars dont la race s'était
n i a n t s des anciens liulgars (Tchoiivaehcs) et des
its de la horde d'Or soUs le règne de Batou et
m o i i r i d e s de la horde
r é f u g i a d'abord che
B u l g a r i e do la Kami
é l é o à celle des desci
ilhérémisses. Dépcnda
' î I
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